& en a fait fouvent de nouvelles en G. J. les relevant. Mais on n'a rien de VoSSIUS. plus exact que les additions & les corrections que les Journalistes de Venife ont faites dans plufieurs de leurs Journaux à ce que Voffius a dit des Hiftoriens Italiens qui ont écrit en Latin.

20. Hiftoria Univerfalis Epitome. Ce petit Ouvrage, qui eft peu de chofe, n'avoit point été encore imprimé avant qu'il parut dans le Recüeil.

21. Commentarius de rebus pace belloque geftis Fabiani Burggravii à Dhona. Lugd. Bat. 1628. in-4°. It. dans le Recueil de Bates, intitulé: Vita felectorum aliquot Virorum. Londini 1681. in-4°. p. 446. Fabien de Dhona étoit General des troupes que le Roi de Danemarc & les Princes d'Allemagne envoyerent à Henri IV. lorfque la ligue lui difputoit la Couronne de France. Il mourut le 4. Juin 1621.

22. Confilium Gregorio XV. Pont. Max. exhibitum per Michaëlem Lonigum, cum præfatione & cenfura G. J. Voffii. Lugd. Bat. 1623. in-4°. Le Tome XIII.

K

G. J. confeil de Lonigus donné au Pape, Vossius. eft d'exhorter Maximilien Duc de Baviere, à lui demander la confirmation de la dignité Electorale dont il avoit été honoré par l'Empereur.

23. Aphorifmi de ftatu Ecclefia ref taurando per Michaëlem Lonigum cum prafatione & cenfura G. J.Voffii. Lugd. Bat. 1623. in-4°. avec l'Ouvrage précedent.

24. In Epiftolam Plinii de Chriftianis & Edicta Cæfarum Romanorum adverfus Chriftianos Commentarius. Amftelodami 1654. in-12.

25. De Cognitione fui libellus. Lug. Bat. 1640. in-12. réimprimé plufieurs fois depuis.

26. De ftudiorum ratione Opufcuba.

27. Oratio in obitum Thoma Erpemii. Lugd. Bat. 1625. in-4°. Cette Oraifon funebre fut prononcée le 15. Novembre 1624.

28. Oratio de Hiftoria utilitate. Amftelod. 1632. in-4°. Elle fut prononcée dans l'Ecole illuftre d'Amfterdam en 1632.

29. In Fragmenta L. Livii Andro

nici, 2. Ennu, C. Nevi, M. Pá- G. J. cuvi & L. Attii caftigationes & note. VOSSIUS Lugd. Bat. 1620. in-8°.

30. Gerardi Joannis Voffii& clarorum Virorum ad eum Epiftola; Collectore Paulo Colomefio. Landini 1699. in fol. En les réimprimant dans le Recueil, on en a retranché celles dans lefquelles il ne s'agiffoit que d'affaires particulieres, ou de peu d'importance, & les Epîtres Dedi catoires, qui fe trouvent ailleurs à leurs places.

Le cinquiéme volume ne contient que l'Ouvrage fuivant.

31. De Theologia Gentili & Phyfiologia Chriftiana, feu de origine & progreffu Idololatria, deque natura mirindis, quibus bomo adducitur ad Deum, Libri IV. Amftelodami 1641. in-4°r 2. tom. It. Editio auctior IX. Libris, Ibid. 1668. in fol. 2. vol. » Cet Qu» vrage n'a été publié entier qu'après la mort de Voffius, qui n'eut le loifir d'achever & de publier que les quatre premiers Livres, & cela paroît affez, parce que les » autres ne font ni fi amples, ni fi exactement travaillez. On dit que

G. J.lorfque l'Auteur eut formé le defVossius.» fein de ce travail, il avoit de pe»tites cellules à peu près fembla»bles à celles des Imprimeurs, dans » lefquelles il mettoit par ordre tout » ce qu'il croyoit pouvoir entrer

dans fon fujet, & qu'il rencon»troit en chemin dans les lectures » qu'il faifoit. Cela paroît affez par » tout l'Ouvrage; car il eft arrivé » à Voffius en cette occafion ce qui » arrive aux gens riches, mais mau» vais ménagers, qui ayant deffein » de conftruire un édifice, font de

grands amas de matériaux. Il fe >>trouve quand il s'agit de travail»ler, qu'ils ont amaffé bien des cho»fes inutiles ou fuperfluës; mais ils » aiment mieux rendre leur édifice

» difforme, que de ne pas mettre en » œuvre ce qui leur a coûté bien » de la peine & de groffes fommes. » Il est sûr qu'on trouve dans cet »Ouvrage de Voffius bien des chofes qu'on n'y cherchera jamais, à n'en juger que par le titre. Auffi Voffius avoue-t'il dans une Préfa» ce, qu'il avoit été tenté d'y don>ner pour titre tes Nuits d'Amfter

» dam, à l'imitation d'Aulugelle, G. J. » qui a appellé fon Ouvrage les Vossius. »Nuits Attiques, parce que le fien » n'eft pas moins diverfifié, & ne » contient pas des matieres moins » differentes les unes des autres que » celui de cet ancien. Mais il a con»fideré qu'un tel titre n'apprendroit » rien au Lecteur, s'il n'étoit ac»compagné d'un autre ; ainfi il a » mieux aimé lui donner celui qu'il »porte. Comme il n'y a point d'E» tre dans la Nature Phyfique ou »Moral, qui n'ait été l'objet de » l'adoration des Payens, il n'y en » a point non plus dont Voffius ne » parle. Mais tout ce qu'il en dit n'eft pas auffi exact qu'on le pourroit fouhaiter; premierement, parce que les fçavans Encyclope»diques, c'est-à-dire, qui ont une » fcience univerfelle, telle que l'a» voit Voffius, ne peuvent pas également exceller dans tous les arts & dans toutes les fciences; fecon » dement, parce que la Phyfique » étoit encore affez informe de fon

>>tems.

Le fixiéme volume comprend les