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la Vole, ou comme l'on eft convenu. LXIV. Celui qui ne fait pas la Vole l'ayant entreprise, paye ce qu'on lui auroit payé pour la Vole s'il l'avoit faite.

LXV. La vole eft entreprise quand après avoir fait les cinq premieres mains ou levées, on a joué la fixiéme carte.

LXVI. Quand la vole eft entreprise, il n'y a plus moyen de s'en dédire.

LXVII. Quand la vole eft entreprife; les deux Joueurs qui la défendent peuvent fe communiquer leur Jeu, & convenit de ce qu'ils garderont pour l'empêcher.

LXVIII. Si celui qui a manqué la vole a des Matadors, ou jouë fans prendre, on les lui doit payer avec la Confolation.

LXIX. Si l'on jouë à tout tirer, les deux tiers fe partagent tout ce qu'il y a fur le Jeu; & fi l'on a reglé la vole, l'Hombre paye à chacun des tiers ce que l'on eft convenu, mais il gagne ce qu'il y a fur le Jeu dans ce dernier cas.

LXX. Celui qui après avoir pris fa rentrée, regarde fon écart, ne peut faire la vole.

LXXI. Celui qui gagne par codille ne marque point aux tours non plus que celui qui fait la vole: mais celui qui manque la vole l'ayant entreprife, doit y mettre.

LXXII. Ceux qui admettront le Contre, recevront à jouer par préference au pre mier en carte qui voudroit jouer fans pren

dre, celui qui en jouant fans prendre s'engageroit à la vole.

LXXIII. Celui qui ayant joué fans prendre, s'eft engagé à faire la vole, fans la faire, paye à chacun le droit de la vole, & il n'eft payé ni du Sans-prendre, ni des Ma◄ tadors s'il en a, pas même de la Confolation ni du Jeu: il ne tire rien; mais il ne fait pas la Bête à moins qu'il ne perde le Jeu: auquel cas il doit payer à chacun outre la Vole manquée, les Matadors & le Jeu, & fait la Bête à l'ordinaire.

LXXIV. Celui qui ayant commencé la Partie ne voudroit pas l'achever, payeroit non-feulement ce qu'il y a de perte au Jeu, mais encore les cartes.

LXXV. Si c'étoit pour vaquer à des affaires importantes, on pourroit remettre la partie du confentement des deux tiers, en prenant un memoire de l'état du Jeu.

LXXVI. Lorsque l'on joue l'Hombre à deux, il faut ôter une couleur rouge.

LXXVII. L'on joue avec huit cartes, qu'on ne fçauroit donner autrement que par deux fois trois, & une fois deux; & lorf qu'on donne mal, l'on refait.

LXXVIII. Le talon eft compofé de quatorze cartes; il eft libre à celui qui eft dernier à prendre, de voir les cartes qu'il laiffe; & après qu'il les a vûës, le premier peut les voir, & non pas auparavant fans faire la Bête.

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LXXIX. On ne peut point joüer en couleur qui eft ôtée.

LXXX. Lorsque l'on admet les hazards au Jeu de l'Hombre, on ne les paye à celui qui fait jouer qu'autant qu'il gagne, de même qu'il les paye aux deux tiers lorsqu'il perd.

Fin de l'Hombre à Trois.

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LE QUINTILLE

ou l'Hombre à cinq.

LE QUINTILLE ANCIEN,

P

C'EST-A-DIRE,

De la maniere dont il a été joué d'abord.

Remierement

fiches.

on ne donne point de

On prend feulement vingt ou trente jettons, qu'on eftime cinq, dix, quinze, vingt ou trente fols la piece, ce qu'on veut enfin, & felon la convention qu'on a fait.

و

On tire les places; puis, après avoir vû à qui fera, chacun met un jetton devant foi -& n'a que huit cartes; c'eft la donne ordinaire à ce Jeu, & ce qui fait qu'il ne refte rien au talon: mais auffi on n'eft point obligé de faire d'écart.

La maniere de parler & de commencer à

jouer, font de même que l'Hombre à quatre; & pour gagner, il faut lever cinq mains.

Qui fait jouer fans prendre, doit nommer fa couleur, faire auffi cinq mains pour gagner, & s'il gagne, il a deux jettons de chacun pour le Sans-prendre, & autant pour trois Matadors; mais en eût-il auffi depuis trois jufqu'à neuf, il ne pourroit en efperer davantage.

Quand il y auroit plufieurs Bêtes au Jeu, & que celui qui feroit jouer fans prendre feroit la Vole, il ne tireroit que ce qui feroit au Jeu, & deux jettons de chacun des Joueurs.

S'il gagne fimplement, & qu'il faffe joüer d'abord fans prendre, de cinq jettons qu'il y a au Jeu; outre le droit de Sans - prendre, il n'en tire que deux; refte par conféquent trois au Jeu.

Qui des Joueurs, excepté le dernier en Carte, fait jouer après avoir demandé fi l'on joue, & qu'on lui a répondu que non, il doit nommer fa couleur; puis il appelle un Roi à fon aide; il ne faut pas que ce foit celui de l'à-tout.

Cela fait, celui qui a ce Roi, fecourt celui qui fait jouer ; & s'ils levent cinq mains ensemble, ils ont gagné conjointement; & pour lors le principal Joueur tire deux jettons des trois qui reftent, & l'autre un; s'il arrive que les Jettons foient pairs à un autre

coup, ils partagent également.

On remet la bête, quand celui qui joua & le Roi appellé, ne font que quatre mains; le premier met deux jettons, & l'autre un.

Ils perdent codille s'ils n'en font que trois & en ce cas les trois autres Joueurs ont droit de tirer chacun un jetton.

Les loix du Jeu de l'Hombre à cinq, veu lent que lorfque les quatre premiers en carte ont paffé, le dernier faffe jouer, quelque mauvais Jeu qu'il puiffe avoir, appellant néanmoins un Roi à fon aide.

Suppofé qu'on ait gagné codille, & que le nombre des Jettons qui font au Jeu foit de quatre, ou de cinq, chacun des trois qui ont défendu la Poule, en tire un; refte par conféquent un ou deux au Jeu. Dans le premier cas, l'unique eft pour celui qui a la plus forte Triomphe ; & dans le fecond, celui qui a des deux autres, la plus haute Triomphe l'emporte.

Qui perd la Bête codille le premier coup; les trois qui défendent la Poule, & qui la gagnent par conféquent, tirent chacun un Jetton, & cette Bête alors n'eft plus que de deux, qui vont enfemble pour le coup fui

vant.

S'il arrive que celui qui fait jouer avec le Roi appellé faffe la vole, il tire deux jettons de chacun des Joueurs; & le Roi appellé profite d'un, fi le nombre eft impair.

Il fe peut quelquefois qu'il y en ait das

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