U. CHE-tion du Latin de Meurfius, le refte VREAU. eft de Chevreau.

3°. Un Volume de Lettres qu'il publia à Paris en 1642. in-8°. fuivant Bayle.

4. Hermiogene. Roman. Paris 1648. in-8°. 2 tom.

5°. Le Tableau de la Fortune. Paris 1651 in-4°. C'eft un Ouvrage Hiftorique tiré de differens Au

teurs.

6o. Remarques fur les Poëfies de Malherbe. Saumur 1660. in-4°. Chevreau étant à la Campagne chez le Marquis de Chandenier, s'amufoit à la lecture de Malherbe: pour rendre cet amufement plus utile, il s'avisa de mettre ses remarques par écrit, & en moins de trois heures, il en fit plus de la moitié. Ses amis charmés de cet effai le prefferent de le retoucher & de le donner au Public. 11 fe laiffa gagner, & en moins de dix jours il mit fon Ouvrage en état de voir le jour, ce fut M. le Fevre de Saumur qui fe chargea de l'Edition. Ces Remarques ont paru de nouveau en 1689 & en 1722 avec les Oeuvres de Malherbe. Chevrean

a fait depuis un Commentaire plus U. CHEétendu, qu'il a prétendu lui avoir VREAU. été volé par M. Menage, comme on a pu le voir dans l'Article de ce fçavant. Tome I. Il y a trop de citations dans les Remarques de Chevreau; un peu moins d'Erudition & plus de goût les auroient rendu plus curieufes & moins ennuyan

tes.

70. Hiftoire du Monde. Paris 1686 in-4°. 2. vol. It. La Haye 1687. in12.4. vol. It. Paris 1689. in-12. 5. vol. Cette Edition qui porte le nom de feconde, parce que celle de la Haye de 1687. n'eft qu'une copie de la premiere, eft corrigée en plufieurs endroits, & augmentée d'un Volume entier contenant l'Hiftoire des Empereurs d'Occident. It. Deuxiéme Edition revuë, corrigée, & au¬ gmentée de l'Hiftoire des Empereurs d'Occident, & de plufieurs autres additions confiderables dans le corps de 'Ouvrage. La Haye 1698. in-12. 5. vol. Outre les additions faites à l'Edition de Paris de 1689. on en voit de nouvelles dans celle-ci, à qui PEditeur, qu'on prétend être Ja

U. CHF-ques Bernard, a donné le nom de VREAU. Deuxième, parce que c'eft effectivement la feconde qui ait été faite à la Haye. C'eft-la meilleure de toutes celles qui ont paru pendant la vie de l'Auteur. It. Troifiéme Edition revue, corrigée, & augmentée de la fuite de l'Hiftoire des Empereurs d'Occident jufqu'à l'Empereur Charles VI. apréfent Regnant, & de plufieurs autres additions confiderables dans le corps de l'Ouvrage, par M. l'Abbé de Vertet. Amfterdam Mörtier 1717. in-12. 8. Tome. Ce titre eft faux en plufieurs manieres. 1o. L'Edition s'eft faite à Paris, & non pas à Amfterdam, où l'on a feulement fait imprimer les titres de chaque Volume. 2. Les Additions ne font pas de M. l'Abbé de Vertet, qui n'auroit pas laiffé les fautes grof. fieres qui y font, mais de M. Bonrgeois du Chaftenet, connu par d'autres Ouvrages. 3. Les Additions n'y font pas fi confiderables qu'on le croiroit, car quoiqu'il y ait trois Volumes de plus que dans l'Edition de 1698, les caracteres y font plus gros, & les lignes moins ferrées 4. C'eft

4. C'eft mal à propos qu'on la dit U. CHEcorrigée; puifqu'elle eft remplie de VREAU. fautes qui ne font point dans l'Edition précedente. Ainfi tout bien confideré, on peut dire que l'Edition de 1698. eft préferable à cette derniere, quoiqu'elle ne foit pas fans fautes. Elle eft plus nette & plus correcte, elle est toute entiere Ï'Ouvrage de M. Chevreau, & n'a point d'Additions étrangeres que l'Auteur n'auroit pu vrai-femblablement approuver. Pour parler maintenant de l'Ouvrage même, voici le jugement qu'en porte M. l'Abbé Lenglet qui après avoir rapporté dans fon Catalogue des Hiftoriens d'une maniere peu exacte les Editions de cette Hiftoire de Chevreau, continue ainfi : Il "" y a ,, beaucoup de favoir dans cet Ŏu,, vrage, & l'on en peut tirer quel,, que utilité. Ce qui s'y trouve le

mieux difcuté font PHiftoire ,, Grecque, la Romaine, la Maho,, metane & celle de la Chine. Cel,, les d'Egypte & d'Affyrie n'y ont ,, pas reçu tout le jour, que l'Au,, teur qui étoit habile, leur pou Tome XI.

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U. CHE-,, voit donner. M. Masson dans fon VREAU. Hiftoire Critique de la Republique des Lettres tom. 14. p. 398. n'en juge pas fi favorablement.,, Il feroit à fou,, haitter, dit-il, que l'Ouvrage fût ,, beaucoup plus étendu, plus Me,, thodique, plus exact, mieux tra,, vaillé, moins fuperficiel; fur tout ,, dans les quatre premiers livres, auffi-bien que dans le feptiéme & le huitiéme. Il y a un défaut [capital, qui regne presque par tout c'eft que M. Chevreau ne cite pas affez fouvent,ni avec affez d'exactitude les Hiftoriens anciens & ,, modernes, qui devroient être fes ,, garants. Il répand, à la verité, dans fon Ouvrage plufieurs traits d'erudition, pris de Bochart, de Selden, de Meurfius, de Buxtorf & d'une infinité d'autres fçavans, mais qui ne font proprement rien à l'Hiftoire. Il avoit amaffé des ,, materiaux, dans le deffein fans ,, doute de conftruire un grand & ,,bel édifice, mais il n'en avoit pas le demi quart de ce qu'il falloit, M. Jean Frederic Guib a fait une découverte, qui ne fait pas honneur à Chevreau, & qui doit lui procurer

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