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20°. Réflexions Critiques fur Pindare. Ibidem, page 95.

21°. Ode I. des Olympiques de Pindare; adreffée à Hiéron Roi de Syracuse, Vainqueur à la Course Equeftre; traduite en François avec des Remarques. Dans les Mémoires, Tome VI. page 283.

22°. Ode II. des mêmes Olympiques adreffée à Théron Roi d'Agrigente, Vainqueur à la Courfe des Chars; traduite avec des Remarques, comme la précédente. Ibidem, page 305.

23°. Ode I. des Ifthmiques de Pindare, adreffée à Hérodote de Thébes Vainqueur à la Courfe des Chars; traduite en François avec des Remarques. Ibidem, page 331.

24°. Ode II. des mêmes Ifthmiques, adreffée à Xénocrate d'Agrigente, Vainqueur à la Courfe des Chars; traduite avec des Remarques, comme la précédente. Ibi dem, page 354.

1723.

Aflemblée

d'après la

ELOG E

DE M. LE MARQUIS

DE BERINGHEN.

JACQUES-LOUIS DE BERINGHEN,

publique Pleffis-Bertrand, Seigneur d'ArS. Martin. minvilliers, Chevalier des Ordres du Roi, Premier Ecuyer de Sa Majefté, & Gouverneur des Citadelles de Marseille, naquit à Paris au petit Bourbon le vingtiéme d'Octobre 1651.

Sa Famille, originaire du Duché de Gueldres, vint s'établir en France fous le Regne de Henry IV. qui employa Pierre de Béringhen ayeul de celui dont nous parlons, en d'im

portantes négociations auprès des Princes d'Allemagne. Son fils Henry Comte de Béringhen, craignant de s'être rendu fufpect au Cardinal de Richelieu par un attachement trop marqué à la perfonne de Louis XIII. s'éloigna de la Cour, paffa au service de la Suéde & de là Hollande, alors nos Alliez, & s'y diftingua tellement, qu'il étoit devenu Capitaine des Gardes du grand Guftave quelque tems avant la Bataille de Lutzen, où ce Prince fut tué; & qu'il commandoit les Cuiraffiers de Frédéric-Henry Prince d'Orange, le plus fameux Capitaine de fon fiécle, quand le Cardinal de Richelieu mourut. Le Roi le rappella auffitôt, & récompenfa comme une fuite de fa fidélité, une abfence auffi glorieuse qu'involontaire. A fon retour, il époufa Anne Dublé

d'Uxelles, fille du Marquis d'Uxel les Lieutenant Général des Armées du Roi, mort de fes bleffures au Siége de Gravelines , peu de tems après avoir été désigné Maréchal de France & Cordon-bleu ; honneurs, fur lesquels la fortune & la valeur fe font bien mieux entendues en faveur de M. le Maréchal d'Uxelles fon fils.

C'est de ce mariage que naquit M. le Chevalier de Béringhen, car comme il n'étoit pas l'aîné, on le fit Chevalier de Malthe dés le berceau. Il fut élevé dans la maison paternelle avec tout le foin que demandoient fa naiffance, fa deftination & les talens qui fe développérent en lui prefque dès l'enfance. Il apprit avec le Latin, la plûpart des Langues vivantes dont il pouvoit faire ufage: on lui enfeigna les Ma

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thématiques, le Deffein fur tout & les Fortifications: enfin, il fit fes Caravannės avec tout le fuccès poffible. Mais il les eut à peine achevées qu'elles lui devinrent inutiles du moins par rapport à l'objet qui les lui avoit fait entreprendre. Son frere aîné, le Marquis de Béringhen, fut tué d'un coup de Canon en entrant dans la Tranchée devant Befançon, à la tête du Régiment Dauphin qu'il commandoit. C'étoit un fujet de la plus grande efpérance, & un de ceux que M. Defpréaux, dans fon Epitre au Roi fur le paffage du Rhin, nomme entre les Volontaires de distinction qui les premiers fe jettérent avec intrépidité dans le fleuve.

La Salle, Béringhen, Nogent, d'Ambre, Cavois Fendent les flots tremblants fous un fi noble poids.

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