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G.J.

C. Julius Cafar cum notis Dionyfii

Vossius. Voffi. Acceffit Julius Celfus de vita & rebus geftis C. Julii Cafaris, ex Mufeo Joannis Georgii Gravii. Amft. 1697. in-8°. Les notes de Denys Voffius ont paru dans cette édition pour la premiere fois.

II. François Voffius, naquit à Dordrecht. On n'a de lui qu'un Poëme intitulé :

Carmen de Victoria Navali, auspiciis ordinum fœderata Belgica, ductuque Martini Heriberti Trompii parta. Amftelod. 1640. in fol.

III. Gerard Voffius a publié.

M. Velleius Paterculus cum notis. Lugd. Bat. Elzevir 1639. in-16. IV. Matthieu Voffius, né à Dor-. drecht, a eu un fils nommé Gerard, qui a furvécu à fon grand-pere Ge rard Jean Voffius. On a de lui.

Annalium Hollandia Zelandiaque Libri quinque. Amftelod. 1635. in 4o. Ces Annales s'étendent depuis l'an 859. jufqu'à l'an 1299. It. Continuati ad annum 1432. Ibid. 1680. in-4°. Cet Ouvrage a été traduit en Flamand par Nicolas Borremans, & imprimé en ce.te Langue en 1677. in

V. Meurfit Athena Batava. Valerii Andrea Bibliot. Belgica. Sa Vie par Colomiés à la tête de fes Lettres de l'édition de Londres, Witten Memor Philofophorum, Oratorum, &c•

ISAAC VOSSIUS.

SAAC Voffius naquit à Leyde l'an I. Vos1618. de Gerard Jean Voffius,dont sius. je viens de parler, & d'Elizabeth du. ✨ Jon fa feconde femme.

Il eut fon pere pour Maître dans, fes études, de même que fes freres, & il fit comme eux en peu de tems. de très-grands progrez. Toute fa vie s'eft prefque paffée à étudier & à travailler.

Son merite l'ayant fait connoître à la Reine de Suede Chriftine, cette Princeffe entretint avec lui un commerce de lettres, & le chargea de plufieurs commiffions litteraires. Il fit même plufieurs voyages en Suede par fon ordre, & lui apprit la Langue Grecque. Cependant y ayant été en 1652. avec M. Huet & M. Bochart, cette Raine ne voulut point

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I. Vos-le voir, parce qu'elle avoit appris qu'il vouloit écrire contre Saumaife, quelle eftimoit particulierement. En 1663. le Roi le gratifia d'une fomme confiderable, que M. Colbert lui fit tenir avec cette Lettre, qui contient fon éloge en peu de mots. Monfieur, quoique le Roi ne foit pas votre Souverain, il veut néanmoins 'être votre bienfaiteur, & m'a commandé de vous envoyer la Lettre de Change cy-jointe, comme une marque de fan eftime, & comme un gage de sa protection. Chacun fçait que vous fuivez dignement l'exemple du fameux Voffius votre pere, & qu'ayant reçi de lui un nom qui l'a rendu illuftre par fes écrits, vous en conferverez la gloire par les votres. Ces chofes étant connuës de fa Majefté, elle se porte avec plaifir à gratifier votre merite, &c.

Après la mort de fon pere, on avoit voulu lui donner fa chaire de Profeffeur, mais il la refufa, aimant vivre pour lui feul, occupé uniquement du travail de fon cabinet.

En 1670. il paffa en Angleterre, où il prit le degré de Docteur és Loix, & trois ans après, c'est-à

dire en 1673. le Roi Charles II. le I. Vosfit Chanoine de Windfor. Il de- sius. meura toujours depuis en

cette

Ville, où il mourut le 21. Fevrier

1689. dans fa foixante-onziéme année. Il bon de remarquer que cette date de fa mort s'accorde avec celle qui le fait mourir le 10. Fevrier 1688. parce que celle-ci eft fuivant le vieux ftile, au lieu que l'autre eft conforme au nouveau.

M. des Maizeaux nous apprend dans la Vie de M. de S. Evremond (a) quelques particularitez de la vie & du caractere de Voffius, qui deivent trouver ici leur place. M. » de S. Evrersend, dit-il, paffoit les » Etez à Windfor avec la Cour, & » y voyoit fouvent M. Voffius. Ma» dame de Mazarin se plaifoit beau» coup à la converfation de ce fça» vant homme, il mangeoit fouvent » chez elle, & elle lui faifoit des x queftions fur toutes fortes de fu» jets. Voici quelques traits de fon

caractere. Il entendoit prefque » toutes les Langues de l'Europe, »& n'en parloit bien aucune. Il (a) Quatrième édition 1726. p. 214

slus.

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I. Vos- connoiffoit à fond le génie & les » coutumes des anciens, & il igno» roit les manieres de fon fiecle. Son impoliteffe fe répandoit jufques » fur fes expreffions. Il s'exprimoit » dans la converfation, comme il » auroit fait dans un Commentaire »fur Juvenal, ou fur Petrone. Il pu»blioit des Livres pour prouver que » la Verfion des Septante eft divi»nement infpirée, & il témoignoit » par fes entretiens particuliers,qu'il » ne croyoit point de revelation. La » maniere peu édifiante dont il eft) » mort, ne nous permet pas de dou» ter de ses fentimens. Et cepen »dant, ce qui marque bien la foi» bleffe de l'efprit humain, il avoit : » une credulité imbecille pour tout ce » qui étoit extraordinaire, fabuleux

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éloigné de toute créance; c'est l'idée » qu'en donne M. de Saint-Evre»mond, qui l'avoit affez pratiqué » pour le bien connoître.

M. des Maize aux ajoûte dans une note les paroles fuivantes. » Le »Docteur Hafcard, Doyen de » Windsor, l'étant allé vifiter ( à la ́» mort) avec le Docteur Wickart,

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