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L

A Souscription, que l'on avoit ouverte
avant l'impreffion de ce premier Volume,

a paru agréable au Public. Plufieurs Perfonnes fe font empreffées d'en profiter; mais nous avons été informés que d'autres ont été arrêtées, par la crainte qu'il n'en fût de cette Souscription, comme de quelques-unes qui n'ont pas réussi. On a appréhendé que l'entreprise ne fût pas continuée, avec l'exactitude & la fidélité que l'on a droit d'attendre de l'Auteur; enforte qu'au lieu d'accepter les offres que l'on avoit faites, par le motif de l'utilité publique & particulière, il y a des Perfonnes, qui ont mieux aimé attendre la publication de chaque Volume, & le payer un tiers en fus du prix de la Souscription.

Nous nous croyons obligés de prévenir de pareilles inquiétudes, en affurant le Public de la fer

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me réfolution, où eft l'Auteur, de conduire cet Ouvrage jusqu'à fa fin, & jusqu'au dégré de perfection, qu'il a fort à cœur de lui donner. Il y eft excité par un defir fincère de contribuer aux progrès des Études de la Jeuneffe, & par les encouragemens qu'ont bien voulu lui donner, particulier, les Citoyens éclairés de cette Ville qui ont paru fatisfaits du Prospectus, & qui ont fouhaité de fe procurer l'Ouvrage. Il n'a pas été moins excité par les Lettres, que l'on s'est donné la peine de lui écrire de différens païs, à cette occasion; & il doit l'être beaucoup plus par la protection honorable, que Monfeigneur LE DUC DE CHOISEUL veut bien accorder à fon Ouvrage, dont il a fort goûté le plan.

Mais, comme il defire toujours que le Public puisse fe procurer, à un prix raisonnable, ce nouveau Dictionnaire, dont la totalité des Volumes fera un peu coûteuse, nous le propoferons à de nouvelles conditions. Elles nous font espérer que les Particuliers y auront une entière confiance, d'au→ tant plus qu'ils ne feront exposés à aucun rifque, puifqu'ils ne feront obligés à aucune avance, & que par-là, nous prévenons tout fâcheux événement.

Les conditions de la nouvelle Soufcription fe

ront donc, que ceux qui auront pris le premier Volume avant la publication du fecond; c'est-àdire, avant le premier Mai 1767, ne payeront l'Ouvrage qu'à raifon de quatre livres le Vol. qui a été le prix de la première Soufcription.

Pour les Perfonnes qui ont d'abord foufcrit, comme elles ont fait des avances pour trois Vol. elles retireront, fans rien payer, non feulement le premier, mais encore le fecond & le troisième Volume.

Le terme qu'on indique, une fois expiré, on payera chaque Volume au prix fixé, qui est de fix livres.

Suppofé que l'on n'eût pas tiré un nombre fuffifant d'exemplaires, tant du premier que du second Volume, qui eft actuellement fous preffe, on recommencera tout de fuite. l'impreffion de ces deux Volumes, en faveur des Perfonnes, qui fe feront présentées durant le tems prefcrit; & ces Personnes ne payeront pas l'Ouvrage plus cher que les autres. Cette réïmpreffion, au refte, fe fera fans préjudice de l'impreffion des Volumes fuivans.

On donnera des reconnoiffances relatives à la nouvelle Soufcription ; & l'Ouvrage ne fera délivré

fur le pied de quatre livres le Volume, que fur la représentation de ces reconnoiffances.

On Soufcrit, à Châlons-fur-Marne, chez SENEUZE, Imprimeur du Roi, dans la Grande Rue; Età Paris, chez DELALAIN, Libraire, rue Saint Jacques, à l'Image Saint Jacques. On peut auffi Soufcrire chez les Libraires & Imprimeurs des différentes Villes du Royaume, & des Païs étrangers.

Il paroîtra exactement un Volume tous les fix mois, à commencer du premier Novembre de la préfente année.

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On comptoit que celui-ci auroit une centaine de pages de plus qu'il n'a ; mais on n'a pas cru devoir couper la lettre fuivante. Cette méthode que l'on fe propofe de fuivre, autant qu'il fera poffible, fera que certains Volumes auront un peu plus, d'autres un peu moins de pages, qu'on n'a annoncé dans le Profpectus.

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DISCOURS

PRELIMINAIRE.

tant par

N exercice de plufieurs années, & une application affidue aux Livres Claffiques, foûtenue auinclination que par devoir, m'ont fait naître l'idée de l'Ouvrage, que je préfente au Public. Dès que j'en eus conçu le deffein, je le communiquai à des Amis d'un mérite rare, qui parurent le goûter, & qui m'engagérent à y donner une attention férieufe, Ils eurent même la bonté de m'indiquer des fources, qui m'ont été trèsutiles. Ce qui fut encore pour moi un nouvel encouragement, c'est l'approbation, qu'ils voulurent bien donner à quelques Articles, que je foumis à leur décifion.

Je pourrois ajoûter qu'un illuftre Académicien (a), qui enrichit tous les jours la Littérature d'une multitude d'excellens Ouvrages, ayant eu connoiffance de celui-ci, exigea que je lui en envoyaffe le Plan. Je le fis en peu de mots. Et voici la manière obligeante dont il me répondit: L'idée que vous me donnez, Monfieur, dans votre dernière, de l'Ouvrage

(a) M, Formey, fecrétaire perpétuel de l'Acad. Royale de Prusse.

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