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Dans la vacation du 27 juillet 1729 du procès-verbal des premiers experts, art. 920, il a été observé que, pour agrandir la chapelle des prisons de S' Eloy, il avoit été pris sur la maison apellée la Grange S' Eloy une chambre de 18 pieds de long sur 7 à 8 pieds de large, et il a été demandé que cette chambre fût réunie à la maison d'où elle avoit fait partie.

Dans la vacation du 12 février 1731 du procès-verbal des seconds experts, fol. 446, la même prétention a été renouvellée.

Et par la requeste de M. l'archeveque du 30 may 1732, non-seulement M. l'archevêque a demandé le rétablissement de cette chambre, mais il a conclu à ce que la succession de M. le cardinal de Noailles fût condamnée à luy payer le revenu de ladite portion de maison, à compter du 4 may 1729, jour du deceds de S. E., jusqu'au premier terme qui suivra la reception dudit rétablissement en entier, et ce à raison de 550 livres par an, qui est la même dont le loyer de ladite maison a souffert diminution par chacun an, à cause de ladite entreprise; ces conclusions sont raportées icy dans les propres termes de la requeste.

Le fait est que, sur la représentation de M. le curé de St Paul, dans la paroisse duquel est la prison de Saint Eloy, M. le cardinal de Noailles avoit bien voulu, il y a quelques années, détacher cette unique chambre de la maison contigüe pour agrandir la chapelle des prisonniers, et donner par là le moyen de célébrer le service divin avec plus de décence, d'y faire des instructions aux prisonniers, et d'y tenir les assemblées de la charité, et qu'à l'occasion de ce retranchement, et par une suite de motifs de charité, M. le cardinal de Noailles avoit consenti successivement à réduire les loyers de la maison en question à 550 livres de moins qu'ils n'étoient, lorsque cette chambre y étoit unie, diminution qui certainement n'a aucune proportion et qu'un rapport fort éloigné avec la distraction de cette petite chambre, dont l'indemnité demandée par M. l'archevêque contre la succession de S. E. auroit monté à plus de 2,000 livres, si elle avoit eu lieu.

Art. 16. Un second article qui concerne les réparations restantes à faire est celui de la Domnerie d'Aubrac,

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c'est ainsy que s'appelle une abbaye du diocèse de Rodez, qui a été autrefois possédée par feu M. l'évêque de Châlons, Louis Gaston de Noailles, frère de S. E. et de qui S. E. étoit héritier par bénéfice d'inventaire.

L'appartement de l'abbé de la domnerie d'Aubrac, diocèse de Rodez, a été incendié au mois d'octobre 1700, en sorte qu'il n'en est resté qu'une partie des murs de face et quelques débris.

Le 15 octobre 1705, feu M. l'évêque de Châlons, titulaire de la domnerie d'Aubrac, a passé un acte avec les

religieux de cette domnerie, par lequel, en payant par M. de Chalons une somme de 12,000# en six années, pour aider à la construction d'un batiment que les religieux vouloient faire bâtir à neuf pour leur usage, ils l'ont quitté de touttes les réparations qui pouvoient être alors, ou pourroient être à l'avenir à sa charge dans l'enceinte desdits religieux. M. de Chalons leur a permis, pour donner à leur nouveau batiment la forme convenable, de faire démolir ce qui restoit du batiment de l'apartement du dom ainsy incendié, à condition qu'ils feroient transporter à leurs frais les matereaux en provenans au lieu qui leur seroit indiqué par M. de Chalons, hors et vers les murs du couvent, pour s'en servir par M. de Chalons à la construction qu'il entendoit faire. d'un nouveau batiment pour loger le Dom.

