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fut deux fois Recteur, en 1566. & M.NEAN 1576.

Il mourut le 23. Octobre 1581.

âgé de 52. ans.

Il avoit époufé le 12. Février 1555. Catherine Muhlpfort, qui mourut en 1613.

rum

Catalogue de fes Ouvrages.

,

1. Synopfis Menfurarum & Pondeponderationifque menfurabilium fecundum Romanos, Athenienfes, Georgos & Hipporatros, ex præftantiffimis Autoribus bujus generis contracta. Accefferunt que apud Galenum hactenus extabant de Ponderum & Menfurarum ratione vehementer depravata, nunc Gracè & Latinè multo correctiora. Bafilea 1555. in-4°. Plufieurs Bibliothecaires ont mis mal à propos cet Ouvrage parmi ceux de Neander de

Sorar.

2. Methodorum in omni genere artium brevis & fuccincta vohynos. Bafilea 1556. in-8°.

3. Difputatio inauguralis de Thermis. Jena 15.58. in-4°. C'eft la Thefe qu'il foutint à fa promotion au Doc

torat.

4. Phyfice, feu Sylloge Phyfica re

DER.

M.NEAN- rum eruditarum ad omnem vitam uti

DER.

lium; partibus duabus, ex prælectioni bus Michaëlis Neandri. Lipfie 1585.

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1591. in-8°. Jean Moller dans fon Homonymofcopia p. 7e5. prétend que van der Linden s'eft trompé, en attribuant à Neander de Jochemfthal cet Ouvrage, qui appartient à celui de Soraw; mais l'erreur eft de fon côté, puifque Gafpar Zeumer dans les vies des Profeffeurs de Jene le donne fans hefiter à celui de Jochemfthal, à qui en effet il paroit mieux convenir qu'à l'autre.

5. Spherica elementa, cum Computo Ecclefiaftico. On ne marque point la date de l'édition de cet Ouvrage.

V. Adriani Beieri Nomenclator Rectorum & Profefforum Jenenfium. Jena 1658. in-12. Jo. Cafparis Zeumeri Vite Profefforum Jenenfium. Jena 1711. in-8°. Freheri Theatrum Virorum Doc torum. P. 1279.

LUC

LUC

L

GAURI C.

VC Gauric naquit à Gifoni dans L. Gaula Principauté Citerieure, au RIC. Royaume de Naples, le 12. Mars

1476.

Il s'appliqua beaucoup aux Mathematiques, dans lefquelles il fe rendit habile pour fon temps; mais il eut fur tout une paffion finguliere pour l'Aftrologie judiciaire. On pretend que fon habileté en cette prétendue science, fut fi grande, qu'il prédit plufieurs évenemens confiderables, qui arriverent effecti

vement.

La plus confiderable de fes predictions fut celle qu'il fit à Jean Ben tivoglio, Seigneur de Boulogne en Italie, pendant quelque féjour qu'il fit en cette ville en 1506. Il lui prédit que la même année il feroit chaf fé de cette ville, & privé de fa Souveraineté; ce qui n'étoit pas difficile à conjecturer par les cruautés Bentivoglio exerçoit depuis longtemps, & les mefures que le Pape Tome XXX.

N

que

RIC.

L.GAU-prenoit alors pour venir l'attaquer. Une prediction femblable ne pouvoit qu'irriter Bentivoglio, qui l'ayant fait faifir auffitôt, lui fit donner cinq fois l'eftrapade. Teiffier, qui rappor te ce fait d'après Tollius, ajoute de fon chef que Gauric mourut miferablement, au milieu des tourmens de ce fupplice douloureux; Tollius ne dit rien de femblable, & n'avoit garde de le faire, puifque Gauric vêcut encore cinquante-deux ans depuis. Mais il nous apprend une au tre particularité, c'eft que Barthele mi Coclés, ami de Gauric, qui excelloit dans la Chiromancie, fcience auffi frivole que l'Aftrologie, l'avoit averti de ne pas donner lieu aux cruautez qu'il prevoyoit qu'on dẹvoit exercer contre lui, & que Gauric n'avoit tenu aucun compte de cet avertiffement.

Cet évenement à donné occafion à Trajan Boccalini d'introduire dans fes Ragguagli di Parnaffe (a) Gauric fe plaignant à Apollon du cruel trai tement qu'il avoit reçû de Bentivoglio, qu'il demandoit qu'on punît (a) Cent. 1. Rag. 35.

d'une peine proportionnée à fon inhumanité; fur quoi Apollon lui demanda par quelle fcience il avoit pû prevoir la difgrace de Bentivoglio. Gauric lui ayant répondu que c'étoit par l'admirable fcience de l'Aftrologie judiciaire, à laquelle il s'étoit fort appliqué, Apollon lui repliqua qu'il s'étonnoit que cette fcience qui lui avoit decouvert l'infor tune d'un autre, ne lui eût pas fair connoître la fienne propre. Sur quoi Gauric dit que c'étoit

parce qu'il

ignoroit le moment de fa naiffance, dont fon pere n'avoit pas eu foin de conferver le fouvenir. Mais Apollon fe mocquant de cette réponse, & ne témoignant que du mépris pour fa prétendue fcience, lui dit qu'il étoit un fou, qui meritoit le traitement qu'on lui avoit fait, parce que les hommes fages & prudens n'ont gar de d'annoncer de mechantes nouvelles aux Princes, qui d'ordinaire ont les oreilles delicates, & qui ne veulent entendre que des chofes, qui leur faffent plaifir; & qu'en leur prédifant des évenemens facheux, il femble qu'on fouhaite qu'ils arri

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