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P.PETIT. Ad Medicos Parifienfes. Autore Ha Adriano Scauro D. M. Parifus 1666. in-4°. Menjot prétendoit qu'il ne falloit s'attacher à aucune fecte 9 mais prendre de chacune ce qu'on Y trouvoit de bon. Petit, qui étoit d'un fentiment oppofé, entreprit pour le combattre cet Ouvrage, où il fe cacha fous le nom d'Adrien Scaurus, comme il a fait fous d'autres dans les deux fuivans.

9. Marini Statilei J. U. D. Apologia pre genuitate fragmenti fatyrici Petronii. Parif. 1666. in-8°. Cet Ouvrage qui tend à établir la verité · du fragment de Petrone trouvé à Trau en Dalmatie, contre Adrien de Valois & Wagenfeil, qui l'avoient prétendu fuppofé, a été réimprimé plufieurs fois depuis avec l'Ouvrage de Petrone.

10. Eutaphronis Philofophi & Medici de nova curandorum morborum ratione per transfufionem fanguinis Diatribe. Parif. 1667. in-4°. M. Petit rejette abfolument la transfufion du fang, que plufieurs Medecins de fon tems approuvoient, & apporte pour prouver fon fentiment un

grand nombre de raifons qu'il ex-P.PETIT. pofe avec autant d'érudition que d'élégance.

11. Cynogamia, five de Cratetis & Hipparches amoribus. Parif. 1677in-8°. Ce Poëme, qui eft rempli de beaux endroits, fe trouve auffi dans le Recueil de fes Poëfies.

12. Mifcellanearum obfervationum Libri IV. Ultraj. 1683. in-8°. On voit dans cet ouvrage toutes fortes d'Auteurs expliquez & corrigez avec beaucoup d'induftrie & d'éru dition, & il fe trouve peu de Critiques qui ayent rétabli les endroits. corrompus & alterez avec plus de bonheur.

13. Selectorum Poëmatum Libri II. Acceffit Differtatio de Furore Poëtico. Parif. 1683. in-8°. Le Traité de la. Fureur Poëtique qui eft à la tête: de ce Recueil eft fingulier, & contient des recherches fçavantes qui font connoître l'habileté de l'Auteur. Petit y a fait depuis des additions, qui n'ont pas été imprimées. Pour ce qui eft de fes Poëfies, on y voit un certain goût des Anciens qui en releve le prix ; on n'y trouve,

P.PETIT, au jugement des Journalistes de Lipfic, rien de bas, rien de trivial rien d'affecté, rien d'inutile, rien de forcé, rien de tiré de trop loin, ni rien enfin qui ne foit très-naturel. C'eft ce qui a fait mettre Petit dans la Pleiade des Poëtes de fon tems avec les Peres Rapin, Commire & de la Rue Jefuites, M. de Santeüil, M. Menage & M. du Per

rier.

14. Thia finenfis ad Petrum Danielem Huetium. Parif. 1685. C'est un Poëme d'environ mille Vers, où il fait une defcription fi élegante du Thé, de fes vertus & de fes ufages, qu'on l'a réimprimé d'abord dans les Pays Etrangers en differens endroits. Il ne lui a coûté cependant trois ou quatre jours de tra

que

vail.

15.

Academicis Patavinis Eucha

rifticon. Parif. 1685. C'est un remerciement en Vers à l'Academie des Ricovrati de Padoue, qui lui avoit onneur de l'admettre dans fon Corps. M. Baillet s'eft trompé, a dit que c'étoit fon Poëme lorfqu'il é qui le lui avoit procuré;

fait l'h

fur le Th

M.

M. Nuaife affure que ce furent des P.PETIT. Vers qu'il fit fur la mort de la fameufe Pifcopia Cornara, & qu'il envoya à cette Academie.

16. De Amazonibus Differtatio quâ an verè extiterint necne variis ultro citroque conjecturis & argumentis difputatur. Multa etiam ad eam gentem pertinentia ex antiquis Monumen tis eruuntur atque illuftrantur. Parifiis 1685. in-12. It. Amftelodami 1687. in-12. It. trad. en François fous ce titre : Traité Hiftorique fur les Amazones, où l'on trouve tout ce que les Auteurs tant anciens que modernes ont écrit pour ou contre ces Heroines, & où l'on apporte quantité de Medailles &d'autres Monumens anciens pour prouver qu'elles ont exifté. Leyde 1718. in-8°. 2. tomes. Voici le jugement que le Journal Litteraire porte de cet Ouvrage. » La grande érudition, » dont cet Ouvrage eft chargé, me» rite l'attention de ceux qui fe plai» fent à ces fortes de matieres. C'eft

dommage qu'on n'y voye pas le » fçavoir accompagné de cet efprit » philofophique, qui feul fçait met»tre en œuvre comme il faut les Tome X I. G

P.PETIT,» tréfors que la lecture fournit à la » memoire; c'eft rudis indigeftaque » moles. La traduction Françoife eft trop litterale. La feconde édition Latine faite à Amfterdam eft préferable à la premiere, parce qu'on y a joint quelques additions de l'Au& des obfervations critiques

teur,

de M. de la Monnoye.

17. De Sibylla Libri tres. Lipfie 1686, in-8°. Le but general de ce Livre eft de prouver qu'il y a eu une Sibylle, & qu'elle a fait des prédictions, mais qu'il n'y a eu qu'une feule femme qui fe mêlât dẹ prophetifer, à qui les anciens Auteurs Grecs ayent donné ce nom.

18. Homeri Nepenthes, five de Helena Medicamento luctum animique omnem agritudinem abolente, & aliis quibufdam eadem facultate preditis Differtatio, Ultraj. 1689. in-8°. Cette Differtation, au jugement de M. de Bauval, eft pleine de remarques fçavantes, mais il trouve que M, Petit deffeche quelquefois un peu fes matieres. On voit à la tête l'éloge de M. Petit par l'Abbé Nicaife.

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De natura & moribus Anthro

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