ככ IL PARTIE. §. 3. que,extorfiteft le terme propre: Rendeznous donc ceux à qui vous avez arraché la vie. Confer tom. 9. pag. 651. C. CHAP. I. Quid fibi volunt ifti animarum fua>rum extortores, & alienarum torto» res? « ( Les Donatiftes, en se tuant eux-mêmes, étoient pour les Catholiques un fujet de peine & d'amertume.) 4°. Je pense que c'eft la même caufe, qui a fait écrire, Confervant, au lieu de, exornant, Aug. de Gratia & Lib. Arbitrio, cap. 20. tom. 10. pag. 739. D. » Oftendit non folùm bonas homi» num voluntates, quas...in æternam dirigit vitam, verùm etiam illas que quæ confervant fæculi creaturam, ita efle » in Dei poteftate, ut, &c. D L'idée de cette correction m'eft venue en premier lieu de ce que dit S. Léon, lib. 1. de Vocat. Gentium, cap. 4. tom. I. pag. 3. » Et cùm præfentem » vitam decenter éxornent, æternæ ta» men beatitudinis præmium non ha» bent.« Item pag. 7. » Hujus tantum temporis vitam fteriliter ornavit.« On diroit que S. Léon a emprunté la penfée de S. Auguftin, qu'il avoit en effet beaucoup lu. Mais S. Auguftin lui-même femble I I. PARTIE. S. 3. rendre le rétabliffement que je propofe, indubitable, en employant ailCAAP. I. leurs dans la même penfée, le terme que je rétablis : tom. ro. pag. 6,6. B. In eis (dans les réprouvés) huma» nam creat naturam, & ex eis ordinem » fæculi præfentis exornat. » Confer tom. 7. pag. 690. C. » Loquimur enina » nunc de natura mentis humanæ, qua » ifta vita mortalis ornatur, non de fide » atque itinere veritatis. « J'ai remarqué en certains endroits des échantillons d'écriture ancienne, rapportés dans la Diplomatique, que la lettre, c, ne différoit gueres de la liquide, /;& M. de Valois dans fon édition d'Ammien Marcellin, pag. 404not. a, dit que ces deux lettres fe confondoient fouvent : Sapè enim monui, dit-il, has litteras, (c, l,) confundi folere: Cautis, par exemple, s'écrivant pour, lautis. Je crois que par cette raison, on a écrit: 1o. Docendi, au lieu de, dolendi tom. 5. Hieron. pag. 1078. Le Commentaire qu'on y trouve fur les paroles, ne quem veflrum gravaremus, 1. ad Theff. cap. 2. porte » Apud iftos & : » Corinthios, & Ephefios laboravit, quibus occafionem auferre cupie»bat, vel docendi, vel de fe aliquid » fufpicandi. » Il paroît vifible, que, docendi, ne peut en aucune forte convenir à cet endroit, & que, dolendi, y avoit été mis par l'Auteur, pour commenter le mot, gravaremus. 2o. Docebit, pour, dolebit, dans le Poëme, adversùs Marcionem, p. 640. col. 1. versùs finem, de l'édition de Tertullien: Hinc trepidans penitùs, vel quanta eft, terra remugit, 3°. Cudere, pour, ludere, Comment. in Cant. Prolog, num. 3. Append. tom. 1. Ambr. pag. 1548. A. Sic etiam virgo noftra debuit priùs amore pio cudere....ne fe priùs dominico jugo » timefacta fubduceret.» Confer pag. 1 566. F. Tamquam la fcivienti ludens amore. Confer etiam, Ambr. de virginibus. lib. 3. cap. 6. tom. 2. pag. 181. C. Ludere oculis. Les variantes qui vont fuivre, montrent que la lettre, c, fe confondoit avec, s: Defipitis, decipitis, tom. 5. Aug. pag. 645. B: Concors, confors tom. 7. pag. 16. A. Mais les fautes , II. PARTIE. CHAP. I. $. 3. V II. PARTIE. S. 3. qu'on peut corriger fur cette obfervation, le montreront encore davantage : CHAP. I. 1o. Lacessat, a été mis au lieu de, laffefcat, Hieron. in Math. cap. 5. t. 4pag. 19. Si nos hæreticus in difputatione percufferit, & dextrum dogma » voluerit vulnerare, opponatur ei » aliud de fcripturis teftimonium; & » tamdiu verberanti fuccedentes fibi » dexteras præbeamus, donec inimici »ira laceffat. « 2°. Hoc, pour, hos, Operis imperf. num. II. toin. 10. Aug. pag. 1303. A.* » Hoc poftquam uti coeperunt propria » voluntate,id eft, motu animi cogente » nullo, tu dicis liberum arbitrium per>> didiffe. << Il est évident par ce qui précede, » qu'il faut lire, hos (primos parentes. 3°. Conante fetu verbi, ou, comme portent d'autres manufcrits, conantes & verbis, au lieu de, fonante fetu verbi, Aug. De Fide & Symbolo, cap. 3. n. 4. tom. 6. pag. 153. E. » Id facimus co»nantes & verbis, & ipfo fono vocis, » & vultu, & geftu corporis, tot fci» licet machinamentis id quod intùs » eft demonftrare cupientes. « Sonans fetus verbi, eft la voix. Confer tom. 5. pag. 970. C. » Noftra qui II. PARTIE dem verba cogitatione concipiuntur, »voce pariuntur. » Le rétabliffement de ce texte, fuffiroit feul pour démontrer, CHAP. I. que les lettres, c, s, fe mettoient l'une pour l'autre. 1 4°. Auctoritate, pour, aufteritate, Expofit. in Cant. cap. 2. V. 13. tom. 2. Caffiod. pag. 510. » Emerferunt multi «de fynagoga Judæorum, qui & in » Chriftum crederent, & tamen legem » carnaliter obfervare vellent, magifque auctoritate legis delectarentur quàm dulcedine Evangelii. cc La lettre, s, prife pour un, c, dans le mot, aufteritate, détermina le Copiste à prendre, e, pour, o, qui lui reffembloit beaucoup ; & lui fit lire, auctoritate. Le même Auteur ( que je crois être Gilbert l'Univerfel,) dit plus haut, pag. 505. in cap. 1. V. 1. Per ubera Chrifti dulcedo Evangelii intelligitur... Vinum autem aufteritatem legis fignificat. « cc 5°. Acceptum, pour affertum, dans Apulée, de Doctrina Plat. lib. 2. pag. 596 de la derniere édition, an 1688. Qui naturâ imbutus eft ad fequen » dum bonum, non modò fibimet na» tum putat, fed omnibus: nec pari » aut fimili modo, verùm patriæ unum §. 3. |