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gues & l'examen le plus exact.

RE'PONSE. Ces livres qui ont paru en grand nombre, & dont il est question, ont précédé le Décret de Clément XI; & peut-on nier de bonne foi qu'il n'y eut beaucoup d'animofité dans ces ouvrages? La maniére générale dont je m'exprime eft auffi peu favorable aux Jéfuites qu'à leurs adverfaires : je blâme ceux qui n'ont point cherché à

connoître les fentimens des Chinois

dans les ouvrages de Confucius: je

n'ai rien avancé de contraire au Décret de Clément XI. Je le refpecte & le regarde comme une régle que les Miffionnaires à la Chine doivent pratiquer. Ces longues difcuffions & ces examens exacts dont parle le Nouvellifte, font une preuve de ce que j'ai avancé: ils étoient devenus néceffaires pour diftinguer la vérité à travers les nuages dont l'animofité & l'esprit de parti l'avoit couverte.

Nouvelles Eclefiaftiques. Seconde Propofition.Ony voit(dans les ouvrages de Confucius) des préceptes de vertu dont un Philofophe chrétien s'aplau diroit ... Ils nous font voir ce que la nature feule eft capable de faire lorsqu'on écoute fes confeils. Page 2. C'eft la même propofition que la troifiéme de la cenfure. La morale des Chinois parut aussi pure que ligion.

;

la re

REPONSE. Le Nouvellifte eft fort mauvais Logicien: la morale des Chinois parut auffi pure que la religion, c'eft une propofition générale: on y voit des préceptes de vertu, c'eft comme fi l'on difoit on y voit quelques préceptes de vertu la propofition n'a pas un objet général. N'y a-t'il pas eu des payens qui en certaines ocafions ont fi bien pensé & fi bien agi, qu'il eft glorieux de les imiter? Les prédicateurs Catholiques fe fervent fouvent de l'exemple des Infidéles pour exciter ou confondre les chrétiens tiédes

& pécheurs.

Nouvelles Eclefiaftiques. Troifiéme Propofition. On termine ainfi l'éloge de Confucius. A70 ans il étoit au-deffus de toutes fes paffions, il jouiffoit d'une paix intérieure: il s'étoit fait une habitude de la vertu, (nota qu'il étoit payen) il lui étoit plus facile de faire le bien que de penfer le mal. page 4. Auffi felon le Pere le Comte, tout l'Empire honora Confucius comme un faint. Ċenf. Propofition troifiéme.

REPONSE. Encore une fois le Nouvellifte eft fort mauvais Logicien, ou de mauvaise foi. Il confond les vertus chrétiennes & furnaturelles, avec les vertus naturelles. Il s'étoit fait une habitude de la vertu, veut dire fimplement, qu'il s'étoit fait une habitude d'agir conformément aux principes de la lumiére naturelle: au contraire le mot de faint qui eft dans la proposition du P. le Comte, ne fe donne ordinairement qu'à ceux qui ont eu des vertus furnaturelles.

Nouvelles Ecléfiaftiques. Quatriéme Propofition.LesChinois n'ont pas toujours fervi les Idoles... Voici la raifon de leur changement. Confucius difoit fouvent que l'homme faint envoyé du ciel viendroit dans l'Occident. Il faut remarquer que la Paleftine eft à l'Occident de la Chine. Ces paroles femblent anoncer la venue du Meffie: peut-être Dieu infpiroit-t'il alors à ce Philofophe un efprit de Prophétie? 65 ans après la naiffance de J. C. L'Empereur Mimti pouffe par les paroles du Philofophe, &plus encore, COMME LE RAPORTENT LES CHINOIS, (termes que le Nouvellifte a omis,) par l'image de ce grand homme qui lui aparut en fonge, envoya en Occident pour y chercher le faint & la fainte Loi. Mais les envoyés ayant abordé à une certaine Ifle, s'aviferent de prendre une idole ... Depuis ce malheureux tems la plupart des Chinois ont fervi les idoles. Page 7. Si la Chine n'eft devenue ido

