»contré, dit M. Priestley, eft qu'elle a faci» lité la fecrétion de la matieres qui forme » le poil à un endroit qui avoit été chauve

depuis long-tems (1),
Quant aux ictéricies

och gain l'électricité paroît

devoir en produire la guérison, & voici les raifons qui femblent donner de la probabilité ! à cette vue. Lorsqu'on électrife d'une maniere foutenue une personne quelconque elle éprouve une augmentation de chaleur, M. Jal labert rapporte l'expérience fuivante. Un

thermometre de Farhenheit, qui, mis fur >> ma poitrine ou fous mon aiffelle, ne pou » voit pas s'élever au-delà de 928 degrés p » monta jufqu'à 97, après que j'eus été vive» ment électrifé M. Sigaud de la Fond dit (2) que l'électricité augmente non-feulement le pouls, mais encore le degré de chaleur animale, & que cette augmentation eft quelquefois Strès-fenfible: cet auteur affure avoir vu monter de près de 2 degrès la liqueur du thermometre de Réaumur, qu'un jeune homme tenoit dans la bouche. J'ai observé que dans ces cas où le pouls étoit augmenté, ainsi que la chaleur animale, les couleurs du vifage paroiffoient plus vives & plus bril

lantes; & je ne fais pourquoi on n'a pas encore parlé de ce phénomene qui me paroît très-intéreffant, puifqu'il me conduifit à électrifer de même un ictérique, c'est-à-dire, un homme qui avoit un commencement de jauniffe. J'apperçus effectivement que quelquetems après l'électrisation, la couleur jaune diminuoit beaucoup, & qu'une teinte de rouge coloroit le vifage. Cette même expérience a été faite avec le même fuccès fur une jeunes perfonne du fexe qui étoit trèspâle habituellement; l'électricité donna du coloris beaucoup plutôt que dans le cas précédent. Ces effets annoncent qu'il feroit poffible, fur-tout avec les remedes de l'art, der diffiper la caufe de cette maladie. Et on fera d'autant plus porté à le croire, que l'obftruc tion des vaiffeaux biliaires paroît être une des caufes générales de la jauniffe que l'électricité eft bien propre à détruire, comme en conviendront tous ceux qui fe rappelleront des différentes propriétés du fluide électri que, que nous avons expofées dans le cours de cet ouvrage, principalement, fa vertu apéritive, incisive, tonique, &c.sg amborg

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Appendix fur la vertu électrique dans les pop Afphixies. 2019qus

ON entend par afphixie en général, un état de mort apparente. Il n'eft point de notre objet de parler des différentes especes d'afphixies & des remedes qu'on a imaginé de donner en différentes circonftances. Il nous fuffira de dire qu'on peut regarder l'état d'afphixie comme le premier degré de mort, qui n'en eft diftingué que par une étincelle de vies qui diminuende momenti en moment, jufqu'à ce qu'elle fel foitsen tiérement éteinte. Quoique toutes les caufes de mort puiffent être des principes d'afphixies, cependant on refferre dans des limites plus étroites celles qui produisent l'état qu'on • nomme ordinairement afphixie (1). Tantôt elle vient de la fuffocation qui peut avoir lieu de plufieurs manières; tantôt elle eft produite par une diminution fubite des forces:

(1) Voyez le catéchisme des asphixies, par Gardane ; la differ tation inaugurale de médecine, par M. Wilhem, Huffeland, favant diftingué, &c, &c.

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vitales, &c. &c.; mais dans tous les cas l'indication eft d'exciter & de rétablir la force vitale, en employant les ftimulans que l'expérience a prouvé être d'un grand fecours dans ces différentes circonftances.

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Mais l'électricité eft un des plus puiffans ftimulans qu'on connoiffe, un des irritans les plus actifs qui exifte, le feul qui puiffe agir avec une promptitude étonnante fur les fluides, comme comme fur les folides; & même immédiatement fur le coeur, qui étant doué d'une très-grande irritabilité, eft en mêmetems le principal fiege de la vie animale. Nous avons rapporté en plufieurs endroits, & principalement à la fin de l'article de la paralyfie, différentes expériences de MM. Leeberkuhn, Gerard, Zinn, Haller, qui montrent que le fluide électrique eft réellement le stimulant le plus actif. C'est donc toy en général, celui qu'on doit préférer dans les afphixies. Mais prouvons directement, par l'expérience, l'efficacité de la vertu électrique dans les les afphixies, il-unst som

M. Daniel Bernouilli, a rendu à la vie des oifeaux noyés, en n'employant aucun autre moyen que des étincelles électriques. M. Bianchi ayant électrifé un chien réduit en afphixie, parce qu'on lui avoit enlevé une partie de la fubftance du cerveau, le

vit recouvrer la refpiration, les forces, & en quelque forte une nouvelle vie! On ceffa de l'électrifer, il retomba dans le premier état de mort d'où une feconde électrifation le fit fortir avec la même promptitude. M. Nicolas, démonftrateur royal de chymie en l'Univerfité de Nancy, a auffi éprouvé, par plufieurs expériences, que l'électricité étoit un remede contre l'afphixie. Ayant expofé un lapin aux vapeurs du charbon dans le récipient d'un petit fourneau de tole, fait à ce deffein, il le vit tomber en afphixie, & le laiffa dans cet état pendant une minute. Cet animal ne donnant aucun figne de vie, on l'étendit h un tableau magique, fur lequel il fut électrifé fortement. «Puis je lui ai tiré, dit-il, quelques étincelles du bout du nez, ce qui l'a fait redreffer für fes pattes, pour achever fa guérison, je lui ai fait donner deux ou trois fecouffes affez légeres. Tout ce travail n'a pas duré fix minutes; à la troifieme fecouffe Panimal s'eft fauvé, & une demi-heure après, ayant été renfermé avec fes camarades, il s'eft mis à manger sil comme les autres. J'ai répété plufieurs fois cette expérience toujours avec le même fuccès (1). Surf took

(1) Obferv. fur la phyf. &c. mars, 1779•.