çois par Ifaac Joubert, fon fils. En L. Jou. voici les titres.. Si on peut limiter que les poifons ne peuvent être baillez à certain jour, ni faire mourir à certain temps. C'eft le dernier Paradoxe de la feconde décade, Qu'il y a raifon que quelques-uns puiffent vivre fans manger durant pluJieurs jours & années. C'eft le fecond Paradoxe de la premiere Décade. Quelques perfonnes ayant trouvé à redire au fentiment de l'Auteur dont ils prétendoient qu'on pouvoit conclure que les jeûnes de Moyfe, d'Elie & de Jefus Chrift n'étoient point miraculeux, M. Joubert fit une addition à fon Paradoxe, qu'il infera parmi fes Opufcules en 1571. & qu'on trouve ici traduite, pour fe défendre contre ces mauvaises conLequences. Son fentiment fut attaqué en lui-même, dans un Ouvrage intitulé: Difcours qui prouve contre Foubert l'impoffibilité que quelques uns puiffent vivre fans manger durant plu-. fieurs jours & années; par Harvet. Niort 1597. in-12. Il ne faut point oublier ici que H BERT. L. Jou-Gafpar Bachot a exécuté le de Tein de BERT. Joubert à l'égard de la troifiéme partie des Erreurs populaires, dont il a fuivi le plan, marqué à la tête de fa premiere partie, mais conformément à fes idées particulieres, dans fon livre intitulé, comme celui de Fou bert; Erreurs populaires touchant la Medecine & Regime de fané. Lyon. Barthelemi Vincent 1626. in-8°. fa me 24. Traité des Arcbufades, contenant la vraye effence du mal, vraye curation, par certaines thodiques indications; avec l'explication de divers Problêmes touchant cette matiere. Plus un difcours en forme d'E pitre, touchant la curation des Arcbufades. Epitome de la Therapeutique des Arcbufades. Traité des Brulures. Le Regime des Blefjes. Paris. 1570. in8°. It. Lyon. Jean de Tournes. 1574. in-8°. It. Ibid. r581. 17-80. 25. Sentence de deux belles queftions fur la curation des Arcbafades, autres playes. La premiere S'il eft pof fible de guerir une Acbufade avec de L'eau fimple & froide; la feconde de La décoction celebrée en Languedoc pour toutes playes & ulceres. Geneve. Ja L. Jou cob S'or, 1577. in -80. 26. Queftion des Huiles, traitée pro- BERT. blematiquement. It. Cenfure de quelques opinions touchant la décoction pour les Arcbufades. Geneve. Jacob Stoer. 1578. in-80. 27. L'Hiftoire entiere des Poiffons, compofée premierement en Latin par Guillaume Rondelet, & traduite en François. Lyon. 1558. in-fol. Du Verdier affure que Laurent Joubert eft Auteur de cette traduction.. 28. Traité des Eaux de Me. Lau rent Joubert. Paris 1603. in-8°. pp. 49. Le Libraire nous apprend qu'aïant trouvé cet Ouvrage en Latin, il l'avoit fait traduire en François Joubert y examine les bonnes & les fuvaifes qualités des eaux, qui fe boivent dans l'ufage ordinaire. V. Petri Caftellani vita illuftrium Medicorum. p. 225. Scevole Sammarthani Elogiorum liber tertius. Les Bibliotheques Françoifes de la Croix du Maine & de du Verdier. Les Eloges de M. de Thou& les additions de Teif fier. Guy Allard, Bibliotheque du Dans phiné, p. 132. Bayle, Dictionnaire. J. DE MARCON VILLE. JEAN DE MARCONVILLE. EAN de Marconville eft fort peu connu,. quoiqu'il ait compofe un affez grand nombre d'Ouvrages, qui ont quelque merite, & qui font recherchés par certains cu rieux. > Son nom eft écrit differemment à la tête de fes Ouvrages; tantôt c'eft Marconville & tantôt Marcouville. Mais comme ceux qui ont compofe à fa louange les piéces de Vers qu'on y voit, l'ont appellé ordinairement de ce dernier nom, il eft à préfumer que c'en étoit la veritable prononciation, quoiqu'il s'écrivit Marconville, fuivant l'ufage de ce temps, qui fe remarque en plufieurs mots, entre autres dans celui de Convent, dont la prononciation eft Couvent. le Ses Ouvrages feuls nous indiquent temps auquel il a vêcu.Le premier, que je connoiffe, eft de l'an 1562. & le dernier de 1574. La Croix du Maine, qui a publié fa Bibliotheque 1584. ignoroit s'il étoit encoe yi LLE C vant dans ce tems-là; ainfi nous ne J. va Il étoit Gentilhomme, ne dans le Il eft étonnant que dans ces Epitres & dans les Préfaces qui les fuivent, il ne nous apprenne pas la moindre circonftance de fa vie. Tout Sce qu'on peut juger par fes écrits, eft qu'il yivoit affez retiré, qu'il s'appliquoit à l'étude avec ardeur, & lifoit beaucoup, & qu'il étoit homme de reflexions. да Catalogue de fes Ouvrages. 1. La Maniere de bien policer la Republique Chrétienne ( felon Dieu, raison & vertu) contenant l'état & of fice des Magiftrats. Ensemble la fource origine de procès, & déteftation d'icelui; auquel eft indiffolublement conjoint le mal & mifere qui procede des. mauvais voifins. Paris. Jean Dallier 1562. in-80. Feüil. 122. L'Epître eft datée de Montgoubert le 7. Décembre 1361. It Rouen. Robert Mallard 1582. 7-80. Feuil. 95. Je ne fçai fi c'est à MARCON VILLE. |