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Divers incidens dont il feroit inutile de rendre compte, ayant fufpendu pendant un certain nombre d'années cette édition méditée par l'Auteur, on reprit ce def fein il y a environ dix ou douze ans. On mit fous-preffe les trois premiers volumes; après quoi on fufpendit encore cet Ouvrage jufqu'à l'année présente *, où l'on a pris enfin le parti de le terminer fans plus de délai. Comme les trois premiers volumes qui étoient imprimés, il y a déja du tems, contiennent beaucoup de chofes qui existoient alors, mais qui ne font plus aujourd'hui, ou qui font confidérablement changées, nous avons cru devoir exposer ici en peu de mots, fuivant le nombre des volumes & des pages en quoi confiftent les changemens qui ont pû arriver dans les principaux Quartiers de cette Ville.

TOMEI. pag. 73.& fuiv. l'Edi

* 1751.

teur à l'article du Louvre, parle des Académies, & rapporte les noms des Académiciens qui compofoient alors ces illuftres Affemblées. Aujourd'hui prefque tout eft changé par la mort d'un grand nombre d'entr'eux. Nous n'entrerons point dans le détail de ces changemens. Nous nous contenterons de renvoyer aux liftes que l'on a tous les ans de ces Académiciens, & d'ailleurs il fuffira au Lecteur de confulter l'Almanach Royal de l'année. Par ce même moyen, on pourra auffi rectifier ce qui fe trouve ici de défectueux par rapport aux Membres des Académies de Sculpture & de Peinture, & aux célébres Artistes qui ont des logemens dans le Louvre. Pag. 191. On parle de S. Thomas & de S. Nicolas du Louvre, deux Eglifes Collégiales fituées alors près le Louvre. Ces deux Eglifes ne fubfiftent plus. Celle de S. Thomas écroula tout-à-couple

15 Octobre 1739. Le Chapitre fur réuni à celui de Saint Nicolas du Louvre. Peu après on a élevé une nouvelle Eglife à la place de celle de Saint Thomas: on la nomme Saint Louis du Louvre. Le Chapitre de S. Nicolas y a été transferé, & on a détruit enfuite l'Eglife de Saint Nicolas.

Pag. 211. On parle du Chapitre Saint Germain - l'Auxerrois, tel qu'il étoit dans ce tems-là, aujourd'hui ce Chapitre n'existe plus. Il y a quelques années qu'il a été réuni à celui de la Cathédrale.

Pag. 226. L'Eglife des Prêtres de l'Oratoire, qui reftoit à achever depuis long-tems, a été enfin totalement terminée depuis environ quatre à cinq ans. On y remarquera un fuperbe portail, qui -régne fur la rue S. Honoré.

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Pag. 269. Le grand portail qui manquoit alors à l'Eglife S. Roch, a été commencé en 1736. fur les deffeins de Robert de Cotte, Ar

chitecte du Roi, & terminé par Jules - Robert de Cotte, fon fils. Les Connoiffeurs regardent ce morceau d'Architecture, comme un des plus beaux qu'il y ait à Paris.

Pag. 318. La Porte S. Honoré dont Brice prédit la deftruction, a été entiérement démolie en

1733.

Pag. 373. où il s'agit de la Bibliothèque du Roi, il y a plufieurs changemens arrivés par la mort de quelques-uns de ceux à qui Sa Majefté en avoit confié le foin. On peut encore ici confulter l'Almanach Royal.

Pag. 450. Il eft parlé de l'Hôtel de Pontchartrain, rue Neuve des Petits-champs. Cet Hôtel s'appelle à préfent l'Hôtel des Ambaffadeurs, depuis que le Roi l'a deftiné pour y loger les Ambaffadeurs, à la place de l'Hôtel qu'ils avoient auparavant rue de Tournon.

Pag. 478. On y fait la defcrip

tion de l'Hôtel de Soiffons. Cet Hôtel vient d'être entiérement démoli. On n'a confervé que la colonne coloffale, que Catherine de Médicis avoit fait élever dans l'un des coins de cet Hôtel.

TOME II. pag. 152. Il fetrouve dans l'Epitaphe de M. du Cange plufieurs fautes, que les Editeurs n'ont pas eu l'attention de corriger. 1°. Ligne 8. au lieu de Franciæ quæftorum, il faut lire Francia quæftori. Lig. 20. on a mis ohfequio pour obfequio. Vers la fin de cette même Epitaphe, pag. 153. lig. 14. On lit filius & quant ! *

*M. Piganiol a fait contre Germain Brice une fortie un peu vive à l'occafion de cette faute; il prétend que les deux abbréviations ET QUÆST. n'ayant point, dit-il, été entendues par Germain Brice, il leur a fubflitué BT QUANT! que perfonne ne peut entendre, & que très-cer 1ainement il n'entendoit pas lui - même. Cette faute, continue cet Auteur, & plufieurs autres que j'ai remarquées dans les Epitaphes qu'il a rapportées, m'ont convaincu que ce Deferipteur de Paris n'entendoit pas le latin.

Il me femble au contraire que l'et quant! peut être entendu, que Brice l'entendoit, &

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