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M

MASSE: la maffe d'une planete est la quantité de matiere contenue dans le globe de cette planete.

MÉRIDIEN: c'est un des cercles perpendiculaires à l'horizon, & qui passe par le zénith. C'est celui où les aftres, emportés par la révolution diurne, atteignent leur plus grande hauteur, & le milieu de leur courfe de l'orient à l'occident. Ce cercle qui paffe par le zénith, paffe en même tems par les pôles de l'équateur; la partie interceptée entre le zénith du lieu & l'équateur marque la latitude de ce lieu, & fa longitude eft déterminée par le point où ce cercle coupe l'équateur. Voy. Longitude.

MERIDIENNE : ligne tracée fur un plan horizontal, ou vertical, dans le plan du méridien, & où l'image du foleil marque l'instant de midi.

MESURE DES ANGLES : un angle eft formé par deux lignes qui aboutissent au même point; l'écartement de ces lignes fait la grandeur de l'angle. On le mefure par le moyen d'un arc de cercle décrit du point où les deux lignes aboutiffent, pris pour centre: le nombre des degrés du cercle compris dans l'intervalle de deux lignes, est la mesure de l'angle. Que cet arc foit décrit d'un grand ou d'un petit rayon, les degrés feront plus grands ou plus petits, mais il n'y en aura jamais que le même nombre, puifque ce nombre eft déterminé par l'écartement de deux lignes. MICROMETRE: inftrument pour mefurer les petits efpaces.

MOBILE (premier mobile): c'est le nom que les anciens donnoient au mouvement diurne des aftres d'orient en occident.

MOUVEMENT (Moyen): est un mouvement fictif que les aftronômes employent pour calculer la marche & le lieu des aftres, en tenant compte enfuite de leurs inégalités.

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OBLIQUITÉ DE L'ÉCLIPTIQUE: angle de l'écliptique avec l'équateur.

OBJECTIF celui des verres d'une lunette qui est tourné du côté de l'objet.

OCCULTATION : éclipse d'une étoile ou d'une planete par une autre plane te OCTANT : c'eft le nom d'une des phafes de la lune; c'eft le milieu de l'intervalle entre la nouvelle lune & le premier quartier, entre le premier quartier & la pleine lune, entre la pleine lune & le troisieme quartier, entre le troifieme quartier & la nouvelle lune fuivante. Ainfi la lune, dans le cours de fa révolution, se trouve quatre fois dans les octans. OCULAIRE : celui des verres d'une lunette qui eft tourné du côté de l'œil. OPPOSITION: c'est l'aspect de deux aftres, qui vus du centre de la terre', font diamétralement oppofés dans le ciel. Lorsque la lune eft pleine, la terre eft entr'elle & le foleil, & la lune eft oppofée à cet are.

ORBE, ORBITE: c'eft le cercle ou la courbe qu'une planete décrit. OUVERTURE D'UNE LUNETTE : c'eft la largeur ou le diametre du verre objectif qui donne paffage à la lumiere.

Р

PARABOLE: eft une des courbes qui naissent de la fection du cône & dans laquelle les cometes fe meuvent fenfiblement lorfqu'elles approchent du foleil,

PARALLAXE: c'est la différence des pofitions d'un aftre dans le ciel, lorfqu'il eft vu de différens points du globe, ou de différens points de l'efpace. Les planetes, telles que Vénus, Mercure & fur-tout la Lune, ont une parallaxe, à cause de l'étendue de notre globe. Les planetes ont encore une autre parallaxe qui naît du mouvement de tranflation de la terre; en changeant de pofition dans l'efpace, elle voit les planetes répondre à différens points du ciel; c'eft ce qu'on nomme la parallaxe du grand orbe. La parallaxe des fixes feroit celle qui auroit lieu fi la terre, dans fon mouvement, se transportant d'une extrémité de fon orbe à l'autre voyoit changer fenfiblement la position des étoiles. PARALLAXE HORIZONTALE : la parallaxe, qui naît de la grandeur du globe, diminue à mesure que les aftres s'élevent fur l'horizon, & s'évanouit au zenith. La plus grande de toutes, celle qui a lieu à l'horizon, est la parallaxe horizontale.

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PARALLÈLES; on donne ce nom aux cercles qui font parallèles à l'équateur

terreftre ou céleste. On dit que Paris eft fous le parallèle de 49 degrés, c'est-à-dire, fous le cercle parallèle à l'équateur terreftre, & qui en eft

éloigné de 49 degrés. On dit que le foleil eft dans le parallèle de l'étoile nommée Regulus, ou le Cœur du Lion; c'est-à-dire, qu'il est dans un cercle parallèle à l'équateur célefte, & qui paffe par cette étoile.

PARALLELISME DE L'AXE DE LA TERRE : c'est l'inclinaifon conftante de l'axe de rotation de notre globe fur le plan de l'écliptique.

C

PENDULE: Corps fufpendu à un fil ou à une verge de fer, qui ofcille autour d'un centre fon ifochronifme a été découvert par Galilée, & Huygens l'appliqua aux horloges.

:

PÉNOMBRE: c'est l'ombre légere qui commence & qui termine les éclipfes de lune. Elle fe répand fur les points de la lune qui voyent encore une partie du foleil, & où l'ombre épaiffe, l'ombre vraie n'arrive

le foleil leur eft entiérement caché.

PÉRIGÉE: Voyez Aphelie.

