REDERICIDARONDEUCRINCK Vous dont mes longy revers excitent te courrous, pouffance; blez VOLS me et pente en 1789. DE FRÉDÉRIC, freehore vow par lui-même sur l'original chers, 1726-17) Illi robur. & as triplex circà pectus erat. TO ME PREMIER. A STRASBOURG, A PARIS, 1789. Libna 72-16-32 29329 1 AUX LECTEURS FRANÇAIS. 'Ai écrit en allemand , l'Histoire de ma vie & mon cæur lui a juré une éternelle reconnaissance. On ne me connaît pourtant pas. On ne sait L'Ouvrage que le Baron de Bock a publié à Celui qui a paru fous le nom de feu M. le Tour- oj Aux LECTEURS FRANÇAIS. D'ailleurs le style de cette traduction , fi c'en eft une , eft si éloigné de l'énergie qui fait peut-être tout le mérite de mon original , qu'on ne peut avoir qu'une très-faible idée de mes sentimens & de mon caractère, L'existe ; me voici : je suis venu à Paris , pour dire aux incrédules que je ne suis point un persona nage imaginaire , que mon Histoire n'est pas un Roman. J'ai relevé les erreurs de ceux qui ont trayaillé mes Mémoires, comme on travaillerait un supplément à la bibliothèque bleue. J'ai rétabli la vérité telle que je l'ai fait connaître sous les cenfures & privilèges de Berlin & de Vienne , & je dis aux écrivains qui ont élevé des nuages sur la réalité de mes malheurs : , C'est moi, c'est une victime in» fortunée de l'impitoyable despotisme, c'est Trenck, » en un mot, qui vous parle : ofez le démentir. » Deux grands Royaumes font remplis des témoins que je puis invoquer en ma faveur. Les Souverains de ces deux Royaumes m'ont honoré d'un intérêt qui m'est aussi cher que respectable. Je tiens de chacun d'eux une pension qui ne me dédommage guères des pertes que j'ai effuyées, mais dont mon ame est encore fière. Qu'on me réponde : est-ce par le mensonge que je pouvais parvenir à mériter des graces auffi diftinguées , aufi flatteuses pour moi.. |