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H. DE Françoife eft apparemment de l'an MONAN-1596.

THEUIL. 4. Oratio qua oftenditur quale effe debeat Collegium Profefforum Regiorum, ut fit perfectum atque absolutum, ab Henrico Monantholio, Medico, Mathematum Profeffore Regio. Parif. 1596. in-8°. Il prononça ce Difcours dans la Salle du College de Cambray.

6. Commentarius in Librum Ariftotelis περὶ τῶν μηχανικών cum Grace textu Ariftotelis emendato, & nova in Latinum verfione. Parif. 1599. in-4°. Comme François Patricius & ferôme Cardan dans fon Livre de proportionibus ont ôté cet Ouvrage à Ariftote, Monantheuil fait dans fon Commentaire tous les efforts pour prouver qu'il eft véri tablement de lui.

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7. Ludus Jatromathematicus, Mufis factus ad averruncandum tres Academia perniciofos hoftes πόλεμο, λιμόν, λοιμόν, feu oratio qua oftenditur non folum uiilis, fed etiam omnino neceffaria feptem Artium Mathematicarum cognitio Medico Hippocrateo & Galenico, habita per quatuor dies

continuos

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H. DE

continuos in Aula Cameracenfi. Pa-
rif. 1597. in-8°. It. Ibid. 1700. in- MONAN◄.

8°.

8. De puncto primo Geometria principio Liber. Lugd. Bat. 1600.. in-4°. Nicolas Goulu, petit fils de Monantheuil,avoit d'abord dans fon éloge donné cet Ouvrage à Thierry de Monantheuil, dont j'ai parlé ci-deffus; mais il s'eft retracté depuis, l'ayant trouvé parmi ceux de Henry de Monantheuil dans la lifte que ce fçavant en a dreffé luimême.

9. Problematis omnium que à 1200. annis inventa funt nobiliffimi demon. fratio. Parif. 1600.

Monantheuil a donné auffi la lifte de fes Ouvrages , tant imprimez que manufcrits, & elle fe trouve à la fuite de fon éloge par Nicolas Goulu. On voit entr'autres parmi ces derniers.

Oratio in Senatu habita anno 1579. adverfus famofum Empiricum Rivierum dictum Roch le Bailly, qui decreti Senatus expulfus eft urbe. Apologie contre ce qui eft écrit de Tome XV.

E

THEUIL

H. DE lui au Livre du Manent & du Ma MONAN-heutre.

THEUIL.

Tous ces Manufcrits fe font perdus à l'exception des Commentaria in jusjurandum Ariftotelis que Jacques Mentel Medecin de Paris, avoit promis de publier, mais il n'a pas tenu fa promeffe.

Kanig dans fa Bibliotheca vetus & nova a fait trois hommes differens de celui dont je viens de parler l'un nommé François, Auteur du Ludus Jatromathemathicus, l'autre appellé Pierre, à qui il attribue le Commentaire fur Ariftote, & le troifiéme Henry à qui il donne de nouveau le Ludus Fatromathematicus. C'est un leger échantillon des fautes dont cet Auteur eft rempli.

V. fon éloge par Nicolas Goulu parmi ceux de la famille des Gexlu, & Bayle Dictionnaire.

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JACQUES PILARINO.

JA

ACQUES Pilarino naquit le 9. J. FILAJanvier 1659. dans l'Ifle de Ce- RINO. phalonie d'une famille noble.

Il paffa à l'àge de dix ans à Venife où il demeura quelques années. Après y avoir fait fes Humanitez, & avoir étudié en Droit, il alla fe faire recevoir Docteur en cette Faculté à Padoüe.

De retour dans fa patrie après une abfence de fix ans, il fe dégoûta bientôt du Droit, & retourna à Venise pour y étudier en Medecine. Il employa deux années à cette étude, après quoi il s'y fit recevoir Docteur.

Il crut que la Medecine lui donheroit la facilité de fatisfaire l'inclination qu'il avoit pour voyager, & ce fut un des motifs qui l'engagea à s'y appliquer.

Il fut en Candie pendant quatre ans au fervice d'Ifmael Capitan Bacha de ce Royaume. De-là il paffa à Conftantinople; mais il n'y

RINO.

pa

J. PILA- demeura pas long-temps. Il alla en 1684. en Valachie avec le titre de Medecin du Prince Cantacuzene. L'an 1687. il retourna dans fa trie, où il trouva fon pere mort. L'année fuivante il fe tranfporta en Mofcovie avec la qualité de premier Medecin du Czar, & revint au bout d'un an dans fa patrie avec la même qualité.

Le Doge François Morofini ayant été élû pour la quatrième fois Capitaine general dans le Levant, le prit à fon fervice, & le retint auprès de lui jufqu'à sa mort qui arriva l'an 1694.

Du Levant Pilarino retourna à Venife, d'où il paffa en Valachie où il demeura l'efpace de quatre ans au fervice du Prince Serbano. Au bout de ce temps il alla faire un tour dans fa patrie, d'où après un féjour d'une année, il repaffa à Venife, & de-là à Livourne, à Smyrne & à Conftantinople, jusqu'à ce qu'en 1701. il fut de nouveau appellé en Valachie par le Prince Serbano qui lui donna une penfion de quinze cens fequins.

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