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Sect. 33. De la Poëfie du ftile dans la quelle les mots font regardez en tant que les fignes de nos idées. Que c'est la Poefie du ftile qui fait la deftinée des Poëmes.

271

Sect. 34. Du motif qui fait lire les Poe fies. Que l'on n'y cherche pas l'inftruction comme dans les autres livres. 283

Sect. 35. De la mécanique de la Poefie qui ne regarde les mots que comme de fimples fons. Avantage des Poetes qui ont compofé en Latin, fur ceux qui compofent en François.

Vers de l'Abbé de Chaulieu,
Sect. 36. De la Rime.

291.

330

333

Sect. 37. Que les mots de notre langue

naturelle e font plus d'impreffion für nous que les mots d'une langue étrangère: 340 Sect. 38. Que les Peintres du tems de Raphael n'avoient point d'avantage fur ceux d'aujourd'hui. Des Peintres de l'antiquité 345

De quelques Statues & Grouppes anti

ques.

371

Sect. 39. En quel fens on peut dire que la nature fe foit enrichie depuis Raphael 380

Sect. 40. Si le pouvoir de la Peinture fur les hommes eft plus grand que le pouvoir de la Poefie. 386

Sect.

41. De la fimple récitation & de

la déclamation.

399%

Sect. 42. De notre maniere de réciter la Tragedie & la Comedie.

41 F

Sect. 43. Que le plaifir que nous avons au Théatre n'eft point l'effet de l'illufion.

421 Sect. 44 Que les Poemes dramatiques purgent les paffions... 1427 Sect. 45. De la Musique propremens

dite.

... 435. Sect. 46. Quelques réflexions fur la Mufique des Italiens. Que les Italiens n'ont cultivé cet art qu'après les François & les Flamands.

4

455 Sect. 47. Quels vers font les plus probres à être mis en musique. 469 Sect. 48. Des Eftampes & des Poemes

474

en profe. Sect. 49. Qu'il eft inutile de difputer fi la partie du deffein & de l'expreffion eft préferable à la partie du coloris.

476

talent

Sect. so. De la Sculpture, du tal qu'elle demande, & de l'art des Bas-reliefs.

48

Fin de la Table.

J

E tâche dans la premiere Partie de cet Ouvrage, d'expliquer en quoi confifte principalement la beauté d'un Tableau & la beauté d'un Poëme, quel mérite l'un & l'autre ils peuvent tirer de l obfervation des re gles, & quel fecours enfin les productions de la Poëfie & celles de la Peinture peuvent emprunter des autres Arts, pour se montrer avec plus d'avantage.

DANS la feconde Partie, je traite des qualitez, foit naturelles, foit acquifes, qui font les grands Peintres comme les grands Poëtes, & j'y cherche la caufe qui a pû rendre quel ques fiécles fi féconds, & les autres fiécles fiftériles en Artifans célebres. J'examine ensuite comment la réputation des Artisans illuftres s'établit ; à quels fignes on peut prévoir fi la cé, lébrité où ils font de leur tems, eft un renom durable, ou bien une vogue paffagere; & quels font enfin les pré Tages fur la foi defquels il eft permis d'augurer que la renommée d'un

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Peintre ou d'un Poëte vanté par fes Contemporains, ira toujours en augmentant, de maniere qu'il fera plus prifé encore dans les fiécles à venir, qu'il ne l'a été dans le fien.

LA troifiéme Partie de cet Ouvravrage eft uniquement emploïée à l'expofition de quelques découvertes que je pense avoir faites, concernant les représentations théatrales des Anciens. Dans les Editions précedentes de mon Livre, cette expofition fe trouve dans la premiere Partie. Je l'avois placée à l'endroit de l'Ouvra ge, où le fujet paroiffoit l'amener. Mais on m'a fait obferver que ma digreffion inferée où elle l'étoit, faifoit perdre de vûe trop long-tems la ma tiere principale. Ainfi j'ai fuivi le confeil qu'on m'a donné, d'en faire un Volume féparé, & je l'ai fuivi d'autant plus volontiers, que les aug mentations que j'avois à faire à la differtation dont il s'agit, auroient rendu ma faute encore plus grande.

REFLEXIONS

REFLEXIONS

CRITIQUES

SUR LA POESIE

E T

SUR LA PEINTURE.

PREMIERE

PARTIE.

N éprouve tous les jours que les vers & les tableaux caufent un plaifir fenfible, mais il n'en eft pas moins difficile d'expliquer en quoi confifte ce plaifir qui reffemble fouvent à l'affliction, & dont les fimptomes font quelquefois les mêmes que ceux de la plus vive douleur. L'art de la Poëfie & l'art de la Peinture ne font jamais plus applaudis que lorfqu'ils ont réuffi à nous affliger.

Tome I.

A

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