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J. F. RE- Sapor, Tragedie de cinq Actes

GNARD. en vers.

Epitres & Poefies diverfes..
Satyre contre les Maris.

Tombeau de M. Boileau Defpreaux.. C'est une piece fatyrique, où il parle fort mal de ce fameux Poëte ; mais il fe reconcilia dans la fuite avec lui, & repara le mal qu'il y avoit dit de lui par les louanges qu'il lui donna dans une Epître qui eft à la têtede fes Menechmes, où il parle ainfi ::

,

De tes traits éclatans admirateur fidéle

,

Ton ftile de tout temps me fervit de

modéle

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و

Et fi quelque bon vers par ma veine-
eft produit
De tes doctes leçons ce n'est que l'hen--
reux fruit.

Outre les Ouvrages contenus dans ce Recueil, Regnard a compofé encore quelques pieces pour le Théatre: Italien, telles que font les fuivantes.. Le Divorce, Comédie de trois Actes,. en Profe, reprefentée pour la premiere fois le 17 Mars 1688..

La defcente de Mezetin aux En- J. F. RË fers, Comédie de trois Actes, en pro- GNARD. fe, reprefentée le 5 Mars 1689. Arlequin homme à bonne fortune Comédie en trois Actes, en profe, reprefentée le 10 Janvier 1690.

,

La Critique de l'homme à bonne fortune, Comédie d'un Acte, reprefentée le premier Mars 1690.

Les Filles errantes, Comédie en trois Actes, en profe, reprefentée le 245 Août 1690.

La Coquette, ou l'Academie des Dames, Comédie en trois Actes, en profe, reprefentée le 17 Janvier 1691.

Les Chinois, Comédie en cinq Actes, en profe, reprefentée le 13 Décembre 1692. Il a compofé cette piece, auffi-bien que la fuivante avec M. Dufrefni.

La Baguette de Vulcain,,Comédie en un Acte, en profe, reprefentée le : 10 Janvier 1693.

La naiffance d'Amadis,,Comédie d'un Acte, en profe, reprefentée le 10 Février 1694. ·

La Foire S. Germain, Comédie en trois Actes, en profe & en vers, re

prefentée le

25

Décembre 1695. Re-

J. F. RE-gnard a compofé cette piece conjointement avec Dufrefni, auffi-bien que la fuivante..

GNARD.

Les Momies d'Egypte, Comédie d'un 'Acte, en profe & en vers, reprefentée le 19 Mars 1696. Toutes ces pieces ont été imprimées dans le Théatre Italien.

Il a fait encore quelques Chanfons fort jolies fur differens fujets, entre autres fur l'Abbaye qu'il difoit en badinant vouloir fonder à Grillon, & qu'il confacreroit à Bacchus ; mais je ne fçai s'il y en a eu d'imprimées.

Toutes les pieces qu'il a faites pour le Théatre François, ont été imprimées féparément dans le temps de leur premiere reprefentation, & on les a réimprimées plufieurs fois enfemble en deux volumes in-12 à Paris & en Hollande.

V. La Provençale, dans le fecond volume de fes œuvres. La defcription du Parnaff François, par M. Titon p. 300. Ce qu'on dit de lui dans ce dernier ouvrage, ne s'accorde point avec ce qu'il dit lui-même de fes avantu res & de l'ordre de fes voyages.

BESSARION.

Bbifonde, Ville de l'Afie mineure, RION.

ESSARION, naquit à Tre- BESSA

vers l'an 1393. de parens Nobles, qui n'oublierent rien pour lui don

ner une bonne éducation.

On l'envoya de bonne heure à Conftantinople, où il eut pour Maître George Gemifte Plethon, & il fit fous lui de grands progrès dans les Scien

ces.

L'application qu'il donna à l'étude n'affoiblit point en lui les fentimens de pieté, dont il fut penetré dès fa premiere jeuneffe; ils ne firent même qu'augmenter avec le temps, & allerent fi loin, que méprifant tout ce qu'il pouvoit efperer de la part du monde, il y renonça en fe faifant Religieux de l'Ordre de S. Bafile.

de

Mais fon merite ne permit pas le laiffer long-temps dans la retraite, où il s'étoit confiné. On l'en tira quelques années après, en le faifant Archevêque de Nicée. Son premier foin, après avoir été elevé à cette di

RION.

BESSA-gnité, fut de travailler à la réunion de l'Eglife Gréque avec la Latine. Il follicita fi vivement les Puiffances. d'y donner les mains, qu'on convint d'affembler en Italie un Concile pour ce fujet.

Le Pape Eugene IV. l'ayant indiqué à Ferrare, il s'y rendit avec Jean Paleologue, Empereur de Conftantinople, le Patriarche de cette Ville & plufieurs autres Prélats de l'Eglife. Gréque.

Dans la premiere féance, qui fe tint le 8 Octobre 1438. Beffaricn fit un discours fort éloquent, ou il exhorta avec beaucoup de zèle les Evê rompre le mur de divifion qui féparoit les deux Eglifes, & à fe réünir dans les mêmes fentimens

ques

à

en reprefentant, pour y déterminer plus aifément ceux de fon parti, que ce feroit le moyen le plus efficace, pour tirer des Princes de l'Europe. les fecours dont l'Empire de Conftan-tinople avoit befoin pour fe foûtenir contre la puiffance des Turcs.

Il travailla enfuite fortement à furmonter toutes les difficultés & à vain-cre tous les obftacles, qui fe rencon♣

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