c. 38.

r3.14.16.

c. 11.

C. 128

C. 1.G.

Quant aux clercs, on défend les ordinations c. 28. fans titre. Ils ne pafferont point d'une églife à c. 27. l'autre, & ne feront point reçus fans lettres de leur évêque.Les vagabonds feront arrêtez & mis en prifon, pour les rendre à leur fuperieur. Les clercs de la chapelle du roi ne communiqueront point avec les prêtres defobéïffans à leurs évêques. On recommande aux moines l'obferva tion de la regle de S. Benoît, & l'éloignement des affaires temporelles. Il ne fe fera point de reclus, fans la permiflion de l'évêque & de l'abr bé.Les abbez ne prendront point d'argent pour la reception des moines, & ne pourront faire perdre la vûëà un moine ou l'ufage de qualque membre, pour quelque faute que ce foit. Le roi ne fera point élire d'abbé fans le confentement de l'évêque. On peut prier Dieu en toute langue, & non pas feulement en trois langues, comme quelques-uns prétendoient. C'étoit apparemment l'Hebreu, le Grec & le Latin, à ci 25. caufe du titre de la croix. Chacun payera la dixme de fon propre, outre les redevances dûës à l'églife, pour les benefices: c'eft-à dire, les terres dont elle accordoit la joüiffance à des particuliers. Ce font les reglemens les plus remarquables du concile de Francfort.

. 18.

17

LXI.

Capitulaire

d'italie.

To.1. capit.

p.2 7.6.6.

On rapporte à peu près au même tems un capitulaire fait pour l'Italie, qui parle entre autres chofes des biens ecclefiaftiques donnez en joüiffance à des laïques, fuivant l'abus de ce tems-là. Il n'y a que le roi qui puiffe donner ainfi des monafteres ou des hôpitaux; & ceux c. qui poffedent des hôpitaux; font obligez de nourrir les pauvres, comme l'on faifoit auparavant, autrement ils les doivent quitter, & le roi y mettra des aiminiftrateurs, avec le confeil de éveque. Quant aux églifes baptifmales c. z. ou paroiffes, on ne les donnera point à des laï

ques;mais elles feront gouvernées par des prê tres Les évêques auront des avocats ou avotiez; c'eft-à-dire, des laïques chargez de la défense de leurs églifes. C'eft ce que les anciens canons nomment les défenfeurs; qui d'ordinaire étoient des fcholaftiques ou jurifconfultes, pour agir & poursuivre les affaires ecclefiaftiques devant les juges feculiers, où les clercs ne devoient pas. paroître depuis la domination des barbares; ce furent des gens d'épée, pour défendre l'églife au befoin, même par les armes. Le commiffaire du prince prendra foin avec l'évêque de l'execution des legs pieux. Le refte de ce capitulaire regarde les affaires remporelles.

Fin du neuviéme Tome.