il foutient toute la Religion, toute la Religion le foutient. Toutes les Liv. VIL preuves qui établiffent les divers points qui nous féparent des Calviniftes, CH. VII. fe réuniffent dans celui-là, & forment ainfi une telle abondance de lumieres & de conviction, qu'il eft impoffible que ceux qui ouvrent fincérement les yeux de leur ame pour la voir, ne s'écrient avec transport, comme le Prophete Roi: Teftimonia tua credibilia facta funt nimis.
Où l'on montre que les paroles, ceci eft mon corps, fe doivent enten- dre au fens des Catholiques, & ne fe peuvent entendre en celui des Calvinistes.
Ue labus vifible de la voie que les Calviniftes ont prife d'examiner par la feule Ecriture la doctrine de l'Eucharistie, & toutes les autres controverfes, eft une preuve de la fanfleté de leur Religion.
CHAP. II. Trois états de l'opinion Zwinglienne. Premier de ces états; que l'on peut appeller état de fincérité. CHAP. III. Si felon la doctrine de Zwingle, ci-dessus réprésentée, on doit conclure qu'il n'admet dans les Sacrements que de fimples fignes. 28 CHAP. IV. Second état de l'opinion Zwinglienne, que l'on peut appel- ler état de politique.
CHAP. V. Réflexions fur cet état politique de l'opinion facramentaire. CHAP. VI. Troifieme état de l'opinion Zwinglienne. Mélange des ex- preffions luthériennes & zwingliennes.
CHAP. VII. Opinion des Sociniens & des Remontrants touchant l'Eu- chariftie, & en quoi elle eft différente de celle des Calviniftes. 52 CHAP. VIII. Que l'explication que les Calviniftes donnent à ces paro- les ceci eft mon corps, les met abfolument dans Pimpuissance de réfuter les Sociniens..
CHAP. IX. Où l'on fait voir encore, que les Calviniftes ne fauroient prouver par l'Ecriture que l'Euchariftie foit efficace. CHAP. X. Qu'il eft douteux fi les Calviniftes ne font pas en effet en gagés dans l'héréfie de n'admettre dans l'Euchariftie que de fim- ples fignes, quoiqu'ils l'aient fi fouvent anathématifée. CHAP. XI. Second argument contre l'explication des Calviniftes, que les paroles de Jefus Chrift n'ont formé cette impreffion à aucune des fociétés chrétiennes, & qu'elles ont toujours diftingué les expreffions par lesquelles ils la veulent autorifer.
CHAP. XII. Que felon les véritables regles du langage humain, on a du prendre comme on a fait ces paroles, ceci eft mon corps, dans le fens de la préfence réelle. CHAP. XIII. Que tous les exemples que les Miniftres alleguent pour prouver que ces paroles, ceci eft mon corps, fe peuvent en- tendre dans un fens de figure, prouvent tout le contraire de ce qu'ils prétendent. .
CHAP. XIV. Que les exemples que les Miniftres tirent des expreffions qu'ils appellent facramentales, prouvent le contraire de ce qu'ils prétendent. CHAP. XV. Que ces paroles: faites ceci en mémoire de moi, ne font point explicatives, & ne déterminent point les paroles précé- dentes, à un fens de figure de repréfentation.
CHAP. XVI. Que les raisons ordinaires des Catholiques font bonnes,
&que les Miniftres n'y oppofent que de mauvaises défaites. 107
CHAP. XVII. Suite des raisons des Théologiens Catholiques, & de la réfutation des réponses d'Aubertin.
ceci eft mon corps.
CHAP. IV. Réfutation des prétendus éclaircissements de M. Claude. CHAP. V. Continuation de la réfutation des preuves de M. Claude. CHAP. VI. Que les dogmes de la présence réelle & de la Tranffubftan-
tiation, nous ont été révélés de Dieu, d'une maniere très-con- forme à celle dont il nous a révélé les autres dogmes. CHAP. VII Que fuppofé l'opinion des Calviniftes, il n'y a rien de plus étrange que la maniere dont Jefus Chrift auroit inftruit fon. Eglife du myftere de l'Euchariftie.
En quel fens les Peres ont entendu ces paroles: Ceci eft mon corps.