Par autre transaction passée

le 22 mars 1717, entre M. de Chalons et M. de Gap, sur la représentation de M. de Gap que, quelque envie qu'il eût eu jusqu'alors de faire finir touttes les réparations et rebatir un nouveau logement pour le Dom, qu'il s'étoit obligé de faire suivant la transaction passée entr'eux, par laquelle M. de Gap avoit receu une somme de dix mille livres pour être employée auxdites réparations, la dureté des temps et la difficulté d'avoir des ouvriers avoient empesché jusqu'alors de faire parfaire touttes lesdites réparations, quelques ordres qu'il en eût donné à ses gens qui y avoient employé 7,000 livres, qu'en luy accordant un delay du restant de ladite année pour faire achever touttes lesdites réparations, il y feroit travailler avec toutte la diligence possible. M. de Chalons, voulant bien entrer dans ces considerations, a accordé à M. de Gap un delay jusqu'au premier novembre suivant, pour justifier de l'employ des 10,000 livres payées par M. de Chalons pour les réparations dépendantes de la domnerie d'Aubrac, à la charge de reporter par M. de Gap le procès-verbal desdites réparations faittes après qu'elles auroient été receues par expert, ou experts nommés d'office par le juge de Rodez, qui seroit remis à M. de Chalons pour estre homologué au Parlement pour luy servir de décharge valable, et que, faute par M. de Gap d'y satisfaire dans ledit temps, il seroit tenu de fournir caution pour ladite somme de 10,000 li

vres...

M. l'archeveque de Paris, aujourd'huy Dom d'Aubrac, a fait condamner M. de Saint Martin, légataire universel de feu M. de Gap, devant les juges de Rodez, à faire la reconstruction dont il s'agit.

M. de Saint Martin, procureur général des Eaux et Forêts, prétend encore qu'il a été rendu un jugement en la maîtrise des eaux et forêts, portant qu'il seroit fait une visite des bois d'Aubrac pour les limiter et y planter des bornes, que M. l'archeveque de Paris a même donné

sa requête au conseil, à l'effet de la meme visitte, que, ledit sieur de Saint Martin ayant donné sa requeste contraire, l'affaire est devant M. de Baudry, qu'au fond cette visitte n'est d'aucune utilité, les bois n'ayant jamais produit le moindre revenu par leur situation sur des montagnes inaccessibles, couvertes de neige neuf mois de l'année, sans qu'il s'en puisse faire aucun débit ny transport, ainsi que le grand maître du département en est convenu...

On s'est un peu étendu sur tout ce qui concerne l'article de la domnerie d'Aubrac, afin de mettre M's les administrateurs en état de décider le parti qu'ils auront à prendre sur toutes ces contestations, sans avoir besoin d'avoir recours ailleurs qu'à l'exposé qui vient d'en être fait.

Art. 17. Un troisième article de réparations, mais de réparations faites du vivant de S. E., concerne M. Boffrand, architecte, et l'un de M's les administrateurs de l'Hôtel Dieu.

M. Boffrand a présenté un mémoire de dessins, devis, marchés, conduite d'ouvrages et toisez qu'il prétend avoir fait pendant quinze années dans l'église Notre Dame par ordre de S. E., qu'il fait monter à une somme de 15,600 livres, et il a été question de régler ce mémoire.

Le feu sieur Voulau, intendant de S. E., qui avoit une parfaite connoissance de ce travail, d'ailleurs exempt, ainsi qu'on le scait, de partialité, a examiné le mémoire dont il s'agit, le 20 juin 1730. Il a distingué les ouvrages que M. Boffrand avoit conduit d'avec ceux qui avoient été conduits par d'autres, et par les apostilles qu'il a fait mettre en marge du mémoire en question, il a évalué chaque article du travail réel du s' Boffrand; cette évaluation en total monte à 2,120 livres.

Et le 6 aoust 1731, l'exécuteur testamentaire a remis à M. le Président Henault ce mémoire ainsy apostillé; mais non seulement M. Boffrand n'a point jugé à propos d'en passer par cette estimation, il paroit même, par sa lettre du 3 avril 1732, qu'il ne veut pas s'en tenir à la somme de trois mille livres, à laquelle il y énonce que Mrs les administrateurs ont réglé son mémoire sur le raport de M. Henault; c'est sur quoy M" les administrateurs prendront le party qui leur paraîtra convenable, l'exécuteur testamentaire n'ayant pas eu dessein de rien. prendre sur luy dans une affaire qui regarde un de Messieurs leurs confrères.