lâtre que 65 ans après J. C. Il s'en C. Il s'en fuit comme difoit le P. le Comte, que le peuple de la Chine a confervé 2000 ans la connoiffance du véritable Dieu. Cenf. Propofition premiére. Et fi Confucius a connu en abrégé tout ce qui a été révélé aux Prophétes, la venuë, le lieu, & le tems du Meffie, le Pere le Comte avoit donc raifon de dire que ça n'a pas été un pur Philofophe, mais un homme INSPIRE' DE DIEU. Cens. Propofition troifiéme.

RE'PONSE. Les deux conféquences que le Nouvellifte tire de mes paroles font fauffes. Les Chinois ont pu n'être pas idolâtres, & cependant n'avoir pas la connoiffance du vrai Dieu. La fecte des lettrés eft dans ce cas : ils ont, comme je l'ai dit d'après le Pere Tournemine dans fes réflexions fur

l'Atheisme, une religion particulière. Ils femblent fe faire une divinité de je ne fais quelle vertu répandue dans l'univers, &fur tout dans le Ciel matériel fon principal inftrument: fice font des athées, c'en eft une espece fingulière. L'erreur qu'ils fuivent n'a pu entrer dans leur efprit, qu'en s'acommodant à l'idée naturelle qu'on a de Dieu, & en donnant à leur Etre chimérique les traits de la Divinité.

2o. J'ai dit, peut-être Dieu infpiroit-il alors à ce Philofophe un esprit de Prophétie? Cette maniére de s'exprimer ne renferme rien de pofitif, mais quand je ne m'en ferois pas tenu à la poffibilité, je n'aurois dit tout au plus de Confucius que ce que l'on dit de Balaam, & ce que les Peres ont dit des Sibilles.

Nouvelles Ecléfiaftiques. Cinquiéme Propofition. Les miracles n'ont pas manqué à la Chine. Sous le régné de l'Empereur Chimtam, la Chine fut afligée d'une famine caufée par une fechereffe de 7 ans.(on avertit au bas de la page que ce pourroit bien être les 7 années de difette qui ont afligé l'Egypte ) Le Mandarin

qui préfidoit aux chofes célestes, fit favoir à l'Empereur qu'il falloit lui offrir, ( au Ciel dont les Chinois font leur Dieu) du fang humain. L'Empereur fe choifie lui-même pour victime: il gagne le fommet d'une montagne en rampant fur fes mains pour s'humilier, & fe conformer davantage à l'idée d'une victime; il s'adresse an ciel, pour obtenir le falut de fon peuple... Une pluie abondante qui furvint conferva cet Empereur pour SERVIR D'EXEMPLE A L'UNIVERS. page 9. Voyez le même miracle dans le P. Le Comte. Prop. troifiéme de la cenfure.

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REPONSE. C'est un fait raporté par les Hiftoriens Chinois les plus eftimés, je le raporte fur la foi de ces hiftoriens; ce n'eft donc pas fur le fait que peut tomber la cenfure, elle ne peut tomber que fur mes expreffions. Or je ne donne point ce fait pour un miracle, c'eft une expreffion que je n'ai point employée. Ce fait peut être arive fort naturellement, & fi cette difette étoit la même que celle qui a afligé l'Egypte, le nombre des 7 années en étoit le terme & la fin. D'ailleurs Dieu a permis les conquêtes des Romains: elles ont été fuivant faint Augustin, la récompenfe de leurs vertus profanes : une récompense humaine a été donnée à une vertu humaine: dans le fait que je raporte, la récompenfe n'a pas été au-dessus du mérite de l'action. Un tel Empereur ne mérite-t'il pas d'être propofé aux Souverains pour le modéle d'un grand amour envers leurs fujets?

