les flanelles, &c. font très-utiles également pour le même objet qui nous occupe actuellement.

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Un exercice plus ou moins grand, plus ou moins modérés, eft très - utile pour exciter une électricité plus ou moins confidérable. Il en eft de même du repos & du fommeil, pendant lequel on peut encore porter le corfet ou camifole de foie. Un air plus ou moins fec ou humide, & par conféquent. plus ou moins électrique, doit encore être un objet de confidération; car rien de ce qui a rapport aux fix choses nommées nonnaturelles ne doit être négligé. On peut confulter ce que nous savons établi fur ce fujet dans le chapitre neuvieme de la premiere partie.gon brorfolie.

D'après tout ce que nous avons établi jufqu'à préfent, on peut conclure qu'il eft très- utile que les malades qu'on électrise exercent des mouvemens non-feulement de

tout le corps, mais encore principalement des parties affectées. Ainfi, j'ai confeillé a plufieurs malades attaqués d'hémiplégie, de faire de petites promenades, (ils pouvoient en faire avec difficulté, & j'en ai vu la vaincre peu-à-peu avec fuccès) qu'on augmenteroit progreffivementy & fur-tout de remuer la main, les doigts, les jambes &

les pieds; de les-fléchino&o de les étendre fucceffivement pendant quelque-tems, chaque fois & à divers intervalles dans la journée. Je recommanderai également, de la maniere la plus preffante, les frictions réitérées avec de la foie, ou de la flanelle, & même avec des broffes douces, après avoir eu foin de les échauffer un peu, pour en chaffer l'humidité. Ces frictions outre les effets mécaniques qu'elles produifent, procurent encore une électricité, ainsi qu'on a pu le voir dans le chapitre fixieme de la premiere partie.

Mais quand même, ce que je fuis bien éloigné de penfer, cette théorie fi conforme aux principes, ne devroit pas être admife, il n'en résulteroit rien de contraire à la pratique; car l'électricité négative ne nuiroit aucunement aux malades qu'on y foumettroit. Bien plus, felon ceux qui ne reconnoiffent pas en elle une maniere particuliere d'agir, elle produit des effets femblables à ceux de l'électricité pofitive. Auffi M. Cavallo, ditil, qu'il regarde comme quelque chofe d'in→ différent d'électrifer pofitivement ou négativement: parce que, felon lui, ce n'est pas la direction du fluide électrique qui détermine le fluide du corps de telle ou telle maniere; les effets obfervés fur les corps, lorsqu'ils font électrifés, étant dus à l'irritation ou à

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Perfonne, en effet, ne peut contester que Félectricité, foit pofitive, foit négative, ne produife un très-grand nombre de phénomenes communs à toutes les deux, & defquels réfulte une maniere d'agir efficace fur le corps humain: tels font les attractions, & les répulfions, les étincelles, les commotions, &c. Faugmentation de tranfpiration, les ébranlemens, les fecouffes, &c. Alors elle eft donc, felon l'expérience, très-utile dans beaucoup de maladies, par fa maniere d'agir en général, quand même fa maniere d'agir particuliere n'auroit pas une efficacité propre. Mais on a fait fi peu d'expériences fur l'action spécifique de l'électricité négative dans les cas où le raifonnement, Panalogie & une théorie fimple & plaufible concourent à prouver fon efficacité, qu'on doit être en garde contre les préventions qui engageroient à la contefter; fur-tout fi l'on confidere que plufieurs favans l'admettent d'après leurs expériences répétées en divers lieux, en différens tems & avec des fuccès foutenus; ainfi que nous Pavons prouvé, en rapportant les guérifons qu'ils ont opérées. Nous fommes donc fondés à admettre ce que nous avons établi fur l'électricité négative, jufqu'à ce que le contraire

foit bien démontré. Toutes les fois que des découvertes ont été faites, on a vu des contradictions s'élever; l'hiftoire de l'électricité appliquée à la paralyfie nous en fournit un exemple qui a le mérite de ne pas être étranger à notre fujet. Long-tems on a vu des per fonnes qui n'avoient pas eu des fuccès, contefter les guérisons qui avoient été opérées ; on en voit même encore de telles dans la fociété, malgré l'évidence des faits,

Le grand nombre de maladies qui ont été guéries par l'électricité feule, ou par l'électricité combinée avec les remedes, l'a fait regarder comme une partie de la matiere médicale. M. de Haën affure qu'ayant électrifé pendant fix ans dans l'hôpital de Vienne, il a toujours eu des raisons de se confirmer dans le fentiment que l'électricité doit être placée parmi les premiers remedes de l'art, & qu'elle a produit dans plufieurs maladies des foulagemens & des guérifons entieres, qu'on n'auroit pu procurer par aucun remede de l'art, ce que l'expérience de tous les jours prouve. Electricitatem fexto jam anno in hoc Nofocomio profecutus, eam mihi fententiam annuatim firmiorem gaudeo, quòd inter præf tantiffima artis auxilia jure referenda fit: licet enim multis fruftrà adplicetur, pluribus tamen eam five emendationem mali, five integram

la dilatation occafionnées par l'action de ce fluide.

Perfonne, en effet, ne peut contester que Félectricité, foit pofitive, foit négative, ne produise un très-grand nombre de phénomenes communs à toutes les deux, & defquels réfulte une maniere d'agir efficace fur le corps humain: tels font les attractions, & les répulfions, les étincelles, les commotions, &c. Faugmentation de tranfpiration, les ébranlemens, les fecouffes, &c. Alors elle eft donc felon l'expérience, très-utile dans beaucoup de maladies, par fa maniere d'agir en général, quand même fa maniere d'agir particuliere n'auroit pas une efficacité propre. Mais on a fait fi peu d'expériences fur l'action spécifique de l'électricité négative dans les cas où le raifonnement, Panalogie & une théorie fimple & plaufible concourent à prouver fon efficacité, qu'on doit être en garde contre les préventions qui engageroient à la contefter; fur-tout fi l'on confidere que plufieurs favans l'admettent d'après leurs expériences répétées en divers lieux, en différens tems & avec des fuccès foutenus; ainfi que nous Pavons prouvé, en rapportant les guérifons qu'ils ont opérées. Nous fommes donc fondés à admettre ce que nous avons établi fur l'électricité négative, jufqu'à ce que le contraire