Vie de Rancé, Volumen1

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Hauman et ce., 1844 - 279 páginas

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Página 194 - Si quelqu'un vient à moi, et ne hait pas son père et sa mère , sa femme et ses enfants, ses frères et ses sœurs, et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple.
Página 253 - Elle avait de la gravité et de la galanterie, du sérieux et de la gaieté ; elle sentait également le docteur, l'évêque et le grand seigneur; ce qui y surnageait, ainsi que dans toute sa personne, c'était la finesse, l'esprit, les grâces, la décence, et surtout la noblesse. Il fallait effort pour cesser de le regarder.
Página 222 - É quoi ! vous êtes étonnée Qu'au bout de quatre-vingts hivers Ma muse faible et surannée Puisse encor fredonner des vers ? Quelquefois un peu de verdure Rit sous les glaçons de nos champs; Elle console la nature, Mais elle sèche en peu de temps. Un oiseau peut se faire entendre...
Página 127 - JVÏADAME , quelque répugnance que je puisse avoir à vous donner l'histoire de ma vie , qui a été agitée de tant d'aventures différentes , néanmoins , comme vous me l'avez commandé, je vous obéis, même aux dépens de ma réputation.
Página 223 - Mille serments couvrent le papier, où se reflètent les roses de l'aurore ; mille baisers sont déposés sur les mots qui semblent naître du premier regard du soleil; pas une idée, une image, une rêverie, un accident, une inquiétude qui n'ait sa lettre. « Voici qu'un matin quelque chose de presque insensible se glisse sur la beauté de cette passion comme une première ride sur le front d'une femme adorée. Le souffle et le parfum de l'amour expirent dans ces pages de la jeunesse, comme une...
Página 16 - L'insulte à la rectitude de la vie ne saurait aller plus loin, il est vrai, mais madame Sand fait descendre sur l'abîme son talent, comme j'ai vu la rosée tomber sur la mer Morte.
Página 253 - Ce prélat était un grand homme maigre, bien fait, pâle, avec un grand nez, des yeux dont le feu et l'esprit sortaient comme un torrent, et une physionomie telle que je n'en ai point vu qui y ressemblât, et qui ne se pouvait oublier quand on ne l'aurait vue qu'une fois. Elle rassemblait tout, et les contraires ne s'y combattaient point.
Página 79 - ... magnifique que les lambris de Versailles. Henri était mon dernier garde-malade : voilà les revenants-bons du malheur. Quand l'orphelin entrait, j'essayais de me lever; je ne pouvais lui prouver autrement ma reconnaissance. A mon âge on n'a plus que les impuissances de la vie. Henri a rendu sacrées mes misères; tout dépouillé qu'il est, il n'est pas sans autorité : chaque matin, je voyais une Anglaise passer le long de ma fenêtre; elle s'arrêtait, elle fondait en larmes aussitôt qu'elle...
Página 91 - Bonaparte à fait son siècle; Louis a été fait par le sien : qui vivra plus long-temps de l'ouvrage du temps ou de celui d'un homme? C'est la voix du génie de toutes les sortes qui parle au tombeau de Louis; on n'entend au tombeau de Napoléon que la voix de Napoléon.
Página 75 - De loin, l'édifice est une arabesque ; il se présente comme une femme dont le vent aurait soufflé en l'air la chevelure; de près, cette femme s'incorpore dans la maçonnerie et se change en tours ; c'est alors Clorinde appuyée sur des ruines.

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