Art. 25. Il résulte de tout ce que dessus que les intentions de M. le cardinal de Noailles, tant celles de son testament qui ont subsisté, que celles de son codicile,

1 Voir au sujet de cette réclamation le tome I de la collection de Documents, p. 311 et 312.

ont été entièrement exécutées; qu'au moyen de la délivrance des legs en effets et de la vente du surplus, l'inventaire se trouve remply.

Que l'usufruit des rentes sur le clergé et sur la ville, qui sont les seuls immeubles de la succession, ayant été donné ou légué par S. E. en entier, M. le maréchal de Noailles, en sa qualité d'exécuteur testamentaire, n'a eu à recevoir que le prix qui est provenu de la vente du surplus des meubles et effets, et ce qui restoit deub pour raison des fruits et revenus de l'archevêché, écheus jusqu'au jour du deceds de S. E.; qu'ainsy sa recette en deniers ne doit être composée que de ces deux parties, outre les sommes receues des sieurs Voulleau et Perier, qui feront la matière des 3o et 4° chapitres de recette.... . '. Somme totalle de la dépense du présent compte, 262,934 livres 9 sols 3 deniers.

Et la dépense monte à la somme de 197,771 livres 18 sols 7 deniers.

Partant la dépense excède la recette de la somme de 65,162 livres 10 sols 8 deniers.

Le présent compte a été clos et arrêté par nous, gouverneurs et administrateurs de l'Hôpital général et de celuy des Enfants trouvés y uni, et supérieurs et directeurs du petit séminaire de Saint Louis, légataires universels de S. E. Monsieur le cardinal de Noailles, en présence et conjointement avec Antoine Beguin, bourgeois de Paris, fondé de procuration de Vincent Du Tronchet, curateur à la succession vacante de Monsieur le cardinal de Noailles; par le résultat duquel compte, Monsieur le maréchal de Noailles, exécuteur du testament de S. E., s'est trouvé estre en avance envers nous de la somme de 65,162 liv. 10 s. 8 den., de laquelle somme de 65,162 liv. 10 s. 8 den., nous Isidore Alexandre Jean Antoine Delpech, avocat au parlement, fondé de procuration spéciale de Monsieur le maréchal de Noailles, avons, audit nom, fait don et remise et déchargeons entièrement mesdits sieurs légataires universels, duquel don et remise nous dits légataires universels remercions Monsieur le maréchal de Noailles et le déchargeons réciproquement de laditte exécution testamentaire. Aut moyen de quoy Monsieur le maréchal de Noailles et nous demeurons respectivement quittes. Et ont été les pièces justificatives du present compte, ainsy qu'elles y sont énoncées, tant au texte qu'aux apostilles, remises au greffe du bureau de l'Hôtel Dieu, entre les mains du sieur Terrier, greffier dudit bureau, après avoir été visées par nous. Lequel sieur Terrier en demeurera chargé envers nous, et desquelles pièces mondit sieur le maréchal de Noailles et ledit sieur Delpech audit nom demeurent

1 Suit le compte, en recettes et en dépenses, de l'exécution testa-mentaire; un registre de 471 pages.

pareillement déchargés. Fait double, sauf touttes erreurs, à Paris, le 29 avril 1736. Signé Renault-Lambert-Béguin-Delpech-Arrault-Garguy, l'un des directeurs et procureur du séminaire de Saint-Louis; Terrié, greffier.

Compte de la régie des revenus de l'archevêché de Paris, année 1715.

