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tarum doctrinarum judicium, & adi- S. CHIA tum aperiunt ad novas inveniendas. RAMON Cafena 1639. in-4°.

13. Cafena Hiftoria libris xv1. ab initio Civitatis ad hæc tempora, in qua totius interdum Italia ftatus defcribitur. Cafera 1641: in-4°.

14. De atra bile, quoad mores attinet, libri tres. Parif. 1641. in 8°. Cet Ouvrage eft dedié à M. Naudé. On a mis mal à propos dans le Privilege que l'Auteur étoit Médecin du Pape; il ne l'a jamais été.

,

15. Anti-Philolaus, in quo Philolaus redivivus de terra motu & folis ac fixarum quiete impugnatur necnon pofuio eadem de re Copernici confutatur, & Galilai defenfiones rejiciuntur. Cafena 1643. in-4°. Cet Ouvrage eft contre celui qu'Ifmaël Boulliaud avoit publié fous le titre de Philolaus, few de vero fyftemate Mundi. Amftelod 1639. in-4°.

16. Defenfio ab oppugnationibus Fortunii Liceti de fede Cometarum. Cafena 1644. in-4°.

17. De Univerfo libri xv1. Colonia 1644. in-4°.

18. De Altitudine Caucafi liber unus

TI..

S. CHIA- Cura Gabrielis Naudai editus. Parif. RAMON 1649. in-4°.

TI.

19. Philofophia naturalis methodo refolutiva tradita, feu de principiis & communibus affectionibus rerum naturalium libri x1. Casena 1652. in-4°.

20. Opufcula varia Mathematica primum edita. Videlicet.. 1o. De Phafibus Luna. 2°. De Horizonte fenfibili.. 3°. De ufu fpeculi pro libella, & de tota libratione. 4o. Ex infpectione imaginis fubjecti per reflexionem ex aqua. quiefcente in vafe inveftigare quanta fit Diameter terra. 5o. De altitudine Caucafi. Bononia. 1653. in-4°. Ce dernier Ouvrage avoit déja été imprimé à Paris ainfi quand on dit qu'il paroît ici pour la première fois, il faut entendre cela de l'Italie.

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21. Commentaria in Ariftotelem de. Iride, de Corona, de Pareliis & Virgis, editore Petro Ruinetto. Cafena. 1654. in-4°. Chiaramonti étoit un.Sectateur fidele d'Ariftote.

22. In quartum Meteororum Ariftotelis. librum Commentaria ; editore Felice Petro Gallo. Venetiis 1668. in-4°. 23, Delle Scene e Teatri. opera pofuma. In Cefena 16.75, in-4°..

V. Un Recueil In Parentalibus Scipionis Claramontii. Cafena 1653. in4o où l'on trouve les pieces fuivantes. 1°. Dominici Jofephi Rofini Cafenatis Doctoris Philofophi & Medici Oratio in parentalibus Scipionis Claramontii habita Cafena in Templo S. Francifci, 2°. Quelques Epitaphes. Les dates de ces Epitaphes ne s'accordent pas entre elles, ni avec cellede l'Oraifon funebre fur le jour de la mort de Chiaramonti; mais la difficulté, que cela pourroit faire, eft terminée par ce qu'on lit par tout, qu'il eft mort la veille du jour de S. François. 3°. Defcritioni delle nobili effequie celebrate in S. Francefco di Cefena l'anno 16.52. li Decembre e nella fala dell' Accademia degli Offufcati li 31. Genaro 1653. al sign. D Scip. Chiaramonti, Ombreggiata da Blatebal Sinori. 4°. Orazione del fign. Tomafo Maffei, Dottore dell' una e l'altra Legge, fatta ne' funerali del figna Scip. Maffei celebrati nell' Accademia degli Signori Offufcati. 5°. Diverfess Poëfies Italiennes à sa loüange..

4.

S. CHIA

RAMON

TI.

CECCO D'ASCOLI.

CECCO

CECC

D'ASCOLI..

ECCO d'Afcoli étoit de la famille des Stabili, & fe nommoit proprement François degli Sta. bili: mais il porta toûjours le nom de Cecco d'Afcoli, & c'eft fous celuilà qu'il eft le plus connu. Cecco eft un diminutif de Francefco, & Afcoli eft le lieu de fa naiffance.

Il naquit donc à Afcoli, ville de la Marche d'Ancone, vers l'an 1250. de Simon degli Stabili, bon Bourgeois de ce lieu.

Il fut élevé avec beaucoup de foin, & paffa par toutes les fciences, dans lefquelles il fe rendit habile pour fon temps. Il apprit la Poëfie, la Philofophie, la Théologie, la Médecine, & les Mathematiques. C'eft principalement dans cette derniere fcience qu'il s'eft fair un nom : il s'y crût même affez de capacité pour promettre aux Magiftrats d'Afcoli, de faire venir jufqu'aux murs de cette ville la mer Adriatique, qui en eft éloignée de fix

lieuës; afin d'y attirer le commerce, CEcco & de la rendre par là floriffante. D'ASCOLI Mais cette promesse ne fut point acceptée, parce qu'on ne jugea pas à propos d'acheter un avantage incertain, par la perte de l'avantage réel qu'on trouvoit dans la fertilité des terres voisines, appellées la vallée de Tronto, du nom d'une riviere qui Farrofe.

La réputation de fa capacité étant venue aux oreilles du Pape Jean XXII. qui refidoit à Avignon, ce Pontife le fit venir auprès de lui, & le prit pour fon Médecin. Mais il ne conferva pas long-temps ce pofte: la jaloufie, que quelques perfonnes concurent contre lui à la Cour du Pape, lui caufa des defagrémens, qui l'obligerent bientôt à l'abandonner.

Il retourna alors en Italie, où il fe vit recherché de tous côtés. Il prefera la ville de Florence, apparemment à caufe des fçavans, qui y vivoient alors; en effet il y contrac ta une étroite amitié avec le Dante & avec plufieurs autres perfonnes d'efprit.

Nous apprenons des œuvres de

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