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d'un de ces morceaux, eft également cou leur de perle, & comme il eft lamelleux, il reffemble parfaitement à une écaille de nacre, la partie, oppofée, eft plus diaphane, & imite certains pechftein transparens de Hongrie; il eft plus fragile que le verre adhérent aux laves. Mais il eft impoffible de rien prononcer fur cette matière qui a été dénaturée par le feu.

Le verre volcanique nacré de cette variété vient des environs de Francfort.

CHAPITRE XVII.

BRECHES ET POUDINGUES
VOLCANIQUES.

BRECHES VOLCANIQUES FORMÉES PAR LE
FEU, SANS LE CONCOURS DE L'EAU.

JE nomme poudingues volcaniques d'an

ciens produits de Volcans remaniés par le feu, & amalgamés avec de nouvelles laves qui s'en font emparé, pour ne former enfemble qu'un tout, qu'un même corps. Les laves de la Montagne de Danis du côté de Polignac, celles du Rocher Corneille & du Rocher Saint-Michel, au Pui en Velai, font de ce genre.

Les matières qui forment les poudingues volcaniques, font quelquefois liées par une lave compacte de la nature du bafalte, & alors ce poudingue eft d'une grande dureté; mais il eft des circonftances où la pâte des poudingues eft moins dure, foit qu'elle foit fortie telle de la bouche des Volcans, foit

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qu'elle ait été altérée poftérieuremenr à fa formation. Elle varie alors dans fa couleur, dans fa dureté, &c. l'on comprend, en un mot, qu'il doit exifter bien des variétés en ce genre.

Lorfque les fragmens, les éclats des laves anciennes font de forme irrégulière, & à angles tranchans, je leur donne le nom de brèches volcaniques, lorfqu'ils font ufés & arrondis par le frottement, ou par d'autres caufes, je les appelle poudingues des Volcans; cette distinction m'a paru néceffaire.

Variété I.

Brèche volcanique formée par une multitude de fragmens irréguliers de lave noire à petits pores. Plufieurs de ces fragmens font fondus au point qu'ils font rapprochés d'un émail de Volcan, tandis que d'autres font beaucoup moins vitrifiés ; tous font enveloppés dans une espèce d'écume volcanique jaunâtre qui les cimente.

Cette brèche très-dure a quelques portions de la pâte qui lui fert de gluten converties en matière argilleufe blanche & friable.

De la Montagne de Danis, auprès du Pui, où il existe un Rocher entier de cette lave. L'on y a ouvert des carrières qui paroiffent très-an

ciennes; car cette brèche qui peut être taillée eft excellente pour les constructions, la Cathédrale, monument très-ancien, en eft bâtie.

Variété 2.

Même brèche, où les fragmens de laves font plus & où l'on reconnoît que quelques-uns ont peu gros, fouffert par le feu, tandis que d'autres font changés en émail noir. La lave qui les a réuni est d'un gris jaunâtre, & plus compacle que celle du numéro précédent.

Cet échantillon eft encore remarquable par un nœud de quartz blanc demi-trans parent de deux pouces de longueur, fur un pouce 3 lignes de largeur, qui a parfaitement réfifté au feu. L'on diftingue dans les interstices de ce quartz des globules de lave noire vitrifiée.

De la Montagne de Danis dans les environs du Pui en Velai.

Variété 3.

Brèche volcanique formée par une lave d'un gris noirâtre qui s'eft emparé en coulant d'une multitude de fragmens bafaltiques fémi poreux.

Ce morceau eft d'autant plus intéressant,

qu'il renferme plufieurs noyaux de fpath calcaire blanc, d'un brillant argentin, cryflifé en rayons divergens, dont les aiguilles longues, fines & foyeuses partent de plufieurs centres.

La configuration, la couleur blanche laiteufe, & un peu argentine de ce fpath renfermé dans la lave, font d'abord présumer que c'est une zéolite, & des yeux exercés s'y tromperoient fi l'on s'en rapportoit au seul témoignage de la vue; mais en touchant cette pierre avec de l'acide nitreux, l'on voit que ce n'eft abfolument qu'un spath calcaire en rayons divergens.

Les deux grandes faces de cette brèche, font presque entièrement couvertes de ce fpath; l'on y en diftingue plufieurs grouppes d'un pouce de diamètre, palmés comme la plus belle zéolite; mais il faut faire attention que ce n'est point ici une crystallifation fuperficielle formée après coup; car, non-feulement la matière spathique pénètre dans l'intérieur de la brèche, mais on y voit dans certaines parties de fimples fragmens de globules, de véritables portions de fphères, fpathiques, cryftallifées en rayons; dans d'autres parties, des fegmens cunéiformes de même matière formant des faisceaux anguleux,

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