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C'est un cylindre de bois OH, dans lequel on a formé deux cavités, l'une en haut, afin d'y inférer le pied du lit A, l'autre en bas pour y fixer une colonne de verre pleine B, & d'une épaiffeur proportionnée au poids du lit. On peut auffi mettre fous chaque pied un petit ifoloir, chacun à trois ou quatre piliers de verre comme ceux qui fervent à ifoler une personne.

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Si on doit électrifer un enfant, comme il feroit difficile de le retenir fur l'ifoloir, & que l'appareil pourroit l'effrayer, il eft à propos de faire r de faire monter fur le tabouret une autre perfonne qui le tiendra dans fes bras; alors toutes les deux perfonnes feroient ifolées.

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39. L'excitateur eft un inftrument qui fert à exciter ou à tirer des étincelles d'un corps qui eft furchargé d'électricité. Il y en a de plufieurs fortes: l'un repréfenté, pl. II, fig. 14, el eft nommé excitateur droit, ou excitateur à une branche. Il est compofé d'un manche de verre 4, d'un gros fil de cuivre B, qui tient au manche par une virole de cuivre E, & qui eft terminé par une boule C. La chaîne D fert à tranfmettre l'électricité de la tige métallique au réfervoir commun. Nous détaillerons en fon lieu l'ufage de cet inftru

ment.

On voit dans la fig. 6, pl, I, l'excitateur

courbé em arc, ou excitateur às deux bran ches; il représente un C terminé par deux boules. Quelquefois on y met au milieu un manche de verre; teleft celui que nous avons repréfenté pl. I, fig.3, de notre ouvrage fur L'électricité des végétaux. D'autres fois l'excitateur en arc eft brifé; alors il ya au milieu une charnière qui permet aux deux branches de fe rapprocher plus ou moins felon qu'on le defire Rod & mup suliet ob testus

4°. Le tableau magique est un carreau de verre M; ^N^,› pl. I, fig. 5, garni für fa furface fupérieure de feuilles d'or, ou d'une feuille d'étain-laminé O, P, dont la largeur & la longueur font moindres de deux ou trois pouces environ que celles du verre. Iven eft de même de l'armure inférieure qui eft égale à la fupérieure: ces feuilles métalliques. tiennent fur les furfaces du verre par le moyen de la colle. Ce tableau fe place fur une table ou fur un guéridon Q, R, & par le moyen d'une tige de communication, comme par exemple, celle de la fig. 19, pl. III, on fait communiquer un point quelconque de fa furface fupérieure avec le conducteur.

5. La bouteille de Leyde, fig. 15 pl. II, porte ce nom parce que l'expérience qui la caractérise a d'abord été faite dans la ville de Leyde. Elle eft armée intérieurement &

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extérieurement d'une couche métallique M,N, 6de 70 ou 80 pouces carrés, appli quée exactement, à la réserve de deux pouces environ, comme on le voit en B, O, P, N. Le tableau magique eft réellement une bouteille de Leyde aplatie, & réciproquement. Lorfque l'ouverture de la bouteille eft affez grande pour y paffer la main, on colle en dedans une feuille d'étain, prefque avec autant de facilité qu'en dehors. Si le goulot de la bouteille eft étroit, one remplit la bouteille à moitié ou aux deux tiers environ de limaille de cuivre,bou bien avec du vernis gras dont on a enduit une partie de l'intérieur de la bouteille on applique de l'aventurine. Dans les commencemens de la bouteille de Leyde, on la remplifsoit à moitié d'eau, c'étoit fon armure omogut el 250g9 s¡ En Ț, K, est un fil de cuivre de la grosseur d'une plume, qui, par un bout plonge dans la bouteille & touche l'armure intérieure c'est-à-dire, l'eau ou l'étamage, & par l'autre extrémité eft terminé en crochet avec une boule, En E, 4, la bouteille eft garnie L, d'une ceinture de métal avec un crochet auquel on attache une chaîne N; on peut auffi en mettre une au tableau en B, fig. 5, laquelle ait une longueur fuffifante.

Dans la pl. IV, fig, 28, on voit une jarre

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électrique; c'eft le nom qu'on donne à un grand vaiffeau cylindrique en partie étamé en dedans & en dehors. L'expérience de Leyde faite avec un de ces trois appareils, fait reffentir une fecouffe particuliere à laquelle on donne le nom de commotion, lorsqu'on touche en même-tems les deux furfaces de la bouteille, de la jarre, ou du tableau magi↳ que. Il eft à propos que le verre de la bouteille, ou de la jarre, fur-tout, foit bien recuit, afin qu'elles ne caffent pas facilement.

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L'excitateur courbé en arc fert à décharger

le tableau ou la bouteille. Pour cet effet, on met une des boules de l'excitateur pl. Þ fig. 6, fur l'extrémité d'une petite bande d'étain qui eft en B, à une des extrémités du tableau fig. 5; & lorsqu'on approche . l'autre boule de l'excitateur de l'étamure fupérieure O, P, quelque part qu'on la touche, le tableau eft déchargé; & dans ce moment, on voit une vive étincelle accom pagnée d'une forte explofion. Si on emploie la bouteille de Leyde, pl. II, fig. 15, on appuie d'abord une boule de l'excitateur en un point quelconque de la garniture extérieure de la bouteille, enfuite on approche l'autre extrémité de l'excitateur du crochet K, I, & l'explofion a lieu à

A

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6. La tige de communication, pl. III, fig. 19,

fert à unir le premier conducteur avec un corps qu'on veut électrifer & qui en est à quelque diftance. On accroche une des extrémités recourbées de cette tige à l'anneau 18931 qui eft viffé au-deffus de la boule du conducteur en M, fig. 1. On n'a pas représenté cet anneau pour ne pas charger cette figure de trop de détails, mais on le voit pl. IV lev fig. 27 en C. Dans la figure premiere on apperçoit une autre conftruction, la tige de communication, eft terminée en M, par une bifurcation qui embraffe le col du premier conducteur,, Une perfonne ifolée fe fert auffi de cette tige de communication pour recevoir l'électricité. Elle tient d'une main l'extrémité de cette tige, & l'autre bout repofe fur le conducteur. Chaque extrémité des tiges de communication eft toujours terminée par une boule de cuivre.

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On fe fert encore avec beaucoup d'avantage, pour transmettre le fluide électrique d'un ruban fur lequel on a fait coudre deux ou trois fils d'or ou d'argent, tels que ceux qu'on emploie pour les broderies & les galons. On roule enfuite ce ruban en fpirale out on le replie en deux, ayant foin cependant de laiffer déborder un peu les fils métalliques. Cet appareil a fur les tiges l'avantage d'être flexible & de fe prêter à toutes

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