PÉRIHÉLIE: Voyez Aphelie.

PÉRIODE voyez Cycle.

PESANTEUR voyez Attraction.

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PÔLES Voyez Axe.

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que lorfque

PRECESSION DES ÉQUINOXES : c'eft la quantité dont l'interfection de l'équateur & de l'écliptique rétrograde fur ce dernier cercle. Le point de l'équinoxe recule & va au-devant du foleil, ce qui fait que l'équinoxe arrive plutôt. En même tems les étoiles, quoiqu'immobiles, paroiffent s'avancer le long de l'écliptique : leur longitude croît continuellement; d'où il réfulte que préceffion des équinoxes, rétrogradation des points équinoxiaux, progreffion ou mouvement des étoiles en longitude, font des expreffions identiques.

PROJECTION: c'est la méthode de rapporter un nombre d'objets diffé

remment placés, & dans différens plans, à un feul & même plan que. l'on fuppofe placé entre l'œil & les objets, ou derriere les objets mêmes. Un tableau eft une projection coloriée. Les cartes célestes ou terreftres font également des projections. On fuppofe l'œil hors du globe de la fphère, regardant tous les objets qui y font contenus, & marquant le lieu de ces objets fur un plan déterminé & convenu. PROJECTION eft auffi l'action de lancer un corps la force qui le lance eft appelé la force de projection.

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QUADRATURE:

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Q

QUADRATURE: c'eft la phase de la lune qui a lieu entre la conjonction & l'oppofition, entre l'oppofition & la conjonction. C'est ce qu'on appelle le premier & le troifieme quartier. C'eft en général pour tous les aftres le tems où une planete, vue de la terre, eft éloignée du foleil de 90 degrés, ou du quart du ciel.

R

REFRACTION : c'eft le détour de la lumiere en paffant d'un milieu dans un autre, en paffant, par exemple, de l'éther dans l'air, ou de l'air dans le verre ou dans l'eau.

RÉGULUS: étoile qui eft placée au Cœur du Lion.

ROTATION : mouvement d'une planete autour de fon axe.

S

SAROS période des anciens Chaldéens.

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SECTEUR inftrument d'aftronomie qui embraffe une portion quelconque de la circonférence, Un fecteur de cercle, un fecteur d'ellipfe eft un espace renfermé par une portion de la courbe, & par deux rayons menés où au centre du cercle, ou au foyer de l'ellipfe.

SEXTANT: inftrument d'aftronomie, ainfi nommé, parce qu'il embrasse la fixieme partie du cercle.

SIDÉRALE : fignifie ce qui concerne les étoiles. L'année fidérale eft celle qui eft réglée par le retour du soleil à une même étoile..

SINUS : fi par les extrémités d'un arc de cercle, on mene une ligne droite

cette ligne eft nommée la corde de cet arc, & la moitié de cette ligne eft le finus de la motié de ce même arc. Ces finus font d'un grand ufage dans la géométrie & dans l'aftronomie.

SIRIUS: étoile de la conftellation du grand Chien.

SOLSTICES : c'est le point de l'orbite du foleil où cet aftre s'élève le plus haut,

ou s'abaiffe le plus bas fur l'horizon. Dans ce point, dans l'instant du folftice, il ceffe de monter & commence à defcendre, ou bien il ceffe de defcendre pour commencer à remonter.

Tome H.

Bbbbb

SPHÈRE : comme la vue s'étend de toutes parts à la même distance, tout ce que nous voyons paroît rond ou fphérique. Le monde prend la figure d'une boule, c'est pourquoi nous difons la fphère celefte, pour défigner la concavité apparente qui nous environne de toutes parts. Nous donnons 2 encore le nom de fphère à la répréfentation artificielle de ces cercles. On dit Finclinaifon de lafphères pour défigner la pofition de ces cercles fur l'horizon. SPHÉROÏDE: folide qui n'eft qu'un globe aplati ou alongé. Le fphéroïde differe d'un globe comme l'ellipfe differe d'un cercle.

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STYLE ble nouveau style est la maniere do darer, en admettant la réforimation grégorienne. Le vieux ftyle eft célai qui n'admet pas cette réforest mation. Le style d'un cadran folaire est une pointe élevée dont l'ombre montre les heures; le style eft un petit gnomon.

SYZYGIES: Conjonction ou opposition de la lune. La ligne des fyzygies eft la ligne où arrivent ces conjonctions & ces oppofitions.

? T

TEMS VRAI OU APPARENT : c'eft celui que marque chaque jour le foleil. Le tems moyen eft celui qui auroit lien fi le foleil se mouvoit toujours d'un mouvement égal. Les aftronômes tiennent compre de la différence de ces deux tems par le moyen d'une équation qu'ils nomment l'équation du tems.

TRAJECTOIRE eft la courbe décrite par un corps en mouvement. Les

ellipfes des planetes, les paraboles que les cometes femblent décrire, en approchant du foleil, la toute courbe que, fuit un rayon de lumiere dans l'atmosphère, font des trajectoires.

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TRIGONOMETRIE fcience des triangles...

TROPIQUES: ce font des cercles parallèles à l'équateur, où le foleil atteint fa plus grande diftance de ce cercle: arrivé là, il commence à s'en rapprocher; il femble retourner en arrière, c'eft pourquoi les anciens ont donné à ces cercles le nom de tropiques.

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VARIATION : troisieme inégalité de la lune, découverte par Tycho

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