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me Litteratorum Commentarius, felectis T. SPIZE
Doctorum veterum, fcriptorumque Ec• LIUS.
sclefiafticorum monumentis & documen-
tis, necnon fingularibus converforum
Litteratorum exemplis & hiftoriis illu-
ftratus. Ibid. 1685. in 80.

17. La puffance des tenebres renver fee, ou les Pactes des Diables avec les hommes détruits. (en Allemand) Augfbourg 1687. in-8°.

18. Sermon fur le couronnement de Archiduc Jofeph en qualité de Roi des Romains, prononcé le 26. Janvier 1690. (en Allemand) in-fol.

19. Le Jardin des Ames, ou Devoirs des Chrétiens (en Allemand) in-12. 20. Ad Litteratos Homines Autor Felicis, Infelicis, Feliciffimique Litterati de feipfo. Cette Hiftoire de la vie de Spizelius, écrite par lui-même, fe trouve dans le Recueil d'Henri Pipping, qui a pour titre : Sacer Decadum Septenarius memoriam Theologorum noftra atatis renovatam exhibens. Lipfia 1705. in-8°. p. 363. C'est proprement dans cette pièce qu'on decouvre le talent qu'avoit l'Auteur de dire de chofes en beaucoup de paroles; on n'y trouve en effet aucun

peu

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LIUS.

T. SPIZE- détail, ni aucune date, mais feufe ment des generalités affez vagues. L'Editeur a fuppléé à ce défaut en y joignant les principales particularités de fa vie, tirées de fon Oraifon funebre prononcée par Narciffe Rauner.

21. Excerpta ex Epiftolis Th. Spizelii ad Abafverum Fritfchium fcriptis. Dans les Monumenta varia inedita Joachimi Friderici Felleri. p. 38x.

22. De potentia rationalis perfectione per habitus acquifitionem. Lipfia 1658. in-4°. C'eft une Thefe à laquelle il préfida, lorsqu'il eut été reçu Maître-ès-Arts.

23. De equaquevoregia Angelorum. Lipfia 1658. in-4°. Autre Thefe.

24. De Natura & Officiis Angelorum. Lipfia 1658. in-4°. Autre Thefe.

V. Sa vie par lui même, avec les notes de Pipping.

FRANÇOIS LE METEL
DE BOIS ROBERT

F

RANCOIS le Metel de Bois- F. DE robert naquit à Caen dans la Pa- BOISRO roiffe de Notre-Dame de Froideruë BERT. d'un Procureur de la Cour des Aydes de Ronën, qui vraisemblablement étoit originaire de cette premiere Ville, où il y avoit autrefois des familles de ce nom. Il faut mettre fa naiffance vers l'an 1592. fi l'on s'en rapporte à Gui Patin, qui dans une Lettre à Spon du 8. Juin 1655. lui donne 63. ans.

Les agrémens de fon efprit & de fon humeur, les charmes de fa converfation, & le talent qu'il avoit de railler agréablement, lui meriterent: la faveur du Cardinal de Richelieu, qui le combla de biens.

Il eut l'Abbaye de Châtillon-furSeine, le Prieuré de la Ferté-fur-ube, & quelques autres benefices, avec les titres d'Aumônier du Rci & de Confeiller d'Etat, qu'il prenoie ordinairement, & obtint outre cela

F. DE des Lettres d'anobliffement

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BERT.

pour fes freres.

pour lui

Son plus grand foin étoit de dé-laffer l'efprit du Cardinal après fes grandes occupations, tantôt par ces agréables contes qu'il faifoit mieux que perfonne, tantôt en lui rapportant toutes les petites nouvelles de la Cour & de la Ville; & ce divertiffement étoit fi utile à ce Miniftre, que M. Citois, fon premier Médecin,, avoit coutume de lui dire: Monfeigneur, nous ferons tout ce que nous pourrons pour votre fanté; mais toutes nos drogues font inutiles, fi vous n'y métés. un peu de Boisrobert.

Il contribua beaucoup à l'établiffement de l'Academie Françoife. Car ayant fait au Cardinal de Richelieu un recit avantageux des occupations de la petite Affemblée, qui y donna occafion, & dans laquelle il avoit été admis; ce Cardinal fit propofer en 1634. par fon moyen à ceux qui la compofoient, de former un corps; & cette propofition ayant été acceptée, Boisrobert s'entremit dans cette affai-re jufqu'à fa parfaite confommation.. L'Academie s'affembla même pen

F. DE

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dant quelque temps chez lui. Sa faveur auprès du Cardinal de BOISRORichelieu fut interrompue par une BERT. difgrace, dont on rapporte differemment le fujet. Les Lettres Manufcrires de Chapelain en parlent ainsi. Quand la Tragedie de Mirame fur jouée pour la premiere fois, le Cardinal fit défenfe d'y laiffer entrer qui que ce fût, hors les perfonnes qu'il auroit nommées lui même. Boifrobert cependant ne laiffa pas d'y faire entrer fecrettement deux femmes d'une reputation équivoque. La Ducheffe d'Aiguillon, qui ne l'aimoit point, comme ordinairement les parens des Grands n'aiment point leurs favoris, profita de cette occafion pour le perdre, en remontrant au Cardinal que Boifrobert étoit le feul, qui eût ofé méprifer fes ordres, & qu'à la vûë de la Reine & de toute la Cour, il avoit été le profanateur de fon Palais.

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D'autres pretendent qu'ayant été foupçonné de débauche infame, fes ennemis profiterent de cette occafion pour le faire chaffer d'auprès du Car- dinal. Quoiqu'il en foit, ce penchang

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