homme fur les differens degrés Mais ce que nous voulons furtout que l'on entende bien, c'eft que cette Doctrine doit être regardée comme neceffaire, comme la vraie Doctrine de l'Eglife; & qu'il faut la fuivre dans la pratique,de la maniere que nous l'avons expliquée. On voit que M. de Meaux avec le Clergé de France, après les Decrets du Concile de Trente, infifte par ticulierement fur cette raifon fimple, claire & décifive, qu'il n'eft jamais permis de rifquer fon falut; & que ce feroit le rifquer, que de ne pas fuivre dans la pratique le fentiment qui établit la neceffité de l'Amour de Dieu du moins commencé, puif. qu'il eft incontestable que c'eft le feul sûr. Et en effet, cet argument ne peut plus être contredit par qui que ce foit, depuis qu'il eft fi autentiquement decidé, que dans la pratique des Sacremens il n'eft pas permis de fuivre l'opinion probable au préjudice de la plus sûre, FIN, TRACTATUS DE DOCTRINÂ CONCILII TRIDENTINI CIRCA DILECTIONEM IN SACRAMENTO POENITENTIA REQUISITA M. UM in Ecclefiafticis & folemnibus collationibus noftris, per annos proximè elapfos, fæpè multùmque quæfitum fit de dilectione Dei, præfertim eâ quæ ad facramentum pœnitentiæ requiratur : Nos quidem, rogantibus Fratribus & Comprefbyteris noftris, polliciti fumus futurum > ut quæ de A |