CHAP. I. Tat de la caufe de l'Eglife à l'égard de celle des Calvi- niftes. Ordre que l'on fuivra dans l'examen des Peres. CHAP. II. Que les Peres tirant dans leurs ouvrages leur doctrine fur l'Eu- chariftie de ce que les Apôtres nous ont enfeigné, il ne faut, pour juger de leur fentiment, qu'examiner s'ils ont entendu ces paroles, ceci eft mon corps, en un fens de figure, ou en un fens de réalité. CHAP. III. Que les Peres ont regardé le fens de ces paroles: ceci eft mon corps, comme facile, clair, incapable de tromper per- fonne, n'ayant point befoin d'explication. D'où il s'enfuit qu'ils ne les ont pas prifes en un fens de figure.
CHAP. IV. Preuves de la clarté de ces paroles par les Commentateurs de l'Ecriture. Réponse à ce qu'en dit M. Claude dans fa quator- zieme Preuve. Illufion étrange qu'il fait au Lecteur fur ce fujet. 212 CHAP. V. Que le mot de repræfentare, fignifie rendre préfent dans le paffage de S. Jérôme & dans celui de Tertullien; & qu'ainfi M. Claude en abuse contre le fens de ces Auteurs.
CHAP. VI. Examen d'un passage de Zonare, dont M. Claude abuse par une fausse traduction. CHAP. VII. Confidérations particulieres fur le foin que S. Chryfoftôme a eu d'expliquer les autres métaphores de l'Evangile, & fur lo- miffion de cette explication à l'égard d'un passage qu'il a pris pour équivalent à ces paroles: ceci eft mon corps. CHAP. VIII. Que les Peres fe font fervis de ces paroles, ceci est mon corps, en des rencontres où ils auroient été obligés par nécessité de les expliquer, s'ils les avoient prises dans un fens de figure. 255 CHAP. IX. Que la maniere dont les Peres propofent ces paroles, ceci eft mon corps, comme un objet de foi, fans y ajouter d'expli-
cation, eft une preuve manifefte qu'ils les ont prises pour claires & pour littérales.
QUATRIE ME
Divers arguments pour la Préfence réelle.
Ue tous les Peres ont reconnu de la difficulté dans la chofe fignifiée par ces paroles, ceci eft mon corps; & que ce caractere ne convient qu'au fens des Catholiques, & nullement à celui des Calviniftes.
CHAP. II. Que le doute combattu par les paffages des Peres, allégués ci-deffus, n'eft point un doute d'expreffion ni de figure.. CHAP. III. Que le doute reconnu & combattu par les Peres, n'eft point un doute d'efficace.
CHAP. IV. Examen des nouvelles lumieres de M. Claude fur le doute marqué par les Peres. CHAP. V. Examen particulier de ce que M. Claude répond au doute marqué par Théophylacte & Nicolas de Méthone. CHAP. VI. Du trouble que ces paroles peuvent caufer, felon S. Chry- Softôme: Et que ce que dit ce Pere sur ce fujet, prouve qu'il extend que l'Euchariftie contient réellement le corps & le Sang de Jefus Chrift. CHAP. VII. Explication d'un passage d'Hefychius, par lequel Aubertin prétend montrer que Jefus Chrift n'a bu fon fang qu'en figure. 320 CHAP. VIII. Que ces expreffions ordinaires dans tous les fiecles, que
Euchariftie eft la vraie chair de Jefus Chrift, que nous y re- cevons le vrai corps de Jefus Chrift, qu'elle eft véritablement le corps de Jefus Chrift, montrent que ces paroles, ceci est mon corps, n'ont point été prises par les Peres dans un fens de figure ni d'efficace.
CHAP. IX. Refutation des défaites par lesquelles M. Claude tâche d'é- luder dans fon dernier ouvrage la preuve que ton tire de ces termes de vrai corps, &c,'.
CHAP. X. Que ces expreffions, que l'Euchariftie eft le propre corps de Jefus Chrift, qu'elle eft proprement le corps de Jefus Chrift, font voir que les Peres n'ont point pris ces paroles, ceci eft mon corps, en un fens de figure.
« AnteriorContinuar » |