Nouvelles Eclefiaftiques. Sixiéme Propofition. Les peuples obéiront à l'Empereur comme à leur Pere commun. Cet amour s'élèvera jufqu'au ciel qui eft le Pere de tous les hommes, & le principe de toute puissance. LE JUSTE CIEL RECOM

PENSERA ABOND AMMENT DE SI

BELLES VERTUS.... C'est au respect qu'un Empereur eut pour fon pere qu'il

Confucius) atribue tous ces fuccès. A l'entendre parler, l'on diroit qu'il favoit la promeffe que Dieu a faite dans le Décalogue, à ceux qui honoreroient leur pere & leur mere. Page 13. On voit de même pages 29, 30 & 35, que fous le nom du Ciel, Tien; Les Chinois adoroient le vrai Dieu : ce qui a été principalement condanné dans la bulle de Clément XI.

RE'PONSE. Cette phrafe eft raportée d'une maniére fi rompue,que faute de liaison on ne la conçoit plus; mais n'importe, je ne dois pas m'éloigner de mon objet qui eft de répondre au reproche que renferme ce fixiéme article. Je n'ai point décidé que par le mot de ciel on dût entendre le vrai Dieu. Le Pape dans fon Décret, n'a pas décidé le contraire : il a seulement dit que, fi dans la principale fecte de la Chine, qu'on apelle la fette des Lettres, ces termes (Tien & Xang-ti ) ne font entendre autre chofe que le Ciel corporel ou vifible, ou une certaine vertu qui y eft infufe, quelqu'autre fignification qu'on puiffe leur donner, les Miffionaires doivent abfolument s'en interdire l'u age, ( pour signifier le vrai Dieu ) de peur de donner ocafion à ces peuples de penfer que le Dieu que les chrétiens adorent, n'eft autre chofe que le ciel corporel ou la vertu qui l'acompagne. De là il réfulte que je n'ai point été contre le Décret de Clement XI: fa décifion fage & refpectable à tout fidéle eft conditionnelle, & j'ai laiffé la chofe dans la même incertitude. Qui ne feroit pas indigné des mauvais raifonemens ou de la mauvaise foi du Nouvellifte Ecléfiaftique ? L'alternative eft dure,mais nécessaire.

Nouvelles Eclefiaftiques. A la vuë de ces excès on reconnoit 1°. L'atachement opiniâtre des Jéfuites pour leurs vieilles erreurs, & leur peu de refpect pour une bulle d'un Pape, qui après les avoir entendus, les a condannés avec

l'aplaudiffement de toute l'Eglife, & fans aucune réclamation. 2°. L'on fe demande naturellement fi la nouvelle Sorbonne cenfurera en 1731, dans le Pere Tournemine, les mêmes erreurs que la vraye Sorbonne cenfura dans le P. Le Comte en 1700. Si elle ne le fait pas, elle juftifiera la pensée de M. de Montpellier dans fa derniere Lettre Paftorale page 34. Si nous nous trouvions encore aujourd'hui dans les mêmes circonftances qu'en 1700, par raport aux afaires de la Chine,on ne pourroit faire cenfurer en Sorbonne des Propofitions, que la Faculté condanna alors. C'eft qu'il ne refte dans cette ombre de Faculté aucun de ceux qui opinérent en 1700 pour la cenfure, & que ceux au con traire qui prirent la défense des propofitions, & qui avoient à leur tête feu M. Tourneli, ont tous reçu la Constitution Unigenitus.

REPONSE. On pourroit s'écrier avec plus de fondement, A la vûe de ces excès on reconnoît l'éfet de l'ignorance du Nouvellifte, de fa mauvaise foi, & de fon animofité opiniâtre contre les Jéfuites. Le reproche qu'il leur fait de leur peu de refpect pour la Bulle d'un Pape, eft un reproche qu'on peut lui faire avec plus de juftice. Je répons au fecond article que, ce que j'ai dit, comme je l'ai montré, est diférent de ce qui a été cenfuré dans le P. le Comte. Le Décret de Clément XI. qui a été reçu, comme le dit le Nouvellifte, avec l'aplaudiffement de toute l'Eglife & fans aucune réclamation, n'a point décidé des faits; mais comme on ne doit foufrir dans le culte rien de fufpect & de douteux, la congrégation d'où il eft émané, a fait des réponses conformes à l'expofition de ces faits, & donné des régles que les Jéfuites obfervent comme les autres Miffionnaires.

