Imágenes de páginas
PDF
EPUB

livres de Polygraphie, & un de Steganographie, AN. 1560. l'ont fait foupçonner. de magie, & quelques-uns ont débité sans raifon, qu'il avoit commerce avec les démons.

LX.

Demandes de

être faites à

états d'Orléans.

289.

Le deuxième de Novembre l'Univerfité de Paris Puniverfité pour affemblée dans le college de Lifieux, fut d'avis d'enTrente & aux voyer deux membres de chaque Faculté,avec le recD'Argentré ib. ·teur & les procureurs des nations, à l'évêque de Paut fupr. 1. 2. p. ris, qui lui avoit écrit pour l'inviter à envoyer quelques perfonnes de fon corps au concile général qu'on devoit bien-tôt affembler à Trente, & aux États d'Orleans. Enfuite le doyen de la Faculté de théologie propofa les demandes qu'on devoit faire tant à Trente qu'aux Etats,& qui devoient être conતે firmées par un un édit du roi. Elles étoient réduites à ces articles. Qu'on rétablît les élections, en ôtant le concordat, vû qu'en changeant la pragmatique fantion, tout l'ordre ecclefiaftique avoit été changé. Qu'on abolît les décimes. Qu'il ne fût pas permis aux princes de tirer quelque chofe du tréfor de l'églife. Qu'on ôtât les annates, vulgairement appellées Déports. Qu'il fût défendu à tout évêque ou cardinal de donner un benefice en retenant une penfion, Que les évêques ne reçoivent rien pour les ordres ni collation de benefices. Qu'ils n'accordent point de difpenfes de mariage, ni la permiffion de baptifer dans une chambre. Qu'ils portent l'habit convenable à leur dignité. Que les prêtres ne paffent point les nuits à jouer avec des laïques. Qu'on regle les amendes; & que fi l'on y doit condamner quelqu'un justement, cette amende foit employée au foulagement des pauvres. Qu'il ne faut pas ufer témerairement

témerairement de cenfures, ni prononcer l'excommunication d'une maniere précipitée. Qu'on ne doit AN. 1560. excommunier que pour des pechez mortels. Qu'il faut retrancher les concubinaires. Que la ruine de la difcipline ecclefiaftique vient des nominations royales aux benefices. Qu'il ne foit point permis aux évêques d'affister aux proceffions publiques, à moins qu'ils n'y celebrent la meffe. Qu'on n'établisse aucun fufpect dans fa foi. Que ceux qui feront tels foient deftituez. Et que les juges faffent leur profeffion de foi à Pâques, en préfence du peuple, & ne reçoivent point la communion en secret.

On défera auffi à la faculté de théologie un difcours de François Grimaudet, avocat du roi à Angers, & imprimé à Paris chez Frederic Morel, fous le titre de, Remontrance faite par M. François Grimau det, avocat du roi à Angers, aux Etats d'Anjou. Ce difcours avoit été prononcé en effet dans ces Etats, le quinziéme Octobre 1560. On fe plaignoit principalement de ce que le fieur Grimaudet foutenoit dans ce difcours, que le concile général, pour être legitime, ne devoit ne devoit pas feulement être compofé d'évêques & de prélats, qui y auroient voix déliberative, felon la bulle d'indiction de Pie IV. & les autres bulles précedentes, mais qu'il falloit auffi y admettre les laïques; enforte que le concile indiqué à Trente devoit être déclaré nul, fi tous les laïques ne s'y trouvoient; & tout ce qu'il avoit fait jufqu'alors, * inutile & de nulle valeur, parce que fes decrets touchant la foi & la difcipline avoient été faits fans la participation des laïques. Il ajoûtoit de plus, que la convocation des conciles de toute la chrétienté, & Tome XXXI.

Iiii

LXII. Difcours de

l'avocat du roi états d'Angerse D'Argentré ut

d'Angers aux

Suprà. p. 291.

[graphic]

la reformation de la difcipline ecclefiaftique appar

AN. 1569. tient à la puiffance féculiere, & non à l'ecclefiaftique; ce qui fut regardé comme digne de cenfure; mais ce difcours ne fut condamné que l'année fuivante.

Fin du Trente-uniéme Volume.

[ocr errors]
[blocks in formation]

580

Alphonfe de Caftro, Auteur ecclefiaftique; sa mort & ses ouvrages, 282. Mort d'un autre Alphonse à Caftro Jesuite, 284 Alvare de Sande, fon action genereuse au fiége de l'ifle de Gelves, $78. Conduit prifonnier à Conftantinople, $79. On lui rend la liberté, Amboife. Commencement de la conjuration que les Calviniftes y forment,, 443. Prétexte dont on s'eft fervi, la même. La Renaudie choisi pour en être le chef, 444. Articles qui en faifoient le plan, 445. Comment elle fut décou. verte, 448. On foupçonne les Colignis d'y avoir part, 449. Mefutes qu'on prend pour la diffiper, 451. On fe'faifit de quelques-uns des conjurez. la même. Les chefs punis du dernier fupplice, 455. Plus de douze cens hommes periffent pour cette affaire, la même. Amerbachius. (Vitus) Sa

mort,

[ocr errors]

199

Amerique. Le chevalier de Villegagnon, entreprend

d'y établir le Calvinisme, 59. Mauvais fuccès de cette entreprise, Amulius. Ambaffadeur de

[ocr errors]

6 I

497

Venise 495. Confulté par le pape fur les demandes de l'empereur la même. Sa réponse à sa fainteté, André. ( archevêque de faint) Son zéle contre les hérétiques en Ecoffe, 299. Excès des habitans de fa ville que la regente veut réprimer, 329. Le maréchal de Saint-André reçoit ordre de s'éloigner de la cour, 367. Il promet fa fille à un des fils du duc de Guife, & par-là fait fa paix, la même. Il confeille de faire poignarder le roi de Na

[blocks in formation]

Ange ( Jean I') Député du

tiers état, fon difcours aux états d'Orléans, 540 Angleterre. Le pape donne audience à fes ambaffadeurs, 14. Leur demande la reftitution des biens ecclefiaftiques, 15. On y perfécute les hérétiques 16. Ce royaume perd Marie la reine, 251 La cour Romaine fort inquiétée de la fücceffion à la couronne, 257 Deux femmes y prétendent, la mesme. Elifabeth eft pré

« AnteriorContinuar »