Pour compter à Son Eminence monseigneur le cardinal de Noailles, archevesque de Paris, par Louis Delagrée, sieur de la Ferrière, chargé par mondit seigneur de la recette générale du revenu temporel fixe et casuel dudit archevesché et dépendances, suivant sa procuration du 16 novembre 1714, passée devant Hurel et son confrère, notaires à Paris, de la recette et dépense par luy faite sur lesdits revenus pendant l'année 1715, ainsy qu'il en suit :

Premièrement, recette.

Premier chapitre de recette. A cause des droits de lods et ventes receus des particuliers cy après nommez, qui ont acquis des maisons et heritages dans la censive dudit archevesché, pendant l'année 1715, tant à Paris que dans les terres et seigneuries dépendantes dudit archevesché,

Scavoir, de Louis Laffrie, marchand à Paris, la somme de 150 livres pour les droits de lods et ventes d'une place à bastir, scize à Paris, rue de Bourbon, du prix de 3,000 livres, à raison d'un pour livre de ladite somme, le surplus des xx deniers pour livre de droits remis par Son. Em.

Du sieur Claude Goriot, meistre corroyeur à Paris, la somme de 50 liv. 10 s. 4 den. pour les droits du sixieme d'une maison à Paris, rue de Grenelle Saint Eustache, du prix de 916 liv. 13 s. 4 den., le surplus remis.

Du sieur Bougarel, procureur au parlement, la somme de 600 livres pour les droits d'une maison scize à Paris, rue de la Calandre, du prix de 12,000 livres.

Du sieur Jean Martinet, maistre rotisseur à Paris, la somme de 387 livres pour les droits d'une maison à Paris, rue Saint Germain l'Auxerrois, du prix de 6,200 # et compris 200 livres de pot de vin, à raison de 15 deniers pour livre.

Du s' Etienne Lombard, maistre chirurgien à Paris, la somme de 625 livres pour les droits d'une maison à Paris, rue Haulte Vannerie, du prix de 10,000, à raison de 15 deniers pour livre.

De maistre Guillaume Delaleu, notaire à Paris, la somme de 2,825 livres pour les droits d'une grande maison à Paris, rue Saint Antoine, du prix de 56,500 livres, y compris 500 livres de pot de vin.

De messire Josse Brendlé, lieutenant général des armées du Roy, la somme de 2,750 livres pour les droits. d'une grande maison à Paris, rue Neuve des Petits Champs, du prix de 55,000 livres, à raison d'un sol pour livre.

De messire Samuel Bernard, secrétaire du Roy, la somme de 2,375 livres pour les droits de deux maisons joignantes l'une l'autre, scizes à Paris, rue Nostre Dame des Victoires.

Du sieur François Dionis, chirurgien ordinaire de feue Madame la Dauphine, la somme de 1,250 livres pour droits d'une maison à Paris, rue Neuve Saint Roch, du prix de 20,000 livres, à raison de 15 deniers pour livre.

De François de la Roquette, sieur de St Croix, mestre de camp du régiment Dauphin estranger, cavalerie, la somme de 1,957 livres 10 sols pour les droits d'une maison à Paris, rue Neuve Saint Eustache, et de moitié d'une autre maison, rue du Bout du Monde, le tout du prix de 26,100 livres.

Du sieur Julles Desgoullons, sculpteur des bâtimens du Roy, la somme de 845 livres pour les droits d'une place à bastir, scituée à Paris, rue de Louis le Grand, du prix de 13,520 livres.

Du s André Le Goupil, sculteur des bastimens du Roy, la somme 412 liv. 11 s. 5 den. pour les droits d'une place à bastir, scituée à Paris, rue de Louis le Grand, du prix de 6,601 liv. 2 s. 3 den.

Du sieur Pierre Taupin, sculteur des bastimens du Roy, la somme de 406 livres 5 deniers pour les droits d'une place à bastir, scize à Paris, rue de Louis le Grand, du prix de 64,696 #7 s. 9 den.

