Imágenes de páginas
PDF
EPUB

R. TITI, font joints au Poëme de cet Auteur, intitulé: Il Peccator contrito, In Firenza 1591. in-4o. Quatre autres à la loüange du Cardinal Cintia Aldobrandini à la page 60. d'un Livre intitulé: Il Tempio all' Illuft. e Reverend. Sign. Cintio Aldobrandinė Cardinale. in-4°. 1600. Dix autres encore à la page 119. du Recueil qui a pour titre : Il Parnaso de Poëtici ingegni d'Aleffandro Scajoli Reggiano. In Parma 1611. in-12, Deux encore aux pages 322. & 633. du Ripofo di Raffaello Borghini. In Firenza 1584. in-8°. Et un Madrigal fort joli fur la Rofe qui fe trouve dans fes Remarques fur les Abeilles de Rucellai.

19. On a trois de fes Lettres parmi les Ouvrages de Marc Velser, imprimez à Nuremberg en 1682. in-fol.

Il a fait encore plufieurs autres Ouvrages, qui n'ont jamais été imprimez, & dont on peut voir la lifte dans la feconde partie du trentetroifiéme tome du Journal de Venife, P. 207.

V. fon éloge par François-Marie

Ceffini Florentin, Profeffeur en Droit Civil à Pife, inferé dans le même tome du Journal de Venife, p. 177

JOSEPH POMPE'E SACCO.

[ocr errors]

à J. P.

Parme le 14. Mai 1634. de Fla-SACCO. vio Sacco Medecin, & de Barbe fille de Paul Simonetta de Plaisance, Profeffeur en Chirurgie à Parme. Pompée Cornazzani, Evêque de cette Ville, qui fut fon parrain, lui donna le nom de Pompée.

Après fes études d'Humanitez & de Philofophie, il paffa à celles de Medecine, après lefquelles il fut reçu le 19. Août 1652. Docteur en ces deux Facultez, en même tems que fon frere aîné Bonaventure le fut en Philofophie. Ce fut un grand fujet de joie pour leur pere,qui étoit alors âgé de 82. ans, & qui eut outre cela le plaifir de les voir Aggregez, l'aîné au College des Philofophes, & le cadet à celui des Philofophes & des Medecins.

Le Duc de Parme le nomma le

J. P. 3, Novembre 1661, Profeffeur en SACCO. Medecine Theorique, & il remplir ce pofte jufqu'à l'an 1694. avec tant de réputation, que la Faculté de Medecine fit mettre fes armes accompagnées d'une infcription à fa loüange, dans la falle où il enseignoit.

La Republique de Venise lui of frit en 1694. une place de premier Profeffeur extraordinaire en Medecine pratique dans l'Univerfité de Padoue, & il l'accepta. Il paffa bientôt après à une chaire de premier Profeffeur ordinaire en Medecine theorique, & eut encore depuis le titre de Président de l'Univerfité.

Cependant le Duc de Parme, connoiffant la perte que fon Univerfité avoit faite, en fe le laiffant enlever, le rappella en 1702. en lui offrant la chaire de premier Profeffeur en Medecine, qui étoit vacante depuis plufieurs années. Sacco ne pur réfifter aux avances que fit fon Prince pour le ravoir, & prit poffeffion de cet emploi, qu'il a confervé juf qu'à fa mort, quoiqu'il eût perdu la vûë fur la fin de fa vie,

[ocr errors]

mourut le 23. Fevrier 1718. J. P. quatre-vingt-quatriéme SACCO.

dans fa

année, & fut enterré dans le tombeau de fes ancêtres, qui eft dans l'Eglife de S. Jean l'Evangelifte. Catalogue de fes Ouvrages.

1. Iris febrilis, fœdus inter antiquoTum & recentiorum opiniones febribus promittens. Geneva 1683. in-8°.

[ocr errors]

2. Nova Methodus febres curandi fundamentis Alkali & Acidi fuperftructa. Geneva 1683. in-8°. Ces deux Ouvrages ont été réimprimez enfemble en 1695. à Venife in-8°. 3. Novum Syftema Medicum ex unitate Doctrina recentiorum & antiquofum. Parma 1693. in-4°.

4. Medicina theorico-practica, ad faniorem faculi mentem centenis & ultrà confultationibus digefta, quibus penè omnium abdita morborum caufa illuftrantur, atque preconceptis inharendo principiis, optima ex optimis congeruntur medicamenta, ad prafinitam morborum ideam ftudiosè concinnata. Parma 1696. in-fol.

5. Medicina practica rationalis Hippocratis fanioribus Neotericorum Doctrinis illuftrata. Parma 1717. in-fol.

J. P. Cet Ouvrage peut paffer pour un SACCO. Traité complet de Medecine pratique. L'Auteur y traite de toutes les maladies avec une exactitude qui fait qu'il ne fçauroit être que très-utile à tous les Medecins. C'eft le jugement que le Journal des Sçavans en porte.

B. DE

V. fon éloge dans le Journal de Venise, tome 32. p. 467.

BENOIST DE SPINOSA.

ENOIST de Spinefa naquit à

SPINOSA. B Amfterdam le 24. Novembre

1632. de parens Juifs, qui le nommerent peu après fa naiffance Baruch; nom qu'il changea en celui de Benoit, lorfqu'il abandonna le Judaïsme..

Il fit voir dès fa jeuneffe une imagination vive & un efprit pénétrant. Ses parens, qui n'étoient pas en état de le pouffer dans le commerce, lui trouvant du goût & de la difpofition pour l'étude, lui permirent de s'y appliquer.

Il étudia la Langue Latine fous

« AnteriorContinuar »