G. DES AUTELS. voit dans ce Recueil d'abord diverfes fortes de Poësies; ensuite p. 62. un Dialogue moral en vers, dont les personnages font: Vouloir divin, Ignorance, le Temps, Verité; enfin p. 97. un autre Dialogue moral, auffi en vers, fur la devise de M. le Rev. Cardinal de Tournon, Non quæ fuper terram, joué à Valence devant lui le Dimanche de My-Carême 1549. Les perfonnages font: le Ciel, l'Esprit, la Terre, la Chair, l'Homme. Des Autels étudioit apparemment dans ce temps-là en Droit. 4. Fanfreluche & Gaudichon, Myshistoire baragouyne, de la valeur de dix Atomes, pour la recreation de tous bons Fanfreluchistes. Lyon. Jean Diepi in-8°. Jean Diepi est le nom renverfé de l'Imprimeur Jean Pidier, qu'on prononçoit Pidie. It. Rouen. Nicolas Ecuyer, in-16. d'environ cent pages. Des Autels composa cet Ouvrage pendant son séjour à Valence, à l'imi cation du Pantagruel de Rabelais; mais il n'y reffemble en rien; & fi d'en est une copie, c'en est certainement une fort mauvaise; car rien n'eft plus platni plus fade.. 5. Replique de Guillaume des Autels G. DES aux furieuses defenses de Louis Mei-AUTELS. gret. Avec la suite du Repos de l' Auteur. Lyon ISSI. in-8°. pp. 127. La replique produifit un nouvel Ouvrage de Meigret, qui y opposa la même année une Reponse à la dezesperée replige de Glaomalis de Vezelet, transformé en Gyllaome des Aotels. Ce fut par-là que finit leur difpute. La suite du Repos de plus grand travail, qui commence à la p. 75. contient de nouvelles Poëfies diverses, du mê me goût que les précedentes. 6. Amoureux Repos de Guillaume des Autels, Gentilhomme Charolois. Lyon 1553. in-8°. pp. 150. non chiffrées. On voir à la tête son Portrait au tour duquel il est marqué, qu'il avoit alors 24. ans. Celui de sa maîtresse est à côté, & l'on y a marqué qu'elle avoit 20. ans dans ce tempsb. Ceci s'accorde avec ce qu'il dit dans son Repos qu'elle étoit née le 16. Février de l'année en laquelle fe fit la ligue de Cambray, c'est-à-dire : de l'an 1533. Ce Recueil est divisé en trois parties, dont la premiere incitulée: Amoureux repos, contient G. DES differentes pieces, où il parle de sa AUTELS. maîtreffe. La seconde, qui a pour ti tre Façons Lyriques est composée d'Odes. La troisiéme renferme une Elegie & des Epigrammes. 6. On trouve à la p. 230. des Poëfies de Charles Fontaine une Epitre en vers, fous le nom de G. Teshault, qui est de Guillaume des Autels. Il y parle avec beaucoup de mépris d'un Poëme de Paul Angier, uniquement pour faire plaifir à Fontaine, qui y étoit attaqué. د 7. La paix venue du Ciel en vers héroïques. Plus le tombeau de l'Empereur Charles-Quint en douze Sonnets. Paris in-4°. Cet Ouvrage est apparemment de l'an 1558. puisque Charles-Quint mourut le 21. Septembre de cette année. 8. Encomium Gallia Belgica. G. Althario Autore. Accefferunt & alii aliquot ejusdem verficuli. Antuerpie. Christ. Plantin. 1559. in-4°. Ces Poësies ont été inferées dans le premier tome des Delicia Poëtarum Gallorum P. 53. 9. Remontrance au peuple François de son devoir en ce temps envers la Ma jesté du Roi; à laquelle sont ajoutez trois G. DES éloges de la Paix, de la Treve, & de AUTELS. la Guerre. Paris. André Wechel 1559. in-4°. Cet Ouvrage est en vers. 10. Harangue au peuple François contre la Rebellion. Paris. Vincent Sertenas 1560. in-4°. Cette Harangue est en profe; l'Auteur l'écrivit à l'occasion de la conjuration d'Amboise. II. Ode responsive à une autre de Charles de Rouillon, & quelques Sonnets. Avec les Odes de Rouillon imprimées à Anvers par Plantin en 1560. in-8°. La Croix-du-Maine dit, qu'il a traduit du Latin en vers François les fix livres de la Nature des choses de Lucrece. Mais cette version n'a point paru. V. Les Bibliotheques Françoises de du Verdier & de la Croix-du-Maine. P. Buo NANNI. PHILIPPE BUONANNI. P HILIPPE Buonanni naquit à Rome le 7. Janvier 1638. de Louis Buonanni. Après avoir fait ses études d'Humanités, pendant lesquelles il s'appliqua au dessein, qu'il cultiva toute sa vie avec succès, il entra dans la Compagnie de Jesus le 4. Octobre 1654. dans fa 17. année. Col Son novitiat fini, il passa au lege Romain, où il fit sa Philofophie fous le P. François Eschinardi, dont il apprit aussi les Mathematiques. L'Optique lui plut fur tout, & il voulut apprendre à faire des verres de Lunettes & de Microscopes. On l'envoya enfuite à Orviete pour y professer les Humanités, fuivant la coûtume. Lorsqu'il eut donné à cet exercice le temps prescrit, il retourna au College Romain pour y étudier en Théologie. Ayant été ordonné Prêtre, & fair fes vœux; il alla enseigner la Philo-fophie à Ancone. La connoissanes des. |