Imágenes de páginas
PDF
EPUB

de S. Leon à CP. x1. Decretales à Nicetas, & à

459. Neonas. XII. Réponse des métropolitains à l'empe-

reur. XII Succeffions d'évêques. XIV. Timothée

Solofaciole éveque d'Alexandrie. xv. Autres De-

cretales de S. Leon. xvi. Sa mort. Hilarus

pape.

XVII Mort de l'imperatrice Eudocie, xvIII.

Mort de S. Simeon Stylite. xix. Troifiéme concile

d'Arles. xx. Concile de Tours. xx1 Concile de

Venne, XXII. Concile de Rome. xx111. Lettres

d'Hilarus contre S.Mamert de Vienne.xx I V. Au-

tre concile de Rome. xxv. Comencement de faint

Daniel Stylite. xxvr. Loi pour les afiles. xxvII.

An hemius empereur d'Occident. XXVIII. Mort

d'Hilarus. Simplicius pape. xxIx. Mort d'Afpar

& d'Ardabure. xxx. Loix de Leon pour l'églife.

XxxI. Pierre le Foulon à Antioche. xxxIF, Mort

de S. Euthymius, xxx111. Mort de Leon. Zenon

empereur. X X X IV. Fin de l'empire d'Occident.

xxxv. 5.Severin de Norique. xxxv1. Sidonius évê-

que de Clermont XXXVIT S. Patient évêque de

Lyon. xxvIII S. Mamert de Vienne. Rogations.

XXXIX. Mamert Claudien Ses écrits. XL. Retra-

tation de Licidus. LI. Ordinations mémorables.

XLII. S. Perperaus. S. Loup de Troyes > L11. Co-

mencemens de S. Remy. XLIV. Autres faints en

Gaule XLV. Lettre circulaire de Bafilifque.xLI.

S. Daniel Stylite à CP. XLVII. Efforts des fchif
matiques. E 111. Retour de l'empereur Zenon.
XLIX. Révolutions à Antioche, à Alexandrie.
L. Martyrius patriarche de Jerafalem. x. Calen-
dion patriarche d'Antioche CII. Tean Talaïa
patriarche d'Alexandrie, L. Henotique de Ze-
non LIV. Variations de Pierre Monge Lv. Mort
du pare Simplicius & fes decretales. L 1 Felix 1
pape. 11. Ses lettres à Acace & à Zenon.

4730

744

HISTOIRE

[ocr errors][merged small]

LIVRE VINGT-CINQUIÈME.

ESTORIUS avoit amené d'An- AN. 428.
tioche le prêtre Anaftafe fon fyn- I.
elle & fon confident, qui prêchant Héréfie de

Neftorius.

un jour dans l'église de C. P. dit : Sup.liv.xx.

à

SocT. VIT.

C. 32.

Evagr. 1.

C. 2.

Que perfonne ne nome Marie mere n. 54. de Dieu. C'étoit une femme, & il eft impoffi- Liberat. c. ble que Dieu foit né d'une creature humaine. 4. Cette parole fcandalifa beaucoup de personnes, tant du clergé que du peuple. Car ils avoient apris de tout tems, dit l'hiftorien Socrate, reconnoître J.C.pour Dieu, & à ne le point féparer de la divinité.Neftorius foûtint ce que le Ap. Mer. prêtre Anaftafe avoit avancé, & nous avons de lui plufieurs fermons fur cette matiere. Tome VI.

A

Le

Mercat.

AN. 428.

[ocr errors]

Le premier fut prononcé comme l'on croie le jour de la nativité de nôtre Seigneur 25. DeEdit. Garn cembre 428. fous le confulat deFelix & de Taup.15. Caff. VII incarn, rus. Car ce fut dès cette année, la premiere du c. 6. pontificat de Neftorius,qu'il comença à publier Profp. Chr. fon hérefie. En ce fermon il parle d'abord fur la an. 418. libera, c. 2. Providence, d'où il paffe à la réparation du 1. Cor. xv. genre humain ; & ayant raporté ces paroles de S. Paul: Par un homme la mort, & par un homme la refurrection, il ajoûte : Que ceux-là l'écoutent qui demandent s'il faut nomer Marie mere de Dieu ou mere d'un homme, Theo tocos ou Ant-hopoticos. Dieu a-t-il une mere Les payens font donc excufables de doner des meres aux Dieux? Paul eft donc menteur quand il dit de la divinité de J.C. Sans pere, fans mere, fans génealogie? Non Marie n'a point enfanté un Dieu; car ce qui eft né de la chair cft chair la créature n'a point enfanté le créateur, mais un homme inftrument de la divinité. Le S. Efprit n'a point créé le Dieu verbe, fuivant ce qui eft dit: Ce qui eft formé en elle, eft du S. Efprit. Dieu s'eft incarné, mais il n'eft point mort: il a réfufcité celui dans lequel il s'eft incarné. Et enfuite : J'adore l'habit à caufe de celui qui le porte: j'adore celui qui paroît au-dehors, à caufe du Dieu caché, qui en eft inféparable.

