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liis Gracis,& ejufdem Gorrai annota

J. DE

GORRIS. tionibus. Accedit in fine ejufdem de Lepore Marino ad Guilielmum Rondele

tium Apologia. Parif. Morel. 1557. in-4°. La verfion en vers Latins des deux Poëmes de Nicander faite par de Gorris, eft eftimée pour fon Elegance. Leger du Chêne les à fait entrer dans un Recueil de Poëfies qu'il a donné en 1560. in- 16.

7. Definitionum Medicarum libri 24. litteris Græcis diftincti. Parif. 1564. in-fol. It. Francofurti 1578. & 1601. in-fol. De Gorris a traduit en François la Préface, qu'il a mife à la tête de cet Ouvrage, & cette traduction a été imprimée à Paris en 1564. comme nous l'apprenons de la Bibliotheque Françoise de la Croix du

Maine.

8. Joannis Gorrai Opera. Definitionum Medicarum libri 24. à Johanne Gorrao filio locupletati, & acceffione magna adaucti. Nicandri Theriaca

Alexipharmaca, cum Interpretatione & Scholiis ejufdem. Hippocratis libelli de genitura, & natura pueri, Jusjurandum, de Arte, de prifca Medicina, de Medico, eodem Interprete,

cum annotationibus, & adjectis uni

J. DE

cuique libello brevibus Scholiis. For- GORRIS. mula Remediorum, quibus Medici vul

go utuntur, Autore Petro Gorreo, Bi turicenfi. Parif. 1622. in-fol.

Jean de Gorris le fils, qui a donné cette édition des Ouvrages de fon pere, a augmenté fes definitions de Medecine prefque au double, ayant travaillé pendant 20. ans à fuppléer à ce qui y manquoit. Il a publié outre cela quelques Ouvrages, entre autres celui-ci.

Difcours de l'Origine, des mœurs, fraudes, & impoftures des Charlatans.

Paris 1622. in-8°.

Lindenius a mis fort mal à propos parmi les Ouvrages de notre Auteur, le fuivant.

Joannis Gorrai, Doctoris Parifienfis, & Medici Regii Opufcula quatuor. Quæftiones due Cardinalitia Matutinis difputationibus ad difcutiendum propofita in Scholis Medicorum Parifienfium. I. An Medicorum Parifienfium frequentes Phlebotomie jure an injuria accufentur ? II. An Methodus Medendi Medicorum Parifienfium omnium Saluberrima? Quaftionis utriuf

J. DR que affertiones fingula confirmantur ex GORRIS. enarratis Hippocratis & Galeni locis. Item de ufu Vene Sectionis ad curandos morbos fecunda cogitationes. Nec non brevis animadverfio in libellum Johannis Lanai, Chirurgi Togati Parifienfis, quo Aphorifmos Hippocratis in novum ordinem digeffit. Parif. 1660. in-4°. pp. 206. Il eft facile de voir que ceci eft d'un autre Jean de Gorris; cependant la faute de Lindenius. a été copiée par Teissier dans ses additions aux Eloges de M. de Thou.. Patin fait mention de celui-ci dans. plufieurs de fes lettres, entre autres. dans une du s. Octobre 1655. à. Charles Spon, où il parle fort mal de lui, comme il avoit coûtume de faire à l'égard de ceux qu'il n'aimoit pas.

V. Scavola Samarthani Elogiorum liber tertius. Les Eloges de M. de Thou,. les Additions de Teiffier.

GEORGE FABRICE.

EORGE Fabrice naquit le 24 G. FA

GAvril 1516, à Chemnitz, ville de Mifnie, de George Fabrice, appellé en Allemand Goldfchmid, Orfevre de ce lieu.

Son pere le deftinoit à fa profef fion, mais inftruit par Jean Scultet un de fes premiers Maîtres, des difpofitions heureufes qu'il avoit pour les fciences, il changea cette defti

nation.

Le jeune Fabrice fit donc fes études, d'abord dans fa patrie, & enfuite à Friberg, & à Leipfic, & fur enfuite Precepteur des trois freres Wolfgang, Philippe, & Antoine Wer

ter.

Il fit le Voyage d'Italie avec Wolfgang, & employa la meilleure partie des années 1542. & 1543. à en vifiter les villes les plus confiderables. Celle de Padone fut celle où il fit un plus long féjour; car il y fuivit pendant quelque temps les Profeffeurs qui y enfeignoient, en

BRICE

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G. FA- tre autres Lazare Bonamico.

BRICE.

De retour en Allemagne, il alla vifiter fes parens, & fe rendit enfuite près de fes difciples, qu'il mena en 1544. à Strasbourg, où ils demeurerent quelques années, occupés de leurs études.

Jean Rivius, Directeur du College de Meiffen étant mort le 1. Janvier 1553. Fabrice, qui avoit étudié fous lui à Friberg, & qu'il avoit recommandé, avant que de mourir pour remplir fa place, fut choifi pour lui fucceder dans ce Pofte; & il y enfeigna les Humanités jufqu'à

fa mort.

Il s'étoit adonné de bonne heure à la Poëfie Latine, & il l'a cultivée toute fa vie avec fuccès. Il fe fit même par là une fi grande reputation que l'Empereur Maximilien II. lui donna la Couronne Poëtique peu de temps avant fa mort, c'est-à-dire, le 7. Decembre 1570. & lui accorda de plus des lettres de nobleffe.

Il mourut d'Apoplexie à Meiffen le 13. Juillet 1571. âgé de 55. ans. Il avoit épousé Marie Madeleine Fauft, dont il eut onze enfans.

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