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teur parle ainfi de la Confeffion. TH. FoQuis tam certus adeft, quem non LENGO. petulantia carnis

Pungat,& interdum tollat de tramite

recti ?

Quis tam fanctus homo, quem non
quandoque patefcat

Effe caro, preffufque ruat fub pon-
dere carnis ?

Aft peccare hominis,numquam emen-
dare diabli eft.

Si quandoque caro fua nos poft vota
reducit,

Numquid nos aliis animantibus aqua
potestas

Diffimiles ftatuit frustra? ratione vi-
gemus.

Hinc ordita fuit patribus Confeffio,

verum

Hoc opus,

bic labor eft; facinus com-
mittere paulùm

Nos pudet ante Deum, homini fed
dicere multum.

Offendiffe Deum nobis minus esse vie

detur;

At mage nos homini commiffum pro

dere vexat.

Fallimur ab! miferi vitio fine poffe

putantes.

TH. FO- Vivere; quapropter fi carne gra

LENGO..

vante labamus

Turpe quod in crimen, veluti fors nostra miniftrat,

Ire Sacerdoti nudare pigrefcimus illud, Mente faticamus, timor urget,pectus acerbat

Sinderefis, montemque humeris gestare

videmur.

At poftquam fuerint animo difcuffa

recenti

Crimina, letamur tantum evafiffe
Laborem.

3. Il libro della Gatta. C'est encore un Poëme Macaronique.

4. Il Chaos, overo tre per uno. C'eft un Dialogue des trois âges, qui n'est Macaronique qu'en partie..

5. Il Giano. C'eft ua Poëme fur le tems.

6. Le Gratticcie. Satyres en vers Macaroniques.

7. Liber Epiftolarum & Epigrammatum. Mêlé de mots Italiens & Latins.

8. De Partu Virginis. Poëme Latin. 9. Un Poeme fur l'Humanité de· Jefus-Chrift en vers Italiens.

10. De Paffione Domini carmen.

11. Un Poëme Italien fur les Moines. Tн. FoV. Tomafini Ill. Vir. Vita, tom. 2. LENGO. P. 72. Sa Vie par Vifago Cocaio.

CHARLES DE STE MARTHE.

Lféconde en Savants, dar il eft à SAINTE A famille de fainte Marthe a été CH. DE propos de les faire connoître chacun MARTHE en particulier, afin qu'on ne les

confonde pas.

Charles de fainte Marthe naquit en 1512. & fut le fecond fils de Gaucher de fainte Marthe, Medecin du Roi François I. Il fut renommé entre les Savans de fon tems. La Reine Marguerite de Navarre & la Ducheffe de Vendôme Françoife d'Alen çon l'honorerent de leur bienveil-. lance & de leur eftime particuliere. La premiere le fit Maître des Requêtes de fon Hôtel, & la feconde lui donna la Charge de Lieutenant Criminel d'Alençon.

Ces deux Princeffes étant mortes en 1550. il en témoigna publiquement fa douleur par deux Oraifons. Funebres qu'il fit imprimer.

Il mourut en 1555. âgé de 43. ans..

CH. DE Catalogue de fes Ouvrages.

SAINTE

1o. Oraifon Funebre de Françoife

MARTHE d'Alençon, fille de René Duc d'Alençon. Paris 1550. in-8°.

S. DESTE
MARTHE

2°. In obitum Margarita Navarrorum Regina Oratio Funebris. Parifiis 1550. in-4°. Et trad. en François. Paris 1550. in-4°.

3o. On a encore de lui quelques Poëfies Françoifes & Latines, & une Paraphrafe Latine de quelques Pfeaumes de David.

V. la Bibl. de la France du P. le

'Long.

SCEVOLE DE STE MARTHE.

S

CEVOLE ou Gaucher de fainte Marthe, neveu de Charles dont je viens de parler, naquit à Loudun le 2. Fevrier 1536. Il fut l'aîné des enfans de Louis de fainte Marthe Seigneur de Neuilly, Procureur du Roi au Siege de Loudun, & de Nicole le Fevre de Bizay.

Il aima les Lettres dès fa plus tendre jeuneffe, & y fit des progrès confiderables. Il apprit les langues Latine, Grecque & Hebraique,.&

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devint Orateur, Jurifconfulte, Poëte S. DE STE & Hiftorien. MARTHE

Les qualitez du cœur répondirent en lui à celles de l'efprit. Il fut bon ami, zelé pour fa Patrie, & d'une fidelité inviolable pour le fervice de fon Prince.

Il eut fous les Regnes d'Henri III. & Henri IV. des emplois dignes de fa probité, & qu'il foûtint avec beaucoup de réputation.

En 1579. il fut fait Maire & Capitaine de Poitiers, & fut enfuite Tréforier de France dans la Generalité de cette ville. La fuppreffion de cette Charge lui donna occafion de faire briller fon éloquence; car ayant été chargé par fes Confreres de parler au Roi pour leur rétabliffement, il le fit avec tant de force que Henri III. lui accorda ce qu'il demandoit, en difant qu'il n'y avoit point d'Edits qui puffent réfifter à une fi forte éloquence.

Son & fa fidelité parucourage rent avec éclat aux Etats de Blois en 1588. Il s'y étoit trouvé par ordre du Roi Henri III. qui vouloit s'y fervir de lui dans les occafions qui

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