Oeuvres de Malherbe, Volumen5L. Hachette et cie, 1869 |
Términos y frases comunes
adjectif adverbe aller âme amour anacoluthes assez auroit avecque avez avoit avons bailler beau beauté belle besoin bienfait bienfaits blâmé par Malherbe c'étoit chose cœur connoître contentement courage desirer devoit Dieu Dieux dire donner douleur emplois divers employé Épicure esprit éternelle êtes Etna étoient étoiles en fuite étoit étre eût exemple faisoit fasse figuré fortune garde gloire Henri IV homme honte ingrat j'ai jamais jour jugement l'âme l'article l'autre l'esprit laisser latin m'en main Marie de Médicis mettre monde mort mourir n'en n'y a rien Neptune obligé parler passer peine penser père personne perte De Tunis peur philosophie plaisir pluriel Portes pource préposition préteur pronom propre qu'un raison reconnoissance Reine rendre revanche s'en s'il sage saints Innocents sens sera seroit serviteur seule soleil sommes sorte soupire substantivement sujet terre Téthys trépas trouve verbe vertu veux voluptés Voyez au Lexique Voyez ci-après Voyez ci-dessus Voyez tome yeux
Pasajes populares
Página v - L'excès choquant de Ronsard nous a un peu jetés dans l'extrémité opposée : on a appauvri , desséché et gêné notre langue. Elle n'ose jamais procéder que suivant la méthode la plus scrupuleuse et la plus uniforme de la grammaire...
Página 574 - D'en effacer jamais l'agréable peinture ; Lieux qui donnez aux cœurs tant d'aimables désirs Bois, fontaines, canaux, si parmi vos plaisirs Mon humeur est chagrine, et mon visage triste, Ce n'est point qu'en effet vous n'ayez des appas ; Mais, quoi que vous ayez, vous n'avez point Caliste, Et moi je ne vois rien quand je ne la vois pas.
Página 375 - Véritablement hommes, Et meurent comme nous. Ont-ils rendu l'esprit, ce n'est plus que poussière Que cette majesté si pompeuse et si fière, Dont l'éclat orgueilleux étonnait l'univers; Et, dans ces grands tombeaux où leurs âmes hautaines Font encore les vaines, Ils sont mangés des vers.
Página lxiv - D'arbitres de la paix, de foudres de la guerre ; Comme ils n'ont plus de sceptre, ils n'ont plus de flatteurs ; Et tombent avec eux d'une chute commune Tous ceux que leur fortune Faisait leurs serviteurs.
Página 289 - Apollon à portes ouvertes Laisse indifféremment cueillir Les belles feuilles toujours vertes Qui gardent les noms de vieillir ; Mais l'art d'en faire des couronnes N'est pas su de toutes personnes , Et trois ou quatre seulement, Au nombre desquels on me range , Peuvent donner une louange Qui demeure éternellement.
Página xxxiii - ... la prier, La cruelle qu'elle est se bouche les oreilles Et nous laisse crier. Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre, Est sujet à ses lois; Et la garde qui veille aux barrières du Louvre N'en défend point nos rois. De murmurer contre elle et perdre patience, II est mal à propos; Vouloir ce que Dieu veut est la seule science Qui nous met en repos.
Página 227 - En vain, pour satisfaire à nos lâches envies, Nous passons près des rois tout le temps de nos vies A souffrir des mépris et ployer les genoux : Ce qu'ils peuvent n'est rien ; ils sont comme nous sommes, Véritablement hommes, Et meurent comme nous.
Página 583 - Beaux et grands bâtiments d'éternelle structure , Superbes de matière et d'ouvrages divers, Où le plus digne roi qui soit en l'univers Aux miracles de l'art fait céder la nature : Beau parc et beaux jardins qui, dans votre clôture, Avez toujours des fleurs et des ombrages verts, Non sans quelque démon qui défend aux hivers D'en effacer jamais l'agréable peinture : Lieux qui donnez...
Página 603 - Ceux à qui la chaleur ne bout plus dans les veines En vain dans les combats ont des soins diligents : Mars est comme l'Amour : ses travaux et ses peines Veulent des jeunes gens.
Página 384 - D'Archémore et de lui. Ne te lasse donc plus d'inutiles complaintes : Mais, sage à l'avenir, Aime une ombre comme ombre, et des cendres éteintes Eteins le souvenir. C'est bien, je le confesse, une juste coutume Que le cœur affligé, Par le canal des yeux vidant son amertume, Cherche d'être allégé. Même quand il avient que la tombe sépare Ce que nature a joint, Celui qui ne s'émeut a l'âme d'un barbare, Ou n'en a du tout point.