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7. La froideur (algor); la chaleur (ardor).

8. La crampe (crampus), qui eft une roideur, fubite, paffagere & extrêmement douloureufe, d'un ou de deux mufcles des

membres.

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9. Laga), ou douleurs

gonagre

vives, qui affectent principalement les genoux, qui les gonflent.

Les principaux genres des maladies douloureuses, topiques, fixes, fans fievre inflammatoire, font:,,

1o. La céphalalgie (cephalalgia), ou douleur gravative, non tenfive, de toute la tête, ou de la partie antérieure de la tête.

2. Migraine (hemicrania), douleur qui occupe la moitié de la tête, ordinairement d'un côté amb sid

3. La céphalée (cephalea ), qui eft une douleur périodique & continuelle à la tête avec un fentiment de tenfion." "

4°. L'ophtalmie (ophtalmia), douleur de l'œil avec rougeur, le malade ne pouvant fouffrir la lumiere ENŠ

5°. L'odontalgie (odontalgia) douleur confidérable des mâchoires & des ed moboty s

dents.

slege Cork) yobiont

6o. L'otalgie (otalgia), douleur d'oreilles, très-vive, accompagnée de bourdonnement, inamomeUYS 7.

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est of cardial TED

7 mal au cœur ; c'eft une douleur d'eftomac qui menace de fyncope.

maladie dont le

8o. Colique (colica), man

principal fymptome eft une douleur qu'on rapporte aux inteftins.

up.

olig Splénalgie (Splenalgia), douleur à la nrégion de la rate29ad com quę caba 10°. Rachialgie, colique de Poitou (rachialgia); c'est une douleur au basà entre & l'épine du dos, qui fe te mine par des parades contractures ou lyfies.

ter

1. Néphralgie (nephralgia), douleur fixée dans les reins, avec changement notable dans l'urine, fouvent accompagnée de & de naufées, fans fievre inflam→

matoire.

12°. Courbature (Lumbago), douleur de reins, accompagnée de la difficulté de redreffer le corps. D

13°. Sciatique (ifchias), douleur dans les hanches.obo) sulata ab 5' i

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Plufieurs caufes ordinairement concourent à produire les maladies qu'on doit regarder

comme des effets compofés. Il y a plufieurs de ces caufes qui ne font point du reffort de cet ouvrage, & que nous fuppofons toujours. Il faut les combattre par les remedes directs que l'art prefcrit, mais fouvent ou du moins quelquefois ceux-ci font impuiffans. Alors il eft de toute néceffité d'avoir recours dans ces occafions aux moyens électriques; une trop grande ou une trop petite quantité d'électricité étant, dans plufieurs circonftances, une des caufes de la maladie. Ce concours de remedes divers, relatifs à différentes caufes, fera plus efficace pour furmonter la guérifon de la maladie & en triompher d'une maniere plus complette.

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On fe rappellera à cette occafion que le même genre de maladie , pouvant procéder de deux caufes oppofées, fera dans un cas produit par une électricité en moins, & dans l'autre, par une électricité en plus. Le mal de tête, par exemple, peut procéder d'une forte application à l'étude, Omme dans les gens de lettres; ou d'un épuifement, ainsi que dans quelques jeunes gens après des débauches. Il est évident que dans le premier cas, il y a dans les nerfs de la tête une trop grande affluence de fluide nerveux qui s'eft porté à la tête, & qu'il faut électrifer en moins; dans le fecond cas, il est à

pro

pos d'électrifer en plus, par une raifon contraire. J'ai déjà prévenu que cette observation doit être faite pour un très-grand nombre de maladies, qui font l'objet de la Nofologie.

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Il y a plufieurs genres dans cette famille pour lesquels on ne doit pas en général employer l'expérience de Leyde, qui pourroit augmenter les douleurs; il faut alors fe contenter du bain électrique, de l'électricité par aigrettes & des étincelles dont il vaut mieux prolonger la durée que d'augmenter l'intensité; cependant, comme il eft d'heureufes hardieffes dans l'art de guérir, lorfque les routes battues font fans fuccès, on peut même dans ces cas tenter la commotion électrique, avec d'autant plus de confiance, que la phyfique nous enfeigne les moyens de modérer la force de cette efpece de remede.

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S. I.

Des maux de Tête..

Quelquefois la céphalalgie, la migraine, la céphalée exigent, pour leur guérison, une électricité en moins; parce que cet état dépend d'une affluence trop grande de fluide nerveux dans la tête. Je me fuis guéri plu

fieurs fois de différens maux de tête en employant l'électricité négative, principalement dirigée vers la région des tempes; & d'autres personnes, à qui je l'ai confeillée, en ont été très-fatisfaites. Un moyen bien fimple & qui indique que l'électricité négative eft très-b propre à produire cet effet, ce font les dos tions d'eau très-froide, & les applications i des linges mouillés faites à la tête; vonen by éprouve toujours le plus grand foulagement, b Lorfque je ne puis avoir recours à l'électri cité, je mets toujours en pratique ce moyen ! avec fuccès. L'eau froide eft, comme je l'ai dit, un excellent conducteur de l'électricité & les remedes connus nous éclairent beaucoup fur la caufe des maladies.

fe

Madame la comteffe de Bethufi, qui éprou voit fréquemment des attaques de crampe qui duroient depuis trente jufqu'à foixante heures, me marquoit, dans fa lettre du 10 mai 1784, datée de Nîmes, que pour se garantir de ces cruels retours, elle étoit obligée de laver tous les foirs fa tête avec de l'eau froide fans l'effuyer, & de ne la couvrir pendant la nuit qu'avec une feule gaze. Si elle manque une feule fois à cette pratique la crampe reparoît. Afin de ne pas trop multiplier les citations, nous ajouterons que cette dame a obtenu de bons effets de l'électri

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