LE ROI DU FESTIN. ODE IV. HERS Enfans du Dieu de la Tonne, CHE A mon tour le fort m'a fait Roi. De Pampre verd qu'on me couronne, Le feul Trône où j'ofe prétendre Les i mites de mon Empire Après quoi je ne veux pour gage, Pour tout refpect, pour tout hommage, Armés-vous donc d'une Bouteille Qu'elle foit vuidée en deux coups; Buvez, c'est tout ce que j'ordonne § 0000000000000000000000 CE QUI REND L'AMOUR L DURA BEE. ODE V. ES beaux yeux de la brune Ifinene D'aucun trait n'ont atteint mon cœur Froid, de la blonde Célimene Je vois l'éclat & la blancheur. Taille fine, petite bouche, De tout cela rien ne me touche Le Renard cenfé de la Fable Sans l'efprit, l'amour quoiqu'extrême. Sur leur teint les lis & les rofes Mais les fleurs font à peine éclofes Je ne vous ai jamais flattée, En vain des appas de ces Belles Pour moi vous en avez plus qu'elles : On les aime. Mais avec l'age L'AMANT DELI.CA T. O DE VI. J'AIME Daphné, j'aime Cloris, Entre elles mon coeur fe partage : Dans l'une le feu qui me preffe Daphné par un tendre retour J'aime qu'un cœur facile & tendre |