Bibliothèque françoise ou Histoire de la littérature françoise: dans laquelle on montre l'utilité que l'on peut retirer des livres publiés en françois depuis l'origine de l'imprimerie pour la connaissance des belles lettres, de l'histoire, des sciences et des arts : et où l'on rapporte les jugemens des critiques sur les principaux ouvrages en chaque genre écrits dans la même langue, Volumen7chez Pierre-Jean Mariette, aux colonnes d'Hercules, 1744 |
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... Santeul , & avant eux , Alphonfe du Frefnoy , par lequel je dois commen- cer , fans prétendre décider du rang & de la fupériorité du mérite d'aucun de ces Poëtes . CHAPITRE HUITIE'ME . Des Traductions du poëme de l'Art de la Peinture ...
... Santeul , & avant eux , Alphonfe du Frefnoy , par lequel je dois commen- cer , fans prétendre décider du rang & de la fupériorité du mérite d'aucun de ces Poëtes . CHAPITRE HUITIE'ME . Des Traductions du poëme de l'Art de la Peinture ...
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... Santeul dès fa premie- re jeuneffe , & prefque dès fon enfan- ce , comme il s'étoit montré dans du 465. & c . Fresnoy . Le pere Coffart , Jéfuite , fous lequel il étudioit en Rhétorique à Tic . Parn . Paris , connut par la maniere dont ...
... Santeul dès fa premie- re jeuneffe , & prefque dès fon enfan- ce , comme il s'étoit montré dans du 465. & c . Fresnoy . Le pere Coffart , Jéfuite , fous lequel il étudioit en Rhétorique à Tic . Parn . Paris , connut par la maniere dont ...
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... Santeul . mérite diftingué . On s'empreffoit de faire voir en notre langue une partie de ce qui fait notre admiration dans la poëfie Latine . Je dis , une partie : car qui pouvoit exprimer l'élévation des pensées & la nobleffe des ...
... Santeul . mérite diftingué . On s'empreffoit de faire voir en notre langue une partie de ce qui fait notre admiration dans la poëfie Latine . Je dis , une partie : car qui pouvoit exprimer l'élévation des pensées & la nobleffe des ...
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... Santeul donnée à Paris en 1698. & plus complettes dans celle de 1729. en trois volumes in- 12. que l'on doit aux foins de M. l'Abbé Pinel de la Marteliere , Auteur des notes de ce recueil . Comme les poëfies font ran- gées dans cette ...
... Santeul donnée à Paris en 1698. & plus complettes dans celle de 1729. en trois volumes in- 12. que l'on doit aux foins de M. l'Abbé Pinel de la Marteliere , Auteur des notes de ce recueil . Comme les poëfies font ran- gées dans cette ...
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... Santeul célebre les louanges de Louis MOD . le Grand qu'on n'avoit pas encore cé- lébrées . Quand ce poëme parut , il étoit orné d'une vignette qui repréfen- toit le Poëte occupé à confidérer les Saints dont il compofoit des hymnes ...
... Santeul célebre les louanges de Louis MOD . le Grand qu'on n'avoit pas encore cé- lébrées . Quand ce poëme parut , il étoit orné d'une vignette qui repréfen- toit le Poëte occupé à confidérer les Saints dont il compofoit des hymnes ...
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Términos y frases comunes
adreffa affez ainfi auffi auroit avoit Boccace c'eft c'eſt chant chofe compofé Confeiller connoître Croix du Maine Dante déja difcours differtation dix fyllabes Dom Liron Dorat duction Ecrivains efprit eftime Eglogues Emblêmes Epigrammes eſt étoient étoit expreffions fables faint fans fatyre fçai feconde felon femble fens fent feroit fes poëfies feulement fiécle fieur foin foit fon poëme font fous fouvent François Françoiſe ftyle fuiv fujet furtout goût hymnes imitation imprimée ITALIENS j'ai Jean Jean Dorat Jéfuite jeuneffe l'Abbé l'Ariofte l'Auteur l'hiftoire laiffer Lampyris langue Louis maniere mort Mufes n'avoit n'eft n'eſt n'étoit Nicolas Bourbon Nicolas Rapin ouvrage paffé paffions parler Parnaffe pere pere Brumoy perfonnes Pétrarque piéces plufieurs poë POET.LAT Poëte Poëtes Latins poëtique pouvoit prefque premiere profe raifon s'eft Sannazar Santeul ſes ſon ſtyle tems teur Thou TIONS DES MOD TIONS DES POET TRADUC TIONS Traducteur troifiéme verfification verfion
Pasajes populares
Página 52 - Scaliger y trouve toutes les parties, qui font eflentielles à la Poëfie , pour en faire un beau corps, comme font les nerfs , la jufte proportion , l'air naturel & la beauté. Il ajoute que SannAz,ar a la veine très-pure , ôc qu'elle coule avec beaucoup d'éga- • lité.