De dame Elisabeth Blandot, épouze de messire Séraphin Rioult, chevalier, seigneur de Curzay, lieutenant pour le Roy de la province de Poitou, la somme de 5,000 livres pour les droits d'une maison, rue Neuve des Petits Champs, du prix de 100,000 livres, à raison d'un sol pour livre.

De François de la Roquette, sieur de Sainte Croix, mestre de camp de cavalerie du régiment Dauphin estranger, la somme de 112 livres 10 sols pour les droits de la moitié d'une maison à Paris, rue du Bout du Monde, du prix de 1,800 livres, à raison de 15 den. pour livre.

Du sieur François Chaban de la Fosse, premier chirurgien de Mgr le duc de Berry, la somme de 56 # 5 s. pour les droits d'un sixiesme par indivis en quatre parts et trois quarts de part dont les trente font le tout, d'une grande maison scize à Paris, rue Saint Honoré, vis à vis les prestres de l'Oratoire, du prix de 900 #.

Somme totale du présent chapitre de recette des droits seigneuriaux de ladite année 1715, 92,353 livres 8 sols 4 deniers.

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Troisième chapitre de recette à cause du loyer des terres, fermes et seigneuries dépendantes dudit archevesché, pendant ladite année 1715.

Fait recette ledit comptable de la somme de 1,350 livres qu'il a receue des sieurs Léonard Daire, Damiette et Louis Delacourt, receveurs et fermiers de la ferme du prieuré de Montfort l'Amaury et dépendances, appartenant audit archevesché, pour le loyer de ladite ferme pendant ladite année 1715.

Desdits sieurs Damiette et Delacour, fermiers de la terre et seigneurie de Merey, près Montfort l'Amaury, la somme de 2,600 livres pour le loyer de ladite ferme pendant ladite année 1715.

Du sieur Claude Willard, marchand maistre tablettier à Paris, la somme de 150 livres pour le loyer de la ferme des dismes du lieu des Essarts, près Merey, qu'il tient dudit archevesché.

De Charles Lepoivre, laboureur à Coupeuvré, en Brie, et Nicolle Racines, sa femme, et de Denis Renardeux, marchand boucher audit Coupeuvré, et Marie Grignon, sa femme, la somme de 800 livres pour le loyer, pendant ladite année, de la ferme des trois quarts des dismes de la parroisse dudit Coupeuvré, qu'ils tiennent dudit archevesché.

Du sieur Laurent Ganneron, laboureur, demeurant à Tremblay en France, la somme de 1,300 livres pour le loyer de la ferme dudit Tremblay et ses dépendances.

Du sieur Denis Petit, marchand bourgeois de Paris, la somme de 2,900 livres pour le loyer, pendant ladite année, de la terre et seigneurie de Saint Cloud et dépendances, qu'il tient dudit archevesché, sous le cautionnement du sieur Bertrand Pottier, procureur fiscal audit Saint Cloud.

De Jeau Loin, meusnier à Saint Cloud, et de Claude Demeure, sa femme, la somme de 1,500 livres pour le loyer, pendant ladite année, du moulin bannal dudit Saint Cloud.

De Nicolas Heudry, laboureur, demeurant à Courceaux, paroisse de Montreau sur Jard, la somme de 654 10 s. pour le loyer de la terre et seigneurie dudit Courceaux et dépendances.

D'Eustache Milcen, vigneron à Vincennes, et de Claude

Georges, aussy vigneron audit lieu, fermiers des dismes de Saint Mandé, la somme de 300 livres pour le loyer de ladite ferme.

De Nicolas Morblanc le jeune, laboureur, demeurant à Vitry sur Seine, la somme de 1,300 livres pour le loyer de la ferme dudit Vitry sur Seine.

De François Meusnier, marchand poulaillier, demeurant à St Germain en Laye, la somme de 450 livres pour le loyer de la ferme et dismes de Saint Léger en Laye.

De Nicolas le Roy, laboureur, demeurant à Ivry sur Seine, la somme de 1,800 livres pour le loyer de la ferme de Millepas, scituée audit Ivry.

