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ŒUVRES

DE M. LE CHANCELIER

D'AGUESSEAU.

TOME TROISIÈME.

NOMS DES LIBRAIRES ASSOCIÉS.

Chez

DELALAIN, l'aîné, rue Saint-Jacques.
Veuve DESAINT, rue du Foin-Saint-Jacques.
NYON, l'aîné, rue du Jardinet, quartier Saint-
André.

SAVOYE, rue Saint-Jacques.

DE M. LE CHANCELIER

D'AGUESSEAU.

TOME TROISIEME,

CONTENANT

LES PLAIDOYERS PRONONCÉS AU PARLEMENT
en qualité d'Avocat-Général, dans les années 1694, 1695 ;
DEUX PLAIDOYERS, l'un du mois de Janvier 1696, l'autre de 1698,
dans la Cause de M. le Prince de Conty & de Madame
la Ducheffe de Nemours;

ET UN PLAIDOYER du mois d'Avril 1696, dans la Caufe de
M. le Duc de Luxembourg, & des autres Ducs & Pairs.

A PARIS,

CHEZ LES LIBRAIRES ASSOCIÉS.

M. D C C. LXXX VI I.

AVEC APPROBATION ET PRIVILÈGE DU ROI,

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SUR LES PLAIDOYERS

CONTENUS DANS CE VOLUME.

LEs recherches que nous avons faites depuis l'année 1693, où le Tome précédent finit, n'ont pu nous procurer que neuf Plaidoyers, prononcés par M. le Chancelier d'Agueffeau, en qualité d'Avocat-Général, dans les années 1694 & 1695 ; mais elles nous ont conduit au tems, où après avoir traité avec tant de fupériorité des Caufes ordinaires, il parut audeffus de celles mêmes qui font d'un ordre supérieur.

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On en trouvera deux de ce genre, dans ce 3 Volume. La premiere intéressoit M. le Prince de Conty & Madame la Ducheffe de Nemours. Il s'agiffoit de fe déterminer entre deux Teftamens de M. l'Abbé d'Orléans, Duc de Longueville, en qui s'éteignit, par une mort précédée d'une longue démence, la poftérité mafculine du fameux Comte de Dunois. Cette circonftance fournit à cet Orateur vertueux un trait d'Eloquence & de Morale tout ensemble, fur le néant des Grandeurs humaines, fi frappant, qu'il s'étoit confervé jufqu'ici dans la mémoire des hommes, par une espèce de tradition du Barreau.

C'étoit, felon son expreffion, la Cause la plus immenfe qui eût été portée à l'Audience. Nous n'en avions pas encore une connoiffance exacte, lors de l'impreffion du fecond Volume. Nous avons reconnu depuis, qu'elle a été plaidée deux fois à la Grand Chambre ; la premiere, à la fin de l'année 1695, & au commencement de 1696, fur l'appel d'une Sentence interlocutoire; la feconde, en 1698, fur l'appel de la Sentence définitive.

Dans la premiere Plaidoierie, les Défenfeurs des Parties furent entendus pendant vingt Audiences, & la Partie publique

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