Página 170 - Quoi ! pour avoir suivi tes fidèles maximes , Exalté les vertus, fait détester les crimes, A Rome , en France même , on traite d'attentat Ce que j'ai composé pour l'honneur de l'Etat ! A qui donc me plaindrai-je , où sera mon refuge ? Rome est l'accusatrice et veut être mon juge. Toi qu'on ne peut corrompre , équitable Avenir , Quand on m'attaquera daigne me soutenir; J'ai travaillé pour toi , j'attends ma récompense ' De ton jugement seul et de ma conscience.
Página 105 - ... qui s'attache toujours à la vertu , s'op. « posa à ses desseins : il lutta long-temps contre « elle avec un courage invincible; et l'on peut dire « qu'il lui céda en vainqueur plutôt qu'en vaincu; « car, ayant pris le parti de vivre tranquille dans « sa maison , il y passa le reste de ses jours dans « un repos glorieux. « Tant qu'il fut en place , quelque chagrin qu'il « eût de voir qu'on récompensait si mal ses ser...
Página 166 - II préféra l'étude et le repos des Muses Aux faveurs de la Cour, si vaines, si confuses; Aimant mieux sans éclat vivre et mourir en paix , Le front ceint d'un laurier qui ne flétrit jamais, Qu'aux dépens des vrais biens que donne la retraite, Jouir dans le public d'une gloire inquiète. Il est surprenant que de Thou, qui a toujours fait profession d'impartialité et de philosophie ; qui n'a écrit ses Annales que dans la vue de la gloire de Dieu et de l'utilité du public, à qui il importe...
Página 7 - Pour l'article de votre charmant fils, je n'ai rien à ajouter à ce que je vous en ai déjà écrit.
Página 171 - ... eût corrompu mon style ! Accusé d'impudence et de mauvaise foi, Je leur eusse fourni des armes contre moi. Quiconque a le cœur pur, le jugement solide, Aime la vérité comme un fidèle guide ; Si dans l'ennemi même il la faut respecter, On doit dans ses amis les vices détester. Que chacun à son gré me condamne ou m'approuve, J'honore la vertu partout où je la trouve, Sans distinguer ni rang, ni pays, ni parti : Ainsi, victorieux du monde assujetti, Alexandre à Porus accorda son estime....
Página 170 - A qui donc me plaindrai-je , où sera mon refuge ? Rome est l'accusatrice et veut être mon juge. Toi qu'on ne peut corrompre , équitable Avenir , Quand on m'attaquera daigne me soutenir; J'ai travaillé pour toi , j'attends ma récompense ' De ton jugement seul et de ma conscience. Si mon travail te plaît, juste Postérité, Que pourra contre moi lu vulgaire eutêté ? Sa jalouse critique et ses faux témoignages Ne flétriront jamais mon nom ni mes ouvrages.
Página 105 - L'envie qui s'attache toujours à la vertu , s'oppofa à fes deffeins : il lutta longtems contre elle avec un courage invincible, & l'on peut dire qu'il lui céda en vainqueur plutôt qu'en vaincu ; car ayant pris le parti de vivre tranquille dans fa maifon , il y pafla le refte de fes jours dans un repos glorieux.
Página 283 - ne doit-on pas s'étonner . . . que des hommes nés au milieu d'une barbarie presque universelle, ayent pu, guidés par leur seul génie, se frayer la route du beau, et composer des ouvrages que les siècles les plus éclairés ne feront point difficulté de mettre au nombre des chefs d'oeuvre?
Página 249 - Dans fes fables on voit qu'il a emprunté de Phedre la pureté de la langue Romaine , & cette naïveté charmante qui fait le caractere de ces fortes d'ouvrages.