La sérénade. Le bal Le joueur. Le distrait. Attendez-moi sous l'orme

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Chez Le E.A. Lequien, 1820

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Página 266 - ... sur son visage. Il entre à l'appartement, et passe sous un lustre où sa perruque s'accroche et demeure suspendue, tous les courtisans regardent et rient : Ménalque regarde aussi, et rit plus haut que les autres, il cherche des yeux dans toute l'assemblée où est celui qui montre ses oreilles, et à qui il manque une perruque. S'il va par la ville, après avoir...
Página 201 - Le jeu rassemble tout; il unit à la fois Le turbulent marquis, le paisible bourgeois. La femme du banquier , dorée et triomphante , Coupe orgueilleusement la duchesse indigente. Là , sans distinction , on voit aller de pair Le laquais d'un commis avec un duc et pair; Et, quoi qu'un sort jaloux nous ait fait d'injustices, De sa naissance ainsi l'on venge les caprices.
Página 266 - ... de nuit, et venant à mieux s'examiner, il se trouve rasé à moitié ; il voit que son épée est mise du côté droit, que ses bas sont rabattus sur ses talons et que sa chemise est par-dessus ses chausses. S'il marche dans les places, il se sent tout d'un coup rudement frapper...
Página 293 - C'est un petit jeune homme à quatre pieds de terre, Homme de qualité, qui revient de la guerre; Qu'on voit toujours sautant, dansant, gesticulant; Qui vous parle en sifflant, et qui siffle en parlant; Se peigne, chante, rit, se promène, s'agite; Qui décide toujours pour son propre mérite; Qui près du sexe encor vit assez sans façon.
Página 270 - Il joue au trictrac, il demande à boire, on lui en apporte ; c'est à lui à jouer, il tient le cornet d'une main, et un verre de l'autre ; et comme il a une grande soif, il avale les dez et presque le cornet , jette le verre d'eau dans le trictrac , * et inonde celui contre qui il joue...
Página 267 - Ménalque regarde aussi, et rit plus haut que les autres , il cherche des yeux, dans toute l'assemblée, où est celui qui montre ses oreilles, et à qui il manque une perruque. S'il va par la ville, après avoir fait quelque chemin, il se croit égaré, il s'émeut...
Página 209 - Je suis pourtant fort connu dans la ville, Et , si vous l'ignorez , sachez que je faufile Avec ducs, archiducs, princes, seigneurs, marquis, Et tout ce que la cour offre de plus exquis ; Petits-maîtres de robe à courte et longue queue. J'évente les beautés et leur plais d'une lieue. Je m'érige aux repas eu maître architriclin ; Je suis le chansonnier et l'âme du festin.
Página 267 - Le maître arrive : celui-ci se lève pour le recevoir, il le traite fort civilement , le prie de s'asseoir, et croit faire les honneurs de sa chambre ; il parle, il rêve , il reprend la parole : le maître...
Página 200 - VALÈRE. Que je chante, bourreau ! Je veux me poignarder ; la vie est un fardeau Qui pour moi désormais devient insupportable. HECTOR. Vous la trouviez pourtant tantôt bien agréable. Qu'un joueur est heureux ! sa poche est un trésor ; Sous ses heureuses mains le cuivre devient or, Disiez-vous.
Página 234 - N'est point si malheureux, puisqu'enfin il vous aime. HECTOR, a part. Notre bourse est à fond ; et, par un sort nouveau, Notre amour recommence à revenir sur l'eau.

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