déja beaucoup ; mais il pouvoit en N. CAcore demander grace sur les digres- THERIsions continuelles, qui font perdre NUT. de vûë le sujet principal qu'il se propose de traiter, & sur plusieurs autres defauts aussi eflentiels.

Ausli ne trouvoit-il point d'Imprimeur , qui voulûr faire les frais d'imprimer ses Ouvrages, & il étoit obligé de les faire lui-même. C'étoit pour cette raison qu'il les compofoit fi courts, qu'il employoie de mauvais papier, & qu'il n'y mettoir point de frontispice. Son econonic en ce genre alloit fi loin, que quand ses opuscules étoient trop étendus pour pouvoir tenir dans une ou deux feüilles in-4. d'impreslion, c'est-àdire, dans quatre ou huit pages,

il faisoit finir à la fin de la quatrieme ou de la 8e. & renvoyoit le reste à un autre fois.

On lit dans le Managiana tom. 2. P: 361. une chose aflez finguliers sur l'adresse dont il se servoit pour repandre ses Ouvrages. 30 Comme o » ils n'étoient pas d'un grand débit,

dit-on , & qu'aucun Libraire n'clle » voulu s'en charger, M. CatheriTome XXX.

R

NOT.

N. CA- v not , quand il venoit à Paris, fe THERI- » chargcoit de quantité de ses exem

plaires en blanc (car on n'en a jav mais vû autrement) & passant par »» dessus les Quais, il faifoit femblant » de regarder les vieux livres qu'on » y étale; & tirant de la poche cinq so ou fix de ses exemplaires, il les w fourroit adroitement parmi ces » vieux livres. C'est la méthode qu'il » avoit inventée dès qu'il commenso ça d'écrire, & qu'il a continuée

jusqu'à la mort pour immortaliser » fon nom.

Au reste quoique ce ne fût genie des plus sublimes , son amour pour les Lettres-lui a fait faire des recherches , principalement sur l'Histoire du Berry, & sur les Professeurs de Bourges, qui méritent qu'on ne méprise point absolument tout ce qui vient de lui.

Ses opufcules peu recherchés autrefois, commencent à le devenir maintenant, à cause de leur rareté ; & de la difficulté de les rasfembler : circonstances , qui font le merite de bien des livres, dont on ne feroit point de cas sans cela. On ne les trou

pas un

THER1

NOT.

ve plus que dans les Cabinets des N. CAcurieux, dont aucun même n'en à le recueil complet.

On assure qu'il a mis cent trente traités au jour. Je ne sçai si ce calcul est juste ; mais je n'en ai pû decouvrir que 118. dont la plus grande partie m'a passé par les mains,

Catalogue de ses Ouvrages,

1. Calendrier Historique de Bour. ges des années 1656. & 1657. Catherinot le marque à la fin d'une des Listes de ses Ouvrages, ajoûtant qu'il faut le revoir.

2. Notà ad Testamentum Pitheanum. Biturigis 1660. in-12. pp: 20. Le Testament n'y est point de suite, mais seulement par parcelles.

3. Note ad Altercationes Hadriani 'Imperatoris

. Avarici Biturigum. 1660. in-12. pp. 56.

4. Observationum Conjecturarum liber 1. Biturigis 1660. in-12. pp. 36. Ces observations roulent sur le Droit, aussi bien que les trois livres fuivans.

ş. Epigrammatum liber primus. Bi. turigis 1660. in-12. pp. 20. Les Poëfies de Catherinot font peu de chos

THERI

NOT

N. CA- fe , & ne meritent aucune attention:

6. Epigrammatum liber. Secundus. Biturigibus 1660. in-12. pp. 20. Catherinot ayant trouvé à ce second livre quelques fautes d'impresion , écrivit pour les corriger la lettre suivante.

7. Benigno Leclori Nicolaus Catha. rinus , in-12. pp. 2. Elle est datée du 69. Août 1660.

8. Epigrammatum liber tertius. Biturigibus 1660. in 12. pp. 20.

9. Observationum conje&turarum liber II. Avarici Biturigum 1661. in12. pp. 43

10. Obfervationum & Conjecturarum liber III. Ibid. 1661. in-12. pp. 40.

11. Epigrammatum liber quartus. (1661.) in-12. pp. 20.

12. Epigrammatum liber quintus, in-12. pp. 20. La date est du mois d'Octobre 1661. Rien de plus froid & de plus puerile que toutes ces Epigrammes.

13. Nota ad Sympofi Enigmata, in-12. pp. 52. Darées du mois d'Octobre 1661.

14. Obfervationum Conjectura

NOT.

tum liber IV. Avarici Biturigum 1661. N. CAin-1 2. pp. so. Daté du mois de Dé- THERIcembre.

15. Differtations du Droit François. (1662.) in-4°. fort petit. PP. 24. On у examine quelques articles du Droit François.

16. Le Franc-Aleu de Berry ; factum pour le sieur de Tizay. (1652.)

17. Courames Generales du Berry, avec un Traité des Coutumes, Bourges 1663. in-16. Son traité des Coutumes de France a été inseré par M. Gueret, dans les oeuvres de M. le Prêtre , qui étoit son allié; comme il nous l'apprend lui-même, dans le préambule du Journal du Parlement de Denys Catherinot , son

pere,

dont je parlerai plus bas.

18. Les Anticommune aux ; écrit pour le fier de Coulon sur Auron. (1663.) C'est un factum pour Catherinot luimême, qui étoit Seigneur de Coulen.

19. Coûtume Manuscrite du Berry ; non achevée d'imprimer, dit-il dans ses listes. Je ne sçai, li elle l'a été entierement. (1664.)

20. Epigrammatum liber 6. 7. eta

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