Du sieur Nicolas Parvy, marchand, demeurant à Paris, rue de Venize, et du sieur Nicolas Parvy, son fils, demeurant à Pontcarré en Brie, la somme de 2,300 livres pour le prix, pendant ladite année, de la vente à eux faite par Son Eminence de la coupe de 50 arpens de bois taillis par an, à prendre dans les 900 arpens de bois appellez le bois d'Ozour la Ferrière, dépendant dudit archevesché, à cause du prieuré de Saint Maur les Fossés.

De Jacques et Germain Baron, frères, vignerons, demeurant à Massy, près Palaiseau, la somme de 120 livres pour le loyer de la ferme des deux tiers des dismes dudit Massy.

D'Antoine Cerize, hostellier à Tournant en Brie, et de Madeleine Renoux, veuve de Ch. Cerize, vivant marchand audit Tournant, la somme de 1,570 livres pour le loyer de la ferme du prieuré dudit Tournant.

Du sieur Nicolas Malice, procureur fiscal de la terre et seigneurie de Marly la Ville, près Louvre en Parisis, la somme de 140 livres pour le loyer de 20 arpens de terres scizes au terroir dudit Marly, qu'il tient dudit archevêché.

De Pierre de Creil, laboureur, demeurant à Sameron, la somme de 200 livres pour le loyer de la ferme la Sameron.

De Nicolas Lefebvre, laboureur, demeurant à Fay le Bac, la somme de 300 livres pour le loyer de la ferme de Fay le Bac qu'il tient dudit archevêché.

De Michel Martin, laboureur à Bremier, près Gesvres, la somme de 400 livres pour le loyer de la ferme de S' Jacques du Hault Pas, scize à Hervilliers, paroisse de Vaux sur Clignon, qu'il tient dudit archevêché.

Desdits Martin et sa femme, la somme de 300 livres pour la valeur du transport qui leur a été fait par S. E. de pareille somme de 300 livres à prendre sur le nommé Jean Coquillon, précédent fermier, pour le loyer de ladite ferme d'Hervilliers.

De Claude Louis Bernier, laboureur et receveur de la terre et seigneurie de May en Mulcien, la somme de

100 livres pour le loyer de 26 arpents de terres labourables et prez, scizes au terroir dudit May.

Dudit sieur Louis Francois, marchand, demeurant à Briis sous Montlhery, la somme de 466 livres, scavoir, 300 livres pour le loyer de la moitié des dismes du prieuré dudit Briis, et 166 livres pour le remboursement de pareille somme payée par S. E. et dont ledit sieur François est tenu de l'acquitter par ledit bail.

Du sieur Charles Huet, marchand laboureur à Maisons, la somme de 2,250 livres pour le loyer de la terre et seigneurie dudit Maisons.

Du sieur Jacques Daix, laboureur, pareille somme de 2,250 livres pour le loyer de la terre, ferme et seigneurie dudit Créteil et dépendances.

De Jean Pauny, laboureur à Mons-sur-Orge, la somme de 270 livres pour le loyer de 34 arpents et demy de terres labourables aux terroirs de Mons et Athis.

Du sieur curé de Morsant, la somme de 60 livres pour le loyer des terres ou dismes qu'il tient dudit archevesché audit Morsant.

De M. l'abbé de la Roche, chanoine de l'église de Nostre Dame, la somme de 40 livres pour le loyer des dismes de Grégy en Brie.

De Charles Lucas, fermier, demeurant à Franconville, la somme de 404 livres pour le loyer de la ferme des dismes d'Erblay et de Franconville.

De Nicolas Poulain, meunier à Seure, la somme de 200 livres pour le loyer du moulin qu'il tient dudit archevesché audit Seure.

Du sieur Leleu, fermier de la terre et seigneurie d'Ozoir et Romaine, la somme de 1,000 livres pour le loyer de ladite terre et seigneurie d'Ozoir et Romaine. D'Etienne Leguillier, fermier de la ferme de Saint Jacques du Hault Pas, scituée à Pontault, la somme de 450 livres pour le loyer de ladite ferme de Pontault.

