Thèses de critique et poésies

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Hachette, 1858 - 555 páginas
 

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Página 168 - Le jour, je m'égarais sur de grandes bruyères terminées par des forêts. Qu'il fallait peu de chose à ma rêverie! une feuille séchée que le vent chassait devant moi, une cabane dont la fumée s'élevait dans la cime dépouillée des arbres, la mousse qui tremblait au souffle du nord sur le tronc d'un chêne...
Página 169 - Le clocher solitaire s'élevant au loin dans la vallée a souvent attiré mes regards ; souvent j'ai suivi des yeux les oiseaux de passage qui volaient au-dessus de ma tête. Je me figurais les bords ignorés, les climats lointains où ils se rendent ; j'aurais voulu être sur leurs ailes.
Página 183 - L'univers est le temple et la terre est l'autel ; Les cieux en sont le dôme, et...
Página 183 - Salut, principe et fin de toi-même et du monde ! Toi qui rends d'un regard l'immensité féconde, Ame de l'univers, Dieu, père, créateur, Sous tous ces noms divers, je crois en toi, Seigneur ; Et, sans avoir besoin d'entendre ta parole, Je lis au front des cieux mon glorieux symbole.
Página 21 - Épier si des vers la rime est brève ou longue ; Ou bien si la voyelle, à l'autre s'unissant, Ne rend point à l'oreille un vers trop languissant. Et laissent sur le vert le noble de l'ouvrage.
Página 99 - Je me souviens qu'à mon entrée dans le monde il n'y avait qu'une voix sur l'irrémédiable décadence, sur la mort accomplie et déjà froide de cette mystérieuse faculté de l'esprit humain.
Página 172 - SOUVENT sur la montagne, à l'ombre du vieux chêne, Au coucher du soleil, tristement je m'assieds; Je promène au hasard mes regards sur la plaine, Dont le tableau changeant se déroule à mes pieds. Ici gronde le fleuve aux vagues écumantes...
Página 184 - Mon âme est un rayon de lumière et d'amour Qui, du foyer divin, détaché pour un jour, De désirs dévorants loin de toi consumée, Brille de remonter à sa source enflammée.
Página 169 - La nuit, lorsque l'aquilon ébranlait ma chaumière, que les pluies tombaient en torrent sur mon toit, qu'à travers ma fenêtre, je voyais la lune sillonner les nuages amoncelés, comme un pâle vaisseau qui laboure les vagues...
Página 21 - Prendre garde qu'un qui ne heurte une diphtongue ; Épier si des vers la rime est brève ou longue ; Ou bien si la voyelle, à l'autre s'unissant, Ne rend point à l'oreille un vers trop languissant.

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