RÉPONSE

AU NOUVELLISTE DU PARNASSE

&teur a inféré de longues notes. Ainfi

E Nouvellifte du Parnaffe a parlé cian fur Ferdinand le Catholique dans fa cinquième lettre. Ce n'eft point un jugement, ni un extrait raisonné de l'ouvrage de Gracian, mais c'est une invective violente & outrée contre cet auteur Efpagnol. La Satire eft toujours répandue dans fes nouvelles ; fe feroit-il méfié que fans cela elles n'euffent point trouvé de lecteurs, & qu'on les eut honorées d'une grande indiference? Leur fort, fuivant les aparences, fera celui d'une infinité d'autres ouvrages de même genre; de naitre, de fubfifter quelque tems, & de s'anéantir fi totalement qu'on en perd le fouvenir.

Ldes réflexions politiques de Gra- je

lui réponds par fes propres paroles; puifque les ouvrages de Gracian peuvent être rendus utiles & curieux, le public ne les regarde point, ou du moins ne doit pas les regarder avec indiference. J'avoue que Gracian eft quelquefois fi obfcur, qu'il faut deviner fa pensée & abandonner fes expreffions.

Voici trois traits pris au hazard que le Nouvellifte a raportés pour prouver qu'il n'y a dans l'ouvrage de Gracian, ni vrai, ni naturel. PLUSIEURS ont fait par un faux paradoxe, de l'indolence une vertu d'Etat, & de l'infenfiblité une gran deur d'ame. La prévoyante nature a formé fes étres fenfibles,& a fait de leur fenfibilité l'unique moyen de leur confervation. La politique veut auffi fes Rois fenfibles. Le naturel ne fe démontre point, mais fe fait fentir. Le hazard a mal conduit le Nouvellite. Le fentiment de Gracian eft vrai, & naturel. C'eft une réflexion fur les opérations de la nature, & une aplication de cette réflexion à un principe de Morale & de politique. Le fecond trait eft femblable à celui-là. Gracian dit qu'il y a des époques de Rois, des fiécles où ils font tous guerriers... quelquefois ils font voluptueux & fainéans ; & il ajoute, les Rois s'éveillent les uns & les autres,& femblablement s'affoupiffent, ainfi que les oifeaux qui s'excitent au chant ou au filence. La comparaison eft inLe Nouvellifte convient que fi dans génieufe, & je ne fens pas le fel de cet ouvrage on démafquoit la politi- cette exclamation du Nouvellifte, que que des grands Princes, que leurs ca- d'efprit dans cette noble comparaifon! Et ractéres y fuffent fidélement repré- c'est à cette exclamation que fe termifentés, il feroit curieux & utile. Pour ne la critique qu'il en fait. Le troifiéremplir ce deffein, dit-il, le Tradu-me trait peint l'imagination vive &

Il ne faut point injurier un auteur, mais s'atacher à fon ouvrage & tacher de le faire connoître. Je crois avoir fufifament fait fentir, que je n'idolatrois point l'ouvrage de Gracian, que je ne regardois point cet auteur comun oracle refpectable. Au contraire le jugement que j'en porte, paroit porté fans aigreur, & cependant eft fi peu favorable à Gracian, qu'il a fait dire à un Efpagnol que je ne l'avois traduit que pour le critiquer. C'eft en deux mots faire mon apologie. Le Journaliste des favans a dit auffi, ( mois de Juin 1731) ce qu'il y a de fingulier dans cette traduction, c'est que l'auteur n'admire ni Gracian,ni Ferdinand.

grande

.

