张 APPROBATION DU CENSEUR ROY A L. 'Aj lû par ordre de Monseigneur le Chancelier, le Manuscrit intitulé : Essai sur les probabilités de la durée de la vie humaine. Cet ouvrage m'a paru utile & intéressant ; peu de personnes ont : traité le même sujet d'une maniere si étendue. L'Auteur a enrichi cet Essai de plusieurs Tables , pour lesquelles il a fallu faire beaucoup de recherches : l'application de ces Tables peut être d'un usage important , en même tems qu'elles servent de preuve à la Théorie que M. Deparcieux a adoptée. Fait à Paris ce s. Août 1745. MONTCARVILLE. Extrait des Registres de l'Académie Royale des Sciences. Du 21 Juillet 1745. M pour examiner un Ouvrage de M. Deparcieux, de la Société Royale des Sciences de Montpellier , intitulé: Esai sur les probabilités de la durée de la vie humaine , en ayant fait leur rapport; l'Académie a jugé que cet ouvrage étoit fait avec beaucoup de foin & d'intelligence , & pouvoit être au Public d'une grande utilité. En foi de quoi j'ai signé le présent Certificat. A Paris ce 24 Juillet 1745. GRANDJEAN DE FOUCHY, Extrait des Registres de la Société Royale des Sciences. Du 16 Août 1745. M. de Guilleminet & moi , qui avions été nommés poar exami • ner un Ouvrage de M. Deparcieux, intitulé : Esai sur les probabilités de la durée de la vie humaine , d'où l'on déduit la maniere de déterminer les rentes viageres, tant simples qu'en Tontines, en ayant fait 1 notre rapport, la Compagnie a jugé que les recherches de M. Depar- DE RATTE, E R R A T A. P Age 78, ligne 21, au lieu de cones , lisez colonnes. Page 99 , ligne 22, au lieu de feroit , lisez seroic. Table III. denier 16, vis-à-vis 98 ans , au lieu de 1895 liv. 14 f. 10 d. lisez 1595 liv. 141. 10 d. Table VII. colonne C, vis-à-vis de l'âge de 22 ans, au lieu de 295 , lisez. 195. Table XIII. seconde colonne , vis-à-vis de l'âge de 2 ans, au lieu de 6, lisez 65. Table XIX. denier 16, colonne du milieu , vis-à-vis l'âge de 35 à 40 ans , ou lieu de 14. 11, lisez 14. 11.6 1 I AVIS AU RE I. I EUR. Tables VI. VII. VIII. IX. X. XI. XII. & XIII. feront attachées avec des onglets, en les pliant par le milieu , les titres à gauche, prenant bien garde de ne pas faire les onglets trop faillans, sur-tout aux Tables VI. VII. & XIII. attendu qu'elles ont fort toute part, peu de marge de AVERTISSEMENT. 290 L: ୧୦୨ AVERTISSEMENT. A détermination des Rentes viageres, qui font le sujet de la troisieme Partie de cet ouvrage, dépend de deux principes ; 1° de l'Intérêt que l'argent doit rapporter : 2°. du plus ou moins de probabilités qu'il y a que la personne qui constitue la Rente , vivra jusqu'à tel ou tel autre âge. Cette seconde partie ne peut être établie que par des observations faites sur l'ordre de mortalité du genre humain, c'est-à-dire , d'après l'ordre que suivent en mourant plusieurs nombres de personnes d'un même âge, à mesure qu'elles passent d'unâge à un autre, depuis l'enfance jusqu'à l'extrême vieillesle. La premiere Partie est entiérement géométrique, dès qu'on a fixé le denier de l'Intérêt: mais parce qu'il y a différentes sortes de Rentes viageres , il a aussi fallu construire plusieurs Tables dépendantes des Intérêts feu A . 2 AVERTISSEMENT. lement; elles se réduisent au nombre de quatre, dont on verra le principe dans les quatre Problemes de cette premiere Partie. Ceux qui n'entendront pas le peu d'Algebre qu'on y employe , quoique très - simple, pourront passer tout de suite aux Regles & aux Exemples sans aucun fcrupule; ils entendront également bien la construction & les usages des Tables. On n'a mis les For que pour faire voir le principe des Regles à ceux qui entendent seulement la résolution des équations du premier degré. mules que pour 1 PROBLEME I. Connoissant un prêt p dont on laisse accumuler les intérêts , e les intérêts des intérêts , trouver ce qui est dú au bout d'un tems donné. و O1tb l'intérêt que rapporte un certain lement , &r l'argent qui sera dû au bout de tel nombre d'années qu'on voudra, y * Le fonds a qui rapporte la rente b , sera nommé dans la suite le denier de l'intérêt , & b l'intérêt , quels que soient les nombres exprimés par a & b. Ainsi lorsqu'on parlera d'un intérêt às pour 100, a vaudra 100, & b vaudra 5 ; ou bien a vaudra 20, & b vaudra 1. S'il étoit question d'un intérêt à 6 pour 100, a vaudroit 100, & 6 vaudroit 6 , ou bien a vaudroit 50 , &b vaudroit 3. |