Le théâtre des Grecs, par le r.p. Brumoy, Volumen9

Portada
1787

Dentro del libro

Páginas seleccionadas

Otras ediciones - Ver todas

Términos y frases comunes

Pasajes populares

Página 483 - O nuit! dont tant de fois j'ai troublé le silence, Insensible témoin de mes vives douleurs, Electre ne vient plus te confier des pleurs ; Son cœur las de nourrir un désespoir timide, Se livre enfin sans crainte au transport qui le guide.
Página 195 - Ils habitent pourtant le Ciel, continuë-t'il, et ils sçavent se consoler de la honte de leurs forfaits. »[...] La réponse d'Hercule est remarquable. « Les exemples des Dieux, répond-il, sont étrangers à mon infortune. Non, je ne les crois point capables des forfaits qu'on leur impute. Jamais je ne compris qu'un Dieu pût être le Souverain d'une autre Divinité. Un (203) Dieu véritablement Dieu n'a besoin de personne. Laissons-là les fables ridicules que nous débitent les Poètes».
Página 160 - J'entends chanter de Dieu les grandeurs infinies; Je vois l'ordre pompeux de ses cérémonies. Athalie. Hé quoi? Vous n'avez point de passe-temps plus doux?
Página 487 - Pleurer auprès de lui mes malheurs et mon frère : Qu'ai-je vu? quel spectacle à mes yeux s'est offert? Son tombeau de présents et de larmes couvert; Un fer, signe certain qu'une main se prépare A venger ce grand roi des fureurs d'un barbare.
Página 198 - Vainqueur de mille revers, dont aucun n'a pu me tirer le moindre soupir, je n'avois pas crû devoir être jamais réduit à la foiblesse de verser des pleurs. Aujourd'hui je le vois, il faut céder à la fortune. » p. 205, 11. 19-30. . . . [Thésée] presse le départ, il insiste, et par d'aimables reproches il rappelle peu à peu la fermeté d'Hercule. Ce Héros après avoir promis à son père la sépulture qu'il lui a demandée, suit enfin son ami en se comparant à un vaisseau battu de la tempête....
Página 196 - Vain» queur de mille revers , dont aucun n'a pu m'ar» racher le moindre soupir, je n'avais pas cru de» voir être jamais réduit à la faiblesse de verser » des pleurs. Aujourd'hui , je le vois, il faut céder » à la fortune. O mon père ! vous voyez en moi » un fugitif et un parricide. Faites ce que m'in
Página 190 - ... yeux sur le sang que vous avez répandu? Croyezvous que Thésée puisse vous abandonner sous le vain prétexte de craindre une souillure? Non, non, mon amitié ne refuse point de s'associer aux maux d'un ami. Hélas, si je suis assez heureux pour m'être tiré des Enfers, n'est-ce pas vous à qui je dois ce bonheur? Loin de moi ces lâches amis dont la reconnoissance vieillit, et dont l'amitié mercenaire dans le calme, n'ose affronter la tempête.
Página 485 - Vous êtes accouru : mais le monstre en furie D'un seul coup à mes pieds vous a jeté sans vie, Et m'a ravi la mienne avec le même effort , Sans me donner le temps de sentir votre mort.
Página 299 - Dis toi-même ce que tu veux trouver. STREPSIADE. Je vous l'ai déjà dit plus de mille fois ; je veux trouver le moyen de ne point payer mes dettes. SOCRATE. Courage donc , couvre-toi bien ; & en dégageant ton efprit de la matière , applique-le fortement à ton fujet , regarde , examine , partage. STREPSIADE. Ah , malheureux que je fuis ! SOCRATE. Demeure là. Si tu ne trouves pas ton compte...
Página 350 - II ne fonpçonna point fa main d'ingratitude, Et fut contre un tyran d'autant plus animé, Qu'il en reçut de biens, & qu'il s'en vit aimé. Comme vous l'imitez, faites la même chofe, Et formez vos remords d'une plus...

Información bibliográfica