Heb. VII, 3.Joan III.

6.

Matth. 1.

20.

Serm. 2.

[ocr errors]

Dans un autre difcours il reprend les évêques edit. Gam. fes prédeceffeurs, en ces termes : Je voi beaup. 8. coup de pieté & de zéle dans le peuple, mais pen de connoiffance dans les chofes divines, ee n'eft pas leur faute: mais comment le pourraije dire? C'est que ceux qui les ont inftruit, 'ont pas eu le tems de le faire exactement. Il continua de propofer fes erreurs fur la perfone du fils de Dieu, prétendant que l'écriture.ne

le

[ocr errors][ocr errors]

le nome jamais Dieu,quand il s'agit de fa naif- AN. 429. Lance temporelle ou de fa mort, mais feulement Chrift, Fils ou Seigneur. On croit que ce fut alors qu'Eufebe avocat à C. P. fimple laïque, mais trés-vertueux & trés-bien inftruit de la religion, s'éleva contre Neftorius en pleine Cyr. lib. I. églife,& enflamé de zele dit à haute voix:C'est cont. Neft. le verbe éternel lui-même qui a fubi la fecon- P. 20. Es de naiffance felon la chair, & d'une femme. Le peuple s'émût : la plûpart & les mieux instruits donerent de grandes louanges à Eufebe: les autres s'emporterent contre lui: Neftorius les foûtint,& déclama contre Eusebe dans un troi- Ed. Gan. fiéme fermon prononcé quelque tems aprés au p. s. comencement de Janvier 429. & peut-être le jour de l'Epiphanie: où fous prétexte de combattre les Ariens & les Macedoniens, il atta que en effet la doctrine catholique, foûtenant toûjours qu'on ne doit pas dire que le verbe divin foit né de Marie,ou qu'il foit mort, mais feulement l'homme en qui étoit le verbe.

[ocr errors]

des catho

L'avocat Eufebe, qui fut depuis évêque de Dorylée, dreffa alors une proteftation en ces Opofitioné termes: Je conjure par la fainte Trinité celui liques. qui prendra ce papier, de le faire conoître aux 1. Part. évêques, aux prêtres, aux diacres, aux lecteurs, conc. Epb. aux laïques qui demeurent à C. P. & de leur en doner copie, pour la conviction de l'hérétique Neftorius, qui eft dans les fentimens de Paul de Samotate, anathêmatifé il y a cent foixante ans par les évêques catholiques. Enfuite il fait le parallelle de la doctrine de l'un & de l'autre, raportant leurs propres paroles, & montre que Neftorius foûtient comme Paul, qu'autre eft le verbe, autre eft J. C. & non pas un feul, comme enfeigne la foi catholique. A quoi il opofe Caff. T. de le fymbole qui étoit en ufage à Antioche,

A L

peu

[ocr errors]

3.

AN. 429, Peu

Edit.Garn,

2. 17.

[ocr errors]

diferent

[ocr errors]

quant aux paroles de celui de P. dont nous nous fervons mais le même quant aux fens. I raporte auffi l'autorité de S. Euftathe évêque d'Antioche, qui avoit as、 fifté au concile de Nicée : le tout pour montrer fuivi la tradicion de cette Neftorius n'a pas que églife, où il a été élevé. Vers le meme tems Marius Mercator, qui étoit alors à C. P. publía une lettre adreffée à tous les fidéles: où il fait auffi le parallelle de la doctrine de Ne¬ ftorius & de Paul de Samofate, montrant les convenances & les diférences. On croit que ces pieces parurent dans le même mois de Janvier. L'hiftorien Socrate, qui étoit à C. P. dans le même tems, dit que par la lecture des écrits de Neftorius, & par la converfation de fes fetateurs, il trouve qu'il n'étoit point dans l'ereur dePaul ni de Photin,puifqu'il reconnoiffoit en J. C. l'hypoftafe du verbe divin ; mais, ditil, il avoit peur du mot de Theotocos, comme d'un phantôme, & cela lui arriva par fon extrême ignorance: car comme il étoit naturellement éloquent, il fe croyoit favant, quoiqu'il ne le fût pas en effet, & dédaignoit d'étudier les livres des anciens interpretes de l'ésriture, enflé par fa facilité de parler, & s'eftimant au-deffus de tous les autres. Ce font les paroles de Socrate, qui montre enfuite qu'Origene & Eufebe de Phamphile s'étoient fervis du mot de Theotocos, & en raporte les paflages.

Plufieurs comencerent deflors à fe féparer de la comunion de Neftorius, à le traiter d'héretique,& à parler librement contre lui. Il y en eut Ed, Garr, même qui menacerent de le jetter dans la mer. parte. C'est la perfecution dont il fe plaint dans un fermon qu'il prononça au comencement du Cas rême de cette année 429. où il parle de la peine

[ocr errors]
[ocr errors][ocr errors]
« AnteriorContinuar »