LARD. O. MAIL- mihi nafum; ideo non faciam. Ifta mulier nihil valet, quia non dimittit peccatum propter Deum, fed propter timorem mariti fui. retinet Venit ad quintam, qua Bagam,& dicit fervo: Dicatis Magiftro veftro, quod vir meus vadit mer curii extra, & tunc ibo eum vifitatum. Ifta mulier eft pejor omnium aliarum. Le Lundi après le fecond Dimanche de l'Avent. Tempore Regis Ludovici in una Civitate hujus Regni, erant duo Advocati, qui erant compatres. Unus bonus vir venit ad unum illorum, & dicit fibi: Domine, ego habeo unam caufam in Curia, vos eritis Advocatus meus, fi placet. Refpondit: Libenter. Poft duas boras venit adverfarius fuus, qui erat multum pinguis, & dixit ei: Domine babeo unam caufam contra unum rufticum, rogo, fitis Advocatus meus. Refpondit: Libenter. Quando venit Dieta, primus qui non erat tam dives ficut alius venit ad Advocatum, & dicit ei: Domine hodie debet teneri Dieta, fi placet, refpondebitis pro me. Tunc dixit ipfe: Amice mi, alia vice quando fuifti, nihil tibi locutus fum 1 propter occupationes diverfas ; ego ta- O. MAIL 3. Sermones Dominicales & alii 4. in-8°. Sermones de Sanctis. Parif. 1513. S. Le Recolation de la très-pitenfe paffion de notre Seigneur, representée par Les Saints & Sacrés mysteres de la MefSe prêchée devant le grand Maître de France en fa ville de Laval. Paris. Pierre Sergent. in-8°. It. fous cet autre titre : Le Mystere de la Meffe conforme & correfpondant à la doulonreufe paffion du nôtre Benoît Sauveur, Paris. Jean Bonfons in-4°. O. MAIL- A. PICCO LOMINI. 6. L'Exemplaire de Confeffion avec la Confeffion generale. Rouen & Caen in-4°. fans date. It. Lyon 1524. in 89. 7. Traité envoyé à plufieurs Religicufes pour les inftruire & exhorter a fe bien gouverner. Paris in-8°. 8. Contemplatio in falutationem Angelicam. Parif. 1607. V. Art. du Montier Martyrologium Francifcanum. Luca Waddingi Scriptores ordinis Minorum. Effays de Litterature du mois de Septembre 1702. p. 185. Ludovici Bail fapientia foris prædicans. p. 379. Les Bibliotheques Francoifes de la Croix du Maine & de Du Verdier. ALEXANDRE PICCOLOMINI. LEXANDRE Piccolomini na Aqui à Sienne vers l'an 1508. d'Ange Piccolomini, & d'Hippolyte Sanctis & fortoit de la même famille qu'eÆneas Sylvius, qui avoit été Pape fous le nom de Pie II. Il s'appliqua avec beaucoup d'ardeur à l'étude, & acquit de gran des connoiffances, non feulement A. Picco dans les langues Latine, Gréque & LOMINI. Hebraïque; mais encore dans la Theologie, la Jurifprudence, la Medecine, la Philofophie & les Mathematiques. Il étoit cependant encore moins recommandable par fon favoir & fon érudition, que par fa vertu : car fa douceur, fa gravité, fa modeftie, & fa pieté lui gagnoient l'affection de tout le monde, & il avoit joint à ces qualités une charité fi extraordinaire, qu'il diftribuoit fes biens aux pauvres avec une liberalité fans exemple, affiftant furtout: de Lettres, qui fe trouvoient les gens dans la neceflité. Son merite l'éleva aux dignités. de l'Eglife, au fervice de laquelle il s'étoit engagé. Il fut d'abord Archevêque de Patras. Enfuite il fut nommé le 28 Juillet 1574. Coadju teur de François Bandini Archevêque de Sienne; mais il mourut avant ce Prélat le 12 Mars 1578. âgé de 70. ans. Il fut enterré dans la Cathedrale de Sienne, avec cette Epitaphe. A. Pieco- Alexandro Piccolomineo, Patrarum LOMINI. Archiepifcopo, Senarum Coadjutori, cui comitas cum gravitate & morum fantitate conjuncta, & amorem & venerationem omnium conciliaverat. In credibilis autem in omni laudandarum artium genere doctrina copia, & in eifdem tradendis perfpicuitas, num– quam morituris ab eo confignata monumentis, fummam toto terrarum orbe nominis celebritatem compararat. Joannes Baptifta hujus Templi Adituus, & Deiphobus Archipresbyter, fratrefque alii pofuerunt. Vixit annos 70. Obiit anno 1578. Quarto Idus Martii. Cette Epitaphe a été très-mal còpiée dans Ughelli. Il étoit de l'Academie des Intronati de Sienne, & de celle des Infiammati de Padoue. Il eft le premier qui fe foit fervi de la langue Italienne, pour écrire fur des maticres Philofophiques. Imperiali l'en blâme, comme d'une chofe qui aviliffoit les Sciences, & qui ne s'accordoit pas avec le refpect que l'on doit avoir pour la langue la langue de l'ancienne Rome; mais il y a dans ce |