Imágenes de páginas
PDF
EPUB
[ocr errors]

Catalogue de fes Ouvrages.

G. A.

1. De Corde. Witteberga 1664. MERKSIin-4°. C'est une Thefe qu'il foûtint NUS. à Wittemberg, & qu'il compofa luimême, à ce qu'on prétend.

2. De Palindromia. Altdorfii 1670. in-4°. Autre Thefe, qu'il foûtint pour le Doctorat.

3. Jofephi Pandolphini à MonteMartiane Tractatus de ventofitatis fpina faviffimo morbo, de quo nihil ferè Graci, & pauciffima Arabes, Latinique confcripfere; revifit, correxit, & annotationibus, novifque cum propriis, tum alienis obfervationibus, è variorum Autorum monumentis erutis, illuftravit, & ad hodierna Medicine principia accommodavit G. A. Merklinus. Norimberga 1674. in-12.

4. Introduction à la Chirurgie, tra→ duite de l'Italien de Tibere Malphigi en Allemand, avec une Préface du Traducteur. Nuremberg. 1676. in 8o.

5. Tractatio Medica curiofa de ortu & occafu transfufiones fanguinis ; quâ bac, qua fit è Bruto in Brutum à fore Medico penitùs eliminatur ; illa, que è Bruto in Hominem peragitur, refutatur; & ifta, que ex Homine in Ho

G. A. minem exercetur, ad experientia exaMERKLI- men relegatur. Norimberga 1679. in-8°.

NUS.

6. Lindenius Renovatus,five Joannis Antonide van der Linden de Scriptis Medicis Libri duo, continuatı, dimidio penè amplificati, perplurimum interpellati, & ab extantioribus Mendis purgati. Norimberga 1687. in-4°. Les augmentations de cette édition, quoique confiderables, l'auroient pû être bien davantage. Merklinus, qui les a faites, y a laiffé des fautes. groffieres, & en a fait lui même de. nouvelles.

7. Recueil de remedes pour toutes fortes de maladies. (en Allemand) Nuremberga 1696. in-8°.

8. Sylloge Cafuum Medicinalium, incantationi vulgò adfcribi folitorum maximeque pra cateris memorabilium. Norimberga 1698. in-8°. It. fous le titre fuivant: Tractatus Phyfico-Medicus de Incantamentis, fexaginta cafus maxime pra cateris memorabiles complectens, cum fubnexis eorumdem judiciis & curationibus. Norimberga 1715. in-4°.

9. On trouve plufieurs de fes

Obfervations dans les Ephemerides G. A. des Curieux de la Nature.

MERKLI

V. fa vie à la fin de la neuviéme NUS. année de la troifiéme Decurie des Ephemerides des Curieux de la Nature.

CLAUDE D'ESPENCE.

[ocr errors]

Laude d'Efpence, iffu du côté C. D’Esde fon pere de la noble fa- PENCE. mille des Seigneurs d'Efpence, Village du Diocese de Châlons-fur-Marne, dont il a tiré fon nom, & du côté de fa mere, de l'illuftre Maison des Urfins, naquit l'an 1511. à Châlons-fur-Marne.

Après avoir commencé fes étu- des dans fon Pays, il vint à Paris les continuer. Il y acheva fes Humanitez dans le College de Calvi, que l'on a abbattu depuis, pour bâtir P'Eglife de la Sorbonne. Enfuite il alla faire fa Philofophie dans le Colil lege de Beauvais. Son cours fini, paffa en 1536. à Navarre, où il étudia en Theologie. Il étoit fur les bancs, pour fe faire recevoir Docteur, lorfqu'il fut élu Recteur de

C. D'ES- l'Univerfité le 16. Decembre 1 540. Ce ne fut qu'après être forti de cette Charge, qu'il reçut le Bonnet à l'âge de 31. ans. (a)

PENCE.

Vers ce tems-là le Cardinal de Lorraine, qui avoit connu fon merite, & avoit conçû de l'eftime pour lui, pendant qu'il demeuroit avec lui à Navarre, le fit venir dans fa maifon, & fe fervit utilement de lui dans fes études & dans les affaires Ecclefiaftiques dont il étoit chargé.

Ce fejour & ces occupations n'empêcherent point d'Efpence de travailler au falut des peuples par fes prédications, qui cependant lui firent quelques affaires. Car prêchant en 1543. le Carême à faint Merry, il avança des propofitions qui ne parurent pas orthodoxes à quelques perfonnes, ou qui furent mal interpretées. Ces propofitions ayant été deferées à la Faculté de

(4) Il y a une faute d'impreffion dans l'Hist. du College de Navarre de M. de Launoy,où l'on trouve qu'il avoit alors 51. ans. Ily en a tant d'autres fur ce qui le regarde, que je crois qu'il eft inutile de les relever. Theologic

Theologie de Paris, d'Efpence, fui- C. D'ES-
vant fon confeil, fit environ trois PENCE.
-mois après, c'est-à-dire le 22. Juil-
let, (a) qui étoit un Dimanche,
un Difcours dans la même Eglife,
où il adoucit quelques-unes de ces
propofitions & en retracta d'autres.
Humilité d'autant plus à admirer,
dit M. de Launoy, qu'il pouvoit
non-feulement en rejetter plufieurs,
comme n'étant pas de lui ni pour
le fens, ni pour les expreffions,
mais encore les juftifier & les dé-
fendre. Il ne fe contenta même de
cette premiere démarche ; il monta
encore en chaire le Dimanche fui-
vant 29. Juillet, ( b ) & s'expliqua
plus clairement que la premiere
fois. Il en agit ainsi pour
faire con-
noître à tout le monde l'éloigne-
ment que les Theologiens de Paris
avoient pour tout ce qui pouvoit

(a) M. Du Pin met mal lé 21. Juin,

undecimo kalendas fextiles, dit M. de Lan
noy.

(b) De Launoy met mal quinto Kalen

das Sextiles, qui étoit un Samedi, il faut
quarto Kal.

Tome XIII.

« AnteriorContinuar »