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ce qui a un rapport plus marqué aux emplois auxquels on fe fent appellé. Un jeu ne Seigneur que l'on destineroit à la profeffion des armes, s'attacheroit à ce qui regarde la difcipline militaire des Anciens, leur tactique, leurs ftratagêmes, leur armure, la ftructure & la force de leurs machines de guerre, de leur marine, &c. Outre Ælien, Frontin & Végece qui en ont écrit parmi les Anciens, nous avons le Traité de la Milice Fran çoife du P. Daniel, & l'excellent com mentaire du Chevalier Folard fur Polybe, où grand nombre d'actions militai res du regne de Louis XIV. font mifes en parallele avec celles des Anciens. Le Traité de l'attaque & de la défenfe des Places renferme mille détails curieux Celui que l'on fongeroit à placer dans les grandes dignités de la Magiftrature, liroit ce que divers Écrivains nous ap prennent du Sanhedrin des Egyptiens,

& de la fageffe de leurs loix, de celles de Minos & de Lycurgue, de l'Aréopage, de l'affemblée des Amphyctions, des loix de Dracon & de Solon,du Sénat de Rome & des loix de cette République, principalement de la loi des douze tables. Celui qui embrafferoit l'état Eccléfiaftique s'inftruiroit de la difcipline de l'Eglife, de fon origine, de fes variations, des ufages remarquables attachés à certains tems, à certains lieux. Outre les PP. Thomaffin & le Brun, & M. Fleuri, nous avons fur ces matieres tant d'Écrivains célébres, qu'il n'eft pas befoin de les indiquer.Par-là chacun feroit des études propres & néceffaires à fon état, fans y mêler des connoiffances étrangères, qui ne font quelquefois d'un Sçavant qu'un homme rempli de mille chofes qu'il devroit ignorer. La véritable & fage érudition eft celle qui nous rend utiles à no

wers ie Tent où la Providence nous a

La Philofophie dont il nous reste à ruiteruk la partie des Lettres,fur laquelel at le plus difficile de tracer un plan ixe, parce que de tous les fyftêmes qui onrrara jufqu'ici, il n'y en a pas un feul, 1 fire la vérité, qui fe foutienne dans

ures fes parties, d'où il s'enfuit, du moins à beaucoup d'égards, que la Phi'crochie et plutôt l'histoire des opinions humaines qu'une fcience véritable, Car Cat en cette matiere plus qu'en aucune autre que chacun croit qu'il lui eft permis d'abonder en fon fens, de ne déférer à nulle autorité, en un mot de n'admettre rien qui ne foit marqué au fceau de l'évidence : que l'on examine en effet depuis Thales le pere de la Philosophie chez les Grecs, jufqu'à Defcartes qui l'a rellicitée parmi nous, que verra-t-on ? des yildimnes fucceffivement établis & dé

truits par de nouveaux fentimens, qui à leur tour ont fait place à d'autres. Le plus grand avantage qui en ait réfulté fans doute, n'a pas tant été de découvrir la vérité, que de la chercher & de nous mettre en état de la trouver. L'efprit philofophique a fait de grands progrès depuis un fiécle, grace à la méthode de Defcartes; cependant depuis cette époque combien d'incertitudes n'a-t-on pas tâché de répandre, & fur ce qui eft du reffort de la raison, & fur les chofes qu'on a voulu foumettre à fes efforts, quoiqu'elles les furpaffent vifiblement; en quoi l'on a fait un abus manifeste des principes de ce Philofophe, qui étoit venu nous apprendre à douter utilement, mais non pas de tout ni toujours, com‐ me femblent l'infinuer des efprits dangereux. Le vrai Sage difcerne les limites qui féparent la raifon & la foi; il refpecte

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