Imágenes de páginas
PDF
EPUB
[ocr errors][ocr errors][ocr errors][ocr errors][ocr errors][ocr errors][ocr errors][ocr errors][ocr errors][ocr errors][ocr errors][ocr errors][ocr errors][merged small]

R. D. FERLUS,

DIRECTEUR-PROPRIÉTAIRE DE L'ÉCOLE DE SORÈZE,

officier de l'UNIVERSITÉ, CHEVALIER DE LA LÉGION-D'HONNEUR.

CHER DIRECTEUR ET VÉNÉRABLE AMI,

Je t'avois offert déjà le tribut de ma reconnoissance dans le temple paisible des Arts ; ma voix ne devoit point en franchir l'enceinte. Mais aujourd'hui que le temple est menacé; aujourd'hui qu'on accuse, qu'on outrage le plus vertueux des hommes, je cède à l'honneur de publier mon amour filial et ma vénération.

Reçois donc ce nouvel hommage; et daigne me pardonner d'avoir associé à mes foiblés vers le touchant ouvrage dont ta bonté m'honora en retour. Sa publication fera connoître l'élévation d'un talent si modeste, et les sentimens qu'il renferme seront ta plus noble justification.

[ocr errors][ocr errors][ocr errors][ocr errors][ocr errors][ocr errors][ocr errors][ocr errors][merged small][ocr errors][ocr errors][ocr errors][merged small][ocr errors][merged small][merged small][ocr errors][merged small][ocr errors][merged small][ocr errors][merged small][ocr errors][subsumed][ocr errors]

PRÉFACE.

Je pourrois me dispenser d'une préface. La seule lecture de cet opuscule, que j'offre aux personnes sages et sans passion, suffiroit, sans doute, pour leur faire apprécier mes intentions. Je dois cependant prévenir les incriminations de ceux que la franche expression de mes sentimens pourroit contrarier.

Ennemi de toute célébrité, je ne la recherche pas en publiant quelques vers, dont je n'attends ni gloire ni honte. C'est encore moins un acte d'ostentation pour fixer les regards sur moi que pour les attirer sur cette école, où je m'honore d'avoir été élevé, et dans laquelle sont encore mes enfans.

Je me flatte que la publicité de mes sentimens, partagés par mes camarades de tout âge, rendra témoignage à la France de cette école, qu'on n'a pas craint de représenter comme un foyer d'athéisme et de sédition, et qui n'est qu'un sanctuaire de religion et de vertus civiles; de ces élèves, dont l'entrée dans la société n'est pas une calamité publique, mais une richesse de plus; de ce directeur enfin, qu'on dénonce comme le propagateur des plus pernicieuses doctrines, qui n'est que l'instituteur le plus sage, le père le plus tendre et le bienfaiteur le plus

noble.

J'ambitionne seulement le suffrage de tout ce qui est bon et honnête. Les méchans et les vicieux ne daigneront peut-être pas m'honorer de leurs injures.

[ocr errors]

En 1818, j'allai conduire mon fils aîné aux exercices publics de l'école de Sorèze, qui ont lieu chaque année le premier lundi de septembre, et terminent l'année classique. J'étois bien aise de le rendre témoin de ces touchantes solennités, pour exciter en lui une noble émulation. m ()})

Ravi de revoir Sorèze après vingt ans d'absence, heureux des souve nirs de ma jeunesse, reconnoissant des soins dont j'avois été comblé par notre digne directeur et par d'excellens professeurs, que je retrouvois avec transport, j'exprimai publiquement tous ces sentimens dans cette épi tre, qui fut accueillie avec beaucoup trop de fave par mes jeunes cama→ rades et par un public brillant et nombreux. Ce moment resterà à jamais dans ma mémoire; c'est un des plus heureux de ma vie.

21971 190 2100 230 Ting91 92 min9i7 „*aldmozno 19vron 92 ob einqua, solquoq taniv 90 „alduseert tud sinôm nuʼup „znotojor 29rbuot 25I beizus,enodelirani, zone id979Ɑ 2491cq 291bast 20lq zob zusov aol zuo quoq éliov trafem nom ô leuko¶ 0 zilqmoons ta0792 ell -9519 bvuon au tuommoit enstag 200 iup ob, ioT 1019x 9920 au 269,efft 291 ob nu'up atomre

momab to fooqa97 ob indit moe shoqq6T 12 vanus 201 19gnolong inseichnoid ui mazzio¶ 2 damol zovir 291 Snob ziov91 9j 'joup d

« AnteriorContinuar »