grande de Gracian. J'ai averti que c'eft un auteur qui fe fert fouvent de la métaphore & de l'hyperbole. C'est ici, comme l'a fort bien exprimé le Nouvellifte, une fimilitude redoublée dont le fens eft fufpendu. U N Prince éclairé, un Roi Argus qui prévoit tout, semblable à Fanus, il envifage le paffe, & l'avenir : Prince d'un fonds inexplicable, il a plus de replis que l'Océan n'a de Golphes. Comment, s'écrie le Nouvellifte, peut-on admirer ces magnifiques fotifes? Il n'eft pas queftion de rien admirer, & ne peut-on être touché d'un trait d'imagination fans paffer à l'admiration? C'eft en deux mots faire le procès aux meilleurs poétes qui ont fouvent employé des métaphores auffi outrées, & quelquefois moins heureuses. Il en eft de ces exclamations du Nouvellif te, comme de certains traits de Gracian, dont j'ai dit qu'ils peuvent éblouir des efprits fuperficiels, leur fauffe lueur s'évanouit au premier examen, ils perdent tout leur mérite à être aprofondis.

Le Nouvellifte parle dans fa vingtiéme lettre de l'idée générale du gouvernement & de la morale des Chinois. Je ne releverai point certains traits groffiers, d'idées chimériques, d'extravagance, c. termes qui devroient être bannis de la république des lettres, & qui marquent dans ceux qui s'en fervent un défaut d'éducation & de mœurs.

Quoique le nom de la ville & du Libraire ne foit pas marqué, dit le Nouvellifte en parlant de cet ouvrage, il a été imprimé à Paris comme il paroit par le privilége qui eft à la fin. A la fuite de la permiffion fur le même feuillet, eft le nom de l'Imprimeur & de la rue où il demeure. Ce défaut d'exactitude du Nouvellifte fur un fait, à la vérité peu important, marque qu'il eft capable d'en manquer fur des chofes de confé

quence.

C'eft, dit le Nouvelliste, un extrait

fec des tables chronologiques qui font à la fuite des ouvrages de Confucius.... On vous a trompé lorsqu'on vous a dit qu'il y avoit des chofes fort curieufes, ce font des faits qu'on trouve dans les livres les plus communs. Un extrait quoique fec des tables chronologiques de la Chine contiendroit des faits curieux, & qui ne feroient pas communs. J'ai tiré de ces tables quelques traits hiftoriques dont le choix de l'aveu du Nouvelliste eft fait avec jugement. Cela ne fe concilie point avec l'idée d'un extrait fec. Un critique qui reproche à quelqu'un de faire peu d'usage de fa Logique, ne devroit pas tomber dans de femblables contradictions. Il eft d'ailleurs évident que ce que je dis de la politique, du Gouvernement, de l'Agriculture & du commerce des Chinois, ne fauroit être extrait de Tables Chrono

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logiques. Eft-ce encore des Tables Chronologiques que j'aurois tiré les fentimens de Confucius fur la vertu, fur le fage & fur les loix, & les préceptes qu'il donne pour bien gouverner: on n'a jamais rien inféré de femblable dans des Tables Chronologiques. C'est un extrait fec, le ton eft décifif; le critique n'a de maître & d'habile homme, que le ton.

Dans l'abrégé de la vie de Confucius, dit le Nouvelliste, on fait l'histoire du progrès de fes connoiffances; en voici la gradation qui m'a paru fort bizarre. A quarante ans, il s'étoit rendu certain dans fes connoiffances; il n'héfitoit plus, & fes doutes s'évanouirent. A cinquante, il reconnut la providence & conçut la néceffité de rapeller toutes fes actions à la pure lumiére de la raifon. Peut-être que tout cela n'eft pas écrit fans deffein; quoiqu'il en foit comment peut-on vanter les hautes lumiéres d'un Philosophe, qui jusqu'à l'âge de cinquante ans a ignoré la providence?

Si le Nouvellifte eut lu dans les ou-
G

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