8. Athleta Chriftianus. Cet opufcu- J. Dar les est de l'an 1615. L'Auteur y exa- tis. mine pourquoi on a donné le nom d'Athletes aux Chrétiens. 9. Præfatio in aperiendis scholis habita: De recta docendi & discendi ratione, & quod Artes nec fcindi, nec in compendia traduci, fed labore & legitimo tempore ab Autoribus & fcriptoribus earum de integro debent disci & fine fruftratione doceri. Ce discours est de l'an 1647. 10. Epistola ad Urbanum VIII. P. M. pro Facultate Juris Pontificii in Vniverfitate Parifienfi. Elle est de l'an 1623. 11. Querela Fati inofficiofi, seu de vindiciis virtutis à mala fortuna & de inimicitiis inter Musas & Paupertatem. Parif. 1625. in-8°. 12. Libellus supplex pro Regiis Profefforibus, ad Ill. V. D. Nicolaum de Bailleul. 13. Libellus de Urbicariis & fuburbicariis Regionibus & Ecclefiis. Parif. 1620. in-8°. Ce font là tous les Ouvrages contenus dans le Recueil publié par Dou jat. Dariis a fait encore les suivans, J. DAR-qui ne s'y trouvent pas. TIS. G. DES AUTELS. 14. Ludovicus Decennis, sive Panegyricus in Ludovicum XIII. Galliarum Regem. Parif. 1611. in-80. 15. Discours sur le secours demandé au Roi par l'Empereur. Paris 1620. in-8°. 16. Liber fingularis de Consanguinitate & Affinitate. Parif. 1623. in-8°. 17. Libri tres de Ordinibus & Dig nitatibus Ecclefiafticis, in quibus breviter refpondetur ad Apparatum & Tractatum Claudii Salmafii de Primatu Petri. Parif. 1648. in-4°. V. Sa vie par Jean Doujat. GUILLAUME DES AUTELS. G VILLAUME des Autels, com me du Verdier & la Croix-duMaine l'écrivent, ou des Autelz, comme il l'écrivoit lui-même, naquit vers l'an 1529. à Montcenis en Bourgogne, de Syacre des Autels, Gentilhomme de ce pays, dont il a fait l'Epitaphe en ces termes. Appren, Passant, quel fruyt aves los G. DES Gisent ici, la suivit tout son âge : Qui en mourant laissa à son fils seul AUTELS. La pouvreté, les affaires, le deul Et bon renom, pour tout fon héritage. Il étoit parent de Pontus de Tyard; & il nous apprend à quel degré, lorsque dans une Ode qu'il lui adrefse, il lui dit: Etienne ton ayeul, frere Il avoit un Château à Vernoble près de Bissy dans le Charolois, non tant riche que noble. C'est ainsi qu'il le qualifie. Il étudia pendant quelque temps en Droit à Valence; mais on ne sçait point quel usage il fit de cette science. La Poësie Françoise fit le principal objet de fon occupation, cependant il y réussit mal. Il sçavoit du Latin & du Grec, & ce lui fut occasion de mêler dans ses vers trop d'érudition à l'exemple de Ronsard, qu'il appelle son ami. D'ailleurs fon stile est extrêmement embarrasfé, & peu naturel, & on a affez souvent beaucoup de peine à l'entendre; mais on n'y perd rien, tout ce qu'on a de lui, ne contenant que des choses fort G. DES communes & fort triviales. AUTELS. Il avoit une maîtresse, qu'il appelle sa Sainte, & pour laquelle il declare par tout qu'il n'a qu'un amour pur, fpirituel & Platonique. Il nous apprend dans son Amoureux repos, qu'elle se nommoit Yse, & qu'elle demeuroit à Romans dans le Dauphiné. Peut-être étoit-ce une maîtresse imaginaire, qu'il s'étoit forgée pour pouvoir fatisfaire la passion qu'il avoit de verfifier. Au reste on voit par le même Ouvrage, imprimé, lorsqu'il n'avoit encore que 24. ans, qu'il étoit alors marié, & que fa femme se nommoit Jeanne de la Bruyere. On ignore les particularités de fa vie, & il ne nous est connu que par ses Ouvrages, que cependant on ne lit plus à present, quoique quelques curieux les recherchent moins pour leur merite que pour leur rareté, & qu'on peut mettre au nombre de ceux qui ne font bons à rien. Les derniers qu'on ait de sa façon font de l'an 1560. Cependant la Croix-du-Maine dit qu'il florissoit l'an 1570. & qu'il ne sçavoit point, G. DES s'il étoit encore vivant en 1584. lorfqu'il publia sa Bibliotheque Françoi- AUTELS, fe. Catalogue de ses Ouvrages. 1. Le mois de May de Guillaume des Autels. Lyon. Olivier Arnoullet. Il composa ce petit Ouvrage, qui est en vers, dans fa jeunesle, comme le marque du Verdier. 2. Traité touchant l'ancienne Ecriture de la langue Françoise & de fa Poësie, contre l'Ortographe des Meygretistes. Lyon. in-16. Cet Ouvrage a été imprimé sous le nom de Glaumalis de Vezelet, qui est l'Anagramme de Guillaume des Autels, & tend à refuter un livre de Louis Meigret, qui vouloit introduire une nouvelle Ortographe. Ce dernier lui repondit dans un second livre, qu'il intitula : Defenses de Louis Meigret touchant fon Ortographe Françoise, contre les Cenfures & Calomnies de Glaumalis. Pa ris 1550. in-4°. 3. Repos de plus grand travail. Lyon. Jean de Tournes 1550. in-8°. pp. 141. Il marque dans sa preface que ce sont ici les Poëfies qu'il a composées depuis fa 15. année jusqu'à la 20. On Tome XXX. B |