De la veuve Philippes Sixhommes, demeurant à Neuilly sur Marne, la somme de 22 livres pour le loyer des vignes qu'elle tient dudit archevesché audit Neuilly 1.

Du sieur Martin, la somme de goo livres, pour l'année 1715, de ladite ferme du petit sceau dudit archevesché.

Somme totale du 3° chapitre de recette des loyers des fermes et terres, 29,237 livres 6 sols 5 deniers.

Quatrième chapitre de recettes à cause des arrérages des rentes deues audit archevesché, tant à Paris qu'en pro

vince.

Fait recette le comptable de la somme de 400 livres 5 sols qu'il a receue de dame Lefebvre de la Malmaison,

1 Quelques autres petits fermages à Corbeil (prieuré de Saint-Jeande-l'Hermitage), à Orly, Vanves, Montrouge, Torcy-en-Brie.

veuve de messire Michel de Chabenat, chevalier, seigneur de Bonneuil sur Marne, introducteur des ambassadeurs et princes étrangers, de pareille somme de cens et rentes non racheptable, que ladite dame doit chacun an audit archevesché, à cause des terres, prez et isles sur Marne, près Saint Maur, apellées les isles de Bretigny, suivant le bail qui en a été passé par deffunt Monseigneur d'Harlay, archevesque de Paris, par devant valette et son confrère, notaires à Paris, le premier septembre 1688.

Des dames de la communauté de Sainte-Anne, de la paroisse Saint Roch, à Paris, la somme de 146 liv. 14 s. pour l'année 1715 de pareille somme de rente en deux parties, scavoir, 42 livres de rente constituées au proffit de S. E. pour droit d'indemnité, à raison du quint du prix de l'acquisition faite par ladite communauté du sieur Savart, officier du Roy, d'une place à bâtir, contenant 42 toises en superficie, scize à Paris, rue d'Argenteuil, à costé de ladite communauté, moyennant 8,400 livres. De M. Berthelot de Pleneuf, la somme de 210 livres, à cause de pareille somme de rente, racheptable en un seul payement, sur le pied du denier quarante, moyennant 8,400 livres, constituée au proffit dudit archevesché, par les révérends pères de l'Oratoire de Nostre Dame des Vertus, près Paris, pour le droit d'indemnité par eux deubs, à cause de la donnation qui leur a esté faitte par feu M. Benault, prestre du diocèse de Paris, de deux maisons scizes en laditte ville, rue des Poissonniers, au bout de la rue Montorgueil, estimées la somme de 42,000 livres.

Des révérends pères procureur et religieux du Petit Saint Antoine, à Paris, la somme de 45 livres, à cause de pareille somme de rente qu'ils doivent audit archevesché, pour le droit d'indemnité d'une maison par eux acquise, à Paris, rue du Roy de Cicile, suivant la transaction passée en l'année 1663, par devant Perrier et Baudry, notaires à Paris, entre feu Monseigneur de Perefix, archevesque de Paris et lesdits religieux.

Des révérends pères Barnabittes, d'Estampes, la somme de 20 livres d'une rente qu'ils doivent audit archevesché, pour droit d'indemnité de la donnation qui leur a esté faite par le deffunt L. Crézieux de la moitié d'une maison à Paris, rue Saint Antoine, où est pour enseigne la fleur de lys d'or.

Des dames religieuses Carmélittes du fauxbourg Saint Jacques, à Paris, la somme de 202 livres pour une année de la rente que lesdites dames doivent audit archevesché, racheptable au denier trente, de la somme de 6,060 livres, faisant partie de celle de 12,060 livres, à laquelle montoit le droit d'indemnité de l'acquisition par elles faicte, par eschange, de messire François Villart, seigneur de Villeneuve, et dame Madelaine Tubeuf, son

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