Compagnie de Dentraigues, trente-neuf, ci Compagnie de Montfiquet, trente-sept, ci Compagnie de Grammont, quarante, ci. Compagnie de Ducastel, quaran 39 40 38 40 40 37 40 40 35 Total, cinq cens quatorze, ci dant vingt-fept détachés à Lauterbourgs, vingt-deux à l'Hôpital de Landau, & trente-neuf abfens par congé. 40 514 L'Ordonnance du premier Juillet 1749 pour l'Infanterie, & celle du 3 du même 3 mois pour la Cavalerie, les Dragons & les Troupes légeres, portent qu'il fera fait tous les deux mois fur chaque revûe, un décompte définitif du pain; mais comme à la revue de Mai, il doit être fait raison au Capitaine de la paye entiere du Soldat, Cavalier ou Dragon, dans le fupplément de décompte du quartier d'hyver; il ne fera queftion d'aucun fupplément de dé compte de pain. L'on ne fournit le pain de munition aux Soldats de recrue, qu'après qu'ils ont été enrôlés, & qu'ils ont paffé en revûe. FOURS DE CAMPAGNE. Ldes ceintres de fer, & doivent être Es fours de campagne fe font avec compofés chacun de fept ceintres du poids de cent dix livres à cent vingt liv. au plus chacun, d'une aiguille de fer d'environ cent livres, laquelle fert à embraffer les fept ceintres par deffus, & d'une plaque de fer battu en maniere de porte, qu'on nomme bouché de four, du poids d'environ foixante livres; ainfi un four en fon entier, doit pefer aux environs de mille livres. * Il faut deux chariots ou charettes pour porter les ceintres de fer de chaque four, avec les uftenciles néceffaires pour * Nota. Ces fortes de fours occafionnent beaucoup de dépenfe & d'embarras ; on ne s'en eft point du tout fervi pendant la derniere guerre; on a trouvé qu'un four maffif étoit prefque auffi-tôt fait, & qu'il coûtoit infiniment moins. le travail, qui feront détaillés à la fin de cet article.. : Pour conftruire un four avec des ceintres de fer, il ne faut, quand on eft preffé, , que des pierres brutes, & de la terre graffe mêlée & bien paîtrie avec du foin. Si l'on peut avoir de la brique, on s'en fervira pour faire la bouche & la cheminée dans un cas de grande néceffité, on pourroit le faire avec du L'âtre doit être de fix pouces de gazon. terre graffe feulement, & bien battue pendant quatre heures. La hauteur du four depuis le rez-de-chauffée jufqu'à l'âtre, fera de trois pieds, & depuis l'âtre jufqu'au plus haut de la voûte, elle doit être de dix-huit pouces. Sa longeur ou profondeur doit être de treize pieds fur douze de large, le tout en dedans-œuvre. Tous les matériaux étant préparés, cinq Maçons avec trois manœuvres, conftruiront un four en sept ou huit heures. Pour conftruire un four maffif, il faut obferver les mêmes proportions qu'à celui fait avec des ceintres de fer & y employer le même nombre d'Ou vriers. Il doit être élevé en maçonnerie, ou avec de la chaux, ou avec de la terre graffe bien préparée. Sur la hauteur depuis le rez-de-chauffée, jufqu'à la fu→ perficie de l'âtre qui fera de trois pieds fix pouces, on élevera perpendiculairement de chaque côté fur la longueur du four, un mur de fix pouces, fur lequel on commencera infenfiblement à former les reins de la voûte des deux côtés, la hauteur du milieu fera de dixhuit pouces en dedans ; & pour parvenir à lui donner fa forme, on prendra des branches de bois verd* qu'on courbera dans la forme que doit avoir le four, fur lefquelles on mettra des planches qu'on tranglera en dedans, pour foutenir pendant un tems la maçonnerie de la voûte, qui fera faite de bri * Nota. M. Paris Duverney a imaginé de fe fervir de planches avec un piveau au milieu pour les foutenir. On le conftruit de cette façon beaucoup